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Blessés dans notre orgueil mais vivants nous appelons l’hélicoptère.
Est-ce que ça mériterait un compte-rendu dans la base SERAC ?
Effectivement, je vais me pencher dessus.
Félicitation pour cette décision intelligente !
Livanos aurait dit :" Il vaut mieux un hélicoptère en plus plutôt qu’un homme en moins, surtout si cet homme, c’est moi "
Une simple banalité appeler l hélicoptère. C est simple comme un coup de fil. Au lieu de passer une sale nuit dans les Grandes Jorasses, hop un coup de fil et une demi heure après on est à sa voiture. En fait vous avez appelé le secours, pas un taxi. Le secours fut un temps on l appelait dans une situation de forte détresse. Quand on a lutté de toutes ses forces pour terminer la course ou quand il y a un accident. Peut être était ce le cas, mais votre récit ne le reflète pas.
Excellente analyse !!!
Bienveillance
Compassion
Joie
DĂ©tachement
Facile de refaire l’histoire, a fortiori si on n’y était pas …
Pour les intéressés, j’espère que vous saurez tirer les justes leçons, sans pour autant vous faire de mauvais noeuds
Bonne soirée !
Pour en avoir discuté avec les équipes qui nous ont secourus et plusieurs copains guides il semblerait qu on aient pris la bonne décision.
il est 16h quand on appelle la nuit rend le secours beaucoup plus compliqué si on pousse encore. si on pousse encore on risque d être en pleine face suspendus puisque les rappels sont introuvables sous la neige donc secours aussi plus compliqué.
Donc les chances de se retrouver dans une situation de forte détresse comme tu dis sont vraiment importantes si on tire pas la prise a ce moment là . On appel pas un taxi on en a bien conscience. Est ce qu on était assez préparé probablement pas, mais est ce qu on a bien fait d’appeler oui j en suis convaincu.
C’est jamais glorieux d’appeler les secours lorsqu’on est alpiniste de haut niveau
MAIS : les secouristes préfèrent sortir une petite heure par grand beau temps pour récupérer des alpinistes vivants plutôt que de passer plusieurs journées dans le mauvais temps pour récupérer des cadavres !
Il suffit de leur poser la question pour en ĂŞtre convaincu
Quel est le problème ? C’est la collectivité qui paye ?
On va tous payer à cause de quelques racailles qui ont fait bruler 2 bus près de Lyon, une somme probablement 100 fois plus importante que un secours qui a mobilisé 3 secouristes et 1H d’hélico !
Bon, la prochaine fois, prenez des skis pour la descente, c’est plus sur, à condition d’avoir le niveau !
Vous avez probablement raison. L utilisation de l argent public n a pas grand chose à voir avec ma réflexion. C est vrai que la vie humaine a plus d importance que quelques hectolitres de kérosène. Cependant on voit évoluer les formes de pratique de l alpinisme ainsi que la doctrine du secours. On fait désormais des secours préventifs. Ascension express, décollage en parapente. C est du très bon niveau mais le décollage étant impossible le plan B c est l hélico pour rentrer. Je fais partie des secours en montagne et je sais combien de fois on fait des assistances de confort pour de simples randonneurs. Ici on parle de grand alpinisme. Cela concerne autre chose que des touristes. Je suis allé 3 fois aux Grandes Jorasses, et sans avoir un niveau extraordinaire, j étais, on était habité par la manière. On savait qu en allant aux Grandes Jorasses on allait sortir le casque en travers et devoir puiser dans les tripes pour redescendre. Par deux fois pas assez rapides nous avons bivouaqué aux abords du sommet, c était rude, on a brassé pour finir, la soif, la faim, le froid, mais on n a pas pensé une seconde à appeler le secours. Pourtant un coup de fil et 1 heure plus tard on aurait été au chaud. On était con quand même quand on y pense.
Bonjour,
Vous prĂŞchez un convaincu !
J’ai grimpé pendant longtemps à une époque ou il n’y avait pas de téléphones portables et il fallait effectivement se sortir de toutes les situations souvent avec des cordes plus courtes qu’aujourd’hui, les bloqueurs n’existaient pas non plus !
Dans le cas présent, ils ont eu de la chance d’avoir du réseau et du beau temps …
Eux seuls savent si ils étaient en danger de mort ou bien pas envie de bivouaquer à cette altitude. Ils ont reconnus avoir été léger dans la préparation de la course, c’est déjà la garantie qu’ils feront mieux la prochaine fois