1673461_fr
C’est mon plus beau souvenir d’alpinisme. On avait fait l’approche sous les étoiles filantes, c’était magique.
C’est vrai que c’est beau. Nous aussi on a eu droit à qq étoiles filantes.
J’attendais la fin du récit avant d’écrire un mot.
Bravo à vous d’avoir concrétisé ce projet qui vous était cher. Esthétiquement la Forbes est sublime car il n’y a aucun passage moins beau.
Quelles aventures pour la descente ! Avez-vous fait des photos de la roture ? J’ai dû mal à tout comprendre et imaginer la situation et les solutions que tu proposes depuis les différents relais. On en parlera à l’occasion.
Pour la question sur l’horaire de grimpe, j’y réponds un peu dans mon CR du we : le nombre de protections que vous posez en fonction de votre confiance et du contrôle du risque. Début août, vous posez pt-être ou certainement plus de points que lorsque l’arête est en neige sur les parties faciles.
Moi non, mais je viens d’uploader une des photos de Pierre, où on voit le mur de remontée. On ne voit pas la largeur de la roture, mais elle doit bien faire 5 m de large. Pierre a aussi des photos du « fond » (qui donne pas envie d’aller le visiter), et on n’a pas de photo de « ma » grotte potentielle de sortie.
Oui c’est clairement un facteur important. On a tendance à vouloir mettre une sangle dès qu’on voit un super becquet, alors que souvent (et si c’est pas dur), passer la corde derrière un becquet suffit. Perso quand c’est facile, je n’essaye pas de mettre des friends (ça prend plus de temps que poser/enlever une sangle).
Typiquement, dans la traversée des Aiguilles du Soreiller, où on avait plutôt bien tenu l’horaire, on avait peu protégé tous les passages faciles.
Et là, je me suis rendu compte qu’assez tardivement qu’on était en retard sur l’horaire (on croit toujours qu’on est proche du sommet).
Oui là aussi clairement, on va nettement plus vite sur une arête en neige que sur la même arête en rocher. Et en voyant les photos des sorties plus tôt en saison, je me rends compte que les portions en neige en juin/juillet ne sont pas anodines.
A l’inverse, le fait d’avoir beaucoup moins de neige peut permettre d’enlever les crampons, ce qui peut faire gagner du temps (mais pour nous c’était hybride : Pierre 100% en crampons, et moi au moins 50% sans, donc pas sûr d’avoir gagné du temps, surtout que j’ai dû les remettre vers la fin).
D’ailleurs les cordées qui nous précédaient étaient assez proches jq au relais où on a hésité à désescalader, donc les temps de parcours étaient assez proches sur une bonne portion de l’arête.
Joli les gars ! Le bonjour depuis la Grèce
Oui c’est ça !
Le gars qui prend la photo est à l’avant dernier rappel, le gars en-dessous est au dernier rappel. C’est hyper chaud de penduler jq au glacier. Plus jouable depuis l’avant-dernier rappel, avec une corde de 60 m. Sinon il faut descendre au fond (comme le gars qu’on voit) puis remonter de l’autre côté (chaud aussi).
La 3e alternative (non testée) serait de remonter une vague grotte qui part en bas à droite de la photo (en haut à gauche, c’est un trou énorme).
Belle obstination, bravo !