Val Vierge (Concave) : Ne te penche pas trop, laisse un peu mesurer les autres…
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Merveilleux récit extrêmement bien écrit et d’une précision chirurgicale…
Au fait combien aviez-vous embauché de Sherpas pour trimballer votre matos en 1 h 20 jusqu’au pied de la Concave ???
…
Par contre si je comprends bien vous avez mis une dizaine d’heures pour gravir les trois dernières longueurs ?? Ce qui donne une bonne idée de l’état du chantier dans lequel vous étiez engagés !!!
Dans tous les cas RESPECT 
et ce sont Gilles Crespi et François Ranise qui doivent certainement être ravis…
Impressionnantes photos de L4 & R4 !!!
…
Une question subsidiaire me traverse l’esprit après avoir lu à une heure du mat (et un jour plus tard) la fin de votre récit :
Aviez-vous emporté un tamponnoir (qui peut s’avérer parfois indispensable et/ou gage de survie) ??
Et à partir de quel moment toute retraite n’était-elle plus envisageable ???
Merci
Ps : un deuxième bivouac sans aucun breuvage aurait certainement rendu l’affaire beaucoup moins agréable et dans tous les cas le Grec doit être fier de vous…
Salut Gary, l’approche c’est bien le seul moment du weekend ou on a réussi à être efficace 
Non pas de temponnoir, on en a pas. Effectivement ça peut être un investissement intelligent pour la suite.
Je dirais qu’à R4 on pouvait encore faire demi-tour, une fois dépassé ce relais ça aurait été bien plus compliqué. @Damelko t’en penses quoi ?
Et merci pour tes commentaires qui font toujours plaisir !
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Je dirais que ça dépend de combien de matos on était prêt à laisser mais en raboutant les deux cordes logiquement avec 100m on pouvait réchappe aussi à R5.
Bon par contre de là à oser se lancer dans un rappel de 100m sur escaper avec changement de corde au milieu… ça me fait frissonner rien que d’y penser haha.
R4 étant sur plaquettes on aurait effectivement pu faire demi-tour plus facilement à ce relais sans y laisser trop de matos. Je ne sais pas si on touchait le sol avec 50m cependant.
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C’était plus en imaginant buter dans L5, le retour du leader à R4 vu le dévers ça doit être un beau chantier.
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J’avoue que tout cela ne me fait pas rêver 
Par contre, et si j’ai bien compris, la voie avait déjà été répétée avant l’ascension par les frères Volpi ?
Dans tous les cas les prétendants ne se sont jamais réellement précipités…
Vous y êtes allés avec enthousiasme/détermination et vous êtes sortis par le haut et avec très peu d’eau (ce qui est d’ailleurs - si je peux me permettre - une erreur qui aurait pu être évitée par un éventuel soutien logistique et/ou quelques portages).
À ce sujet combien de litres aviez-vous prévus au total ??
Je parle de litres d’eau et pas de Mojito pour l’apéro…
C’est aussi un deuxième bivouac qui, sans portaledge, aurait été un sacré chantier 
et le ptit déj. certainement bien difficile à préparer 
Sans vouloir monopoliser la conversation j’aimerais néanmoins savoir si vous utilisez un fifi pour récupérer facilement votre ou vos deux étriers… ?
D’autre part si un jour vous avez besoin d’un Sherpa, et tant qu’il me reste un semblant d’énergie, n’hésitez pas à me solliciter !!!
Nous avions entre 7 et 8 litres je ne sais pas exactement combien. Ce qui est déjà pas mal.
Mais les températures élevées et la grimpe en plein soleil samedi nous ont mis dedans. On a bu presque 4 litres samedi alors qu’on est parti bien bien hydratés.
En pluss de cela il y avait effectivement 1L de punch pour l’apero, mais va savoir si ça donne pas encore pluss soif ces conneries !
Nous n’hésiterons pas à te solliciter si on a besoin d’aide de portage, merci !
La voie a sans doutes été répétée plusieurs fois avant les Volpi et peut être même après va savoir. C’est compliqué dans ces voies de connaitre réellement le passage qu’il y a…
Nous avons deux étriers chacun, montés sur skifs simple. Nous n’utilisons pas de fifi, peut être on devrait en utiliser un court au baudrier pour se vacher encore plus proche des points que la longe réglable ne le permet. Ça permettrait de gagner quelques centimètres pour mettre le prochain point.
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Non non … je me suis certainement très mal exprimé au sujet du Fifi qui peut effectivement être extrêmement utile pour se vacher et se dévacher rapidement lorsqu’il est installé sur le pontet du baudrier, mais qui a bien souvent la fâcheuse tendance de s’accrocher sur le mousqueton du dessous lorsque l’on recommence à grimper… !!
Je parlais d’un Fifi installé en haut de l’étrier et relié au baudrier par une cordelette de 4 ou 5 m/m d’un mètre cinquante environ… ce système permet de monter au plus haut sur la pédale - Fifi dans l’œil du piton - et de ne pas avoir besoin de démousquetonner pour récupérer son étrier qui suit comme un petit chien 
chien à mémère très très propre et bien éduqué…
Bien entendu cela ne fonctionne pas s’il faut depitonner mais c’est bien pratique pour partir en libre au-dessus d’un piton pour celui qui grimpe en premier !!!
…
À tester lors d’un prochain projet encore plus pharaonique