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Bonjour,
Tiens, je n’ai jamais tenté celle-là . Ca ne donne pas trop envie ! Par contre, si tu ne l’as pas déjà fait, tu as un itinéraire similaire symétriquement opposé par rapport à l’Isère : la Crête de l’aiguille de Chalais depuis le Sautaret. Remplie de ronces et de buis morts, une petite sente de chasseurs qui disparait le plus souvent : bref, quasi-impraticable.
Pour ce genre de plans de prospection, je pars maintenant avec un sécateur dans le sac après avoir vécu quelques galères de ce type. Cela aide parfois !
J’aime le « quasi-impraticable » , ça challenge à mort!
Je pense que c’est l’avenir de l’alpinisme : l’acro-alpinisme ou alpi-branche. J’hésite entre les 2 appelations…
Justement! Tout le défit consiste à ce mettre dans la peau du tout 1er homme des cavernes : aucun outil mis à part ce que tu trouves sur place!
Ex : un moment j’ai utilisé une souche de bois mort pour me protéger des ronces! Utile!
Quelle aventure, j’adore
Ça me rappelle une épopée du genre dans le maquis corse, où au bout d’un moment on ne savait plus par où on venait de passer pour faire demi-tour, et là les trucs épineux sont terribles…
@pierre5232 : j’espère que tu vas nous régaler d’autres expéditions de cet acabit, et que tu vas faire des émules !
On devrait lancer un concours des randos les plus zarbis.
Cependant, je trouve ça hyper dangereux comme activité : il n’y a pas des chasseurs postés près à tirer au moindre frémissement de ronce ?
Mais tellement!
Autant un randonneur classique qui se tient debout a la bonne excuse de ressembler à tout sauf à un sanglier autant moi, à quatre pattes et le pif pas loin du sol je me faisait alors cette réflexion : que penserait un chasseur voyant un tel spectacle? Tirerait-il à coup sûr pensant avoir déniché le légendaire sanglier bleu fluo du vercors?! Ou m’invectiverait-il pour m’être mis dans une telle position si ambiguë à ses yeux…
Mais sérieusement j’ai vraiment douté concernant le risque « chasseur ». Mais je crois que ce terrain est trop « sportif » pour eux
Si tu ressembles à un sanglier, pas de risque. Les chasseurs ne tirent que sur les randonneurs.
C’est donc un signe quand à la direction que doivent prendre les pratiquants de sport outdoor : la quadrupédie!
Très belle sortie, on attend avec impatience les répétitions !
Bonjour tout le monde,
C’est une vraie surprise que de lire ce compte-rendu car, il y a à peine deux semaines, j’avais imaginé cette possibilité de monter à la Dent de Moirans par l’arête est. Je vois ainsi que d’autres sont aussi « fous » que moi et cela fait plaisir de ne pas se sentir seul !
Il n’est pas dit que je n’y aille pas, et plutôt maintenant, fin février-début mars, ce qui est peut-être mieux propice en terme de végétation…???
Je vous tiendrai au courant si je fais une tentative.