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Ils sont fous ces romains !
Une approche comme ça pour la cheminée du cirque : le Devenson l’avait jamais vu, de mémoire géologique !!!;
Il est en encore tout étonné, et même mort de rire pour tout dire : « Peuchère, ça s’arrange pas chez homo-sapiens !!! Y sont pas rendus, surtout qu’y en a qui partent vraiment de très très loin… »
Souvient toi qu’il a fait le tour du monde pour revenir au point de départ, alors bon, les corniches pour la cheminée, c’est pas pire !
Y a du vrai dans ce que tu dis…
Étonnant qu’il ne soit pas rentré en passant par les goudes !
Ben oui, en plus c’est tellement joli. Et chouette, mais pas dur, hein ! 
Oh les gars, quand vous aurez compris que l’important c’est le chemin toussa toussa vous comprendrez enfin pourquoi j’allonge l’approche au maximum!
Une fois au pied de la grande arête on s’est dit qu’on avait pas assez profité du chemin alors on y a remis un coup, pas bête!
Pas bête du tout même le barde…bon, t’es mur pour retourner chercher des brèches improbables dans les écrins toi, je vois que tu as pris le virus, je vais pas m’en plaindre 
Et si après les brèches il y a des aiguilles et des sommets, c’est pas dommage !
C’est le but : trouver les accès, connaître les versants, comprendre la configuration…Ensuite tu peux espérer savoir comment y aller.
Mais bon, pour toi c’est du chinois tout ça : t’es de longue au hasard, et tu te trompes systématiquement de voies
Le Hasard, ça n’existe pas, c’est l’univers qui me guide, la beauté, et surtout mon avis d’aller toujours plus à gauche !
Le reste c’est de la poésie !!!
Un poète du sud, voilà ce que tu es…On le savait en fait, c’est juste qu’on l’avait oublié 
signé : un poète du sud
Et oui, un humble troubadour chantant l’amour courtois et l’aventure, un baladin, voilà ce qu’il faut être !
Ahahahahah ! Il vaut mieux en rire, ya plus que ça à faire !
Et tu veux pas rire toi, avec un barde pareil dans la tribu
Oui !
ça me rappelle une citation d’Alphonse Allais que j’avais accroché dans ma chambre, étant jeune:
« Quand on est dans la merde jusqu’au cou, il ne reste plus qu’à chanter ! » 
Bon après, en y repensant à froid, c’est pas le hasard qu’il se mette au tricot en fait : on a rencontré une tricoteuse de l’extrême à Fond-Turbat, et il avait vraiment été très marqué par ce monde qu’il avait découvert alors !!! Laine d’Amandine, filage de laine en poil de chat et tout et tout : il avait les yeux qui brillaient tu comprends…Il a eu une révélation je crois bien : il m’en reparle souvent d’ailleurs, encore récemment à propos du ski poilu, où, selon lui, le bonnet yéti en laine filée à la main ferait la différence 
!
C’est pour qui ces yeux ennamourés ? Le bonnet, Laurent ou la gardienne ?
Le bonnet je l’ai jamais vu.
C’est donc pour moi, forcément : il l’a vu qu’une fois la gardienne…j’en étais sûr, je le savais 