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Un été au Kirghizistan

Joli récit, merci ! Ca change des discours triomphants des eternal winners qui pullulent sur le net…en plus tu sais raconter et pas juste poster des images…
Qu’ont fait tes collègues par la suite ? As-tu réussi à anticiper ton vol de retour ou en as-tu profité pour te balader dans ce magnifique pays ?
J’avais aussi fait le Lénine mais il y a bien longtemps, quoique la météo pourrie semble être restée la même !

Bonjour ce récit m’a fait fait de l’effet car j’étais là haut aussi en même temps l’été dernier…mais dans les conditions d’une expé commerciale donc plus de « confort »…J’ai été au camp 3, et seul un de mes coéquipiers a pu aller la haut. j’ai pu vérifier comme toi qu’un 7 000 facile c’est pas pour nous…
Effectivement de ton récit on a l’impression que vous êtes partis haut très vite et faire chemin du camp de base au camp 1 en autonomie a du du vraiment vous user. Mais bravo pour ton courage

Bonjour à vous deux @BertrandCH @andremeu ,
Merci pour ces mots. Je ne les avais pas vu avant aujourd’hui.
Je vais prendre le temps de lire vos sorties. :slight_smile:

Mes amis sont montés au dessus du C3 et ont posé la tente à 6300. Ils avaient 3 jours de vivre. La météo ont été en leur défaveur et ils n’ont pas fait de tentative au sommet.

En attendant, j’ai essayé de soigner mes pieds. J’ai rencontré des Basques sur Osh et j’ai fait une rando dans le secteur de 3 jours avec eux. (Papan to Murdash). De beaux cols entre 3000 et 4000 à passer. Ca m’a un peu changé les esprits. (Je pensais forcément aux 2 copains et aux risques d’avalanche!)
Ensuite, de retour sur Osh, j’ai décidé de partir à l’arrache vers Djalalabad dès le lendemain et j’ai pris un billet pour Bichkek pour 4 jours plus tard.
Cela dit, dans la nuit, à 3h du mat, j’ai eu le plaisir d’être réveillé par un des 2 copains. Après avoir sursauté, crié de peur et réveillé la moitié de l’auberge de jeunesse, je l’ai pris dans mes bras.

La suite des aventures continua à trois :slight_smile:
Je compte l’écrire mais je n’ai pas trouvé la motivation
Je suis content d’avoir écrit quasiment au jour le jour car en essayant de reprendre, je me rends compte que les souvenirs s’estompent.

Malgré la pénibilité, ce sont des souvenirs forts. On a tenté le style alpin, entre amis, c’était fort.