Certes, vu sous le seul aspect de la pratique du ski comme une activité de loisir, cela peut sembler ne pas être une priorité. Sauf à omettre les aspects économiques, sociaux et culturels pour les populations locales.
Les déficits successifs deviennent insupportables, mais prendre la décision de fermer une station n’est jamais facile pour une collectivité. Ceux qui doivent prendre cette décision, et je sais que c’est le cas pour l’Alpe du Grand serre, sont conscients des conséquences, parfois dramatiques, de cet arbitrage.
Que vont faire les gérants d’activités agro-pastorales (élevage ou autres, …) dont les compléments de revenus du travail en station l’hiver permettaient d’équilibrer le budget annuel ? Probablement vont-ils devoir cesser leur activité. Et ce sera un déchirement pour beaucoup de réaliser que leurs enfants ne pourront pas faire leur premières descentes à ski à coté de la maison, comme ils l’avaient fait eux-mêmes.
Et il y aura plein de conséquences humaines comme celles-ci.
Alors bien sûr, ces fermetures sont inéluctables. De là à dire que ce n’est pas grave et que c’est facile et il qu’il n’y pas conséquences qui relèveraient de l’intérêt général …