Bonjour,
Utilisation des talkies walkies en montagne - test des Géonaute 510 &710
Un retour d’utilisation et quelques pistes de réflexion sur l’utilisation à bon escient de ces matériels en montagne.
Bonne journée 
Utilisation des talkies walkies en montagne
Petit retour d’expérience sur l’ancienne version de ces talkies Géonaute 500 que j’utilise toujours:
Les plus:
- Bonne durée de vie des batteries => plusieurs jours (jamais testé plus de 2j sans recharger mais après 2j il reste encore du jus)
- Bonne résistance au froid => en cascade par température négative, acrochés à l’extérieur du sac, ils fonctionnent parfaitement et la batterie ne craint pas le froid
- Bonne portée => utilisé aussi de temps en temps en parapente, on a plus de 5km de porté lorsque c’est dégagé
- Très utile les jours ventés en grande voie!
- Très utile lorsqu’il y a plusieurs cordées => permet de se faire entendre sans crier et de savoir quels infos sont à notre destination
- Pratique et sécurisant lorsque l’on divise en plusieurs groupes lors d’une sortie ski de rando ou autre => permet de garder le contact
Les moins: - Parfois un peu encombrant quand on grimpe et qu’on est au taquet ou dans des passages étroits: le talkie racle parfois le rocher (je le porte clippé à la bretelle du sac à dos…et je suis pas forcément très bon )
Posté en tant qu’invité par Lhaut:
Et comment faite vous le jour où ils tombent en panne aux milieux de la voie, oublier à la casa ou autres……….
Perso lorsque je grimpe en TA je ne crie et parle presque jamais (juste tirer sur une corde et voilà) et pas eu de problème jusque à ce jour.
Mais j’aime bien voir le bordel qui se passe quand un grand nombre de cordée évoluent dans le même secteur c’est souvent pas triste…
Autrement…
Une autre question judicieuse au sujet de l’utilisation du talkie en montagne, pour faire progresser la discussion ?
Posté en tant qu’invité par R2K2:
Je sais pas comment vous faites pour trimballer encore un t-w quand on a le bazard accroché au baudard !!!
Pour certaines grandes voies, j’ai l’impression d’être un sapin de noel à tel point que j’en mets dans un sac à dos, certains tirent un sac marin…franchement. …ça sert une fois dans l’année un t-w…pour moi c’est rédhibitoire 
Salut, juste pour vous dire que j’ai utilisé les Tw avec ma femme au début et maintenant avec expérience, nous n’e n avons plus besoin car nous avons l’habitude de grimper ensemble.
Je trouve l’outil sympa quand tu ne connais pas trop ton compagnon de cordée.
En altitude, il m’est arrivé que mon second, en progression hors de vue et de voix (vent) était tombé dans les pommes. Au bout de 10 mn, je suis descendu le long de la corde, plutôt… angoissé. Heureusement, rien de grave. J’aurais pu intervenir plus vite, si nous avions eu les talkies…
Sinon, en grande voie montagne, s’il y a du monde, le talkie peut permettre une certaine discrétion entre cordées… Je n’utilise pas encore, mais après les tests cités (MERCI !), je pense que je vais investir.
Posté en tant qu’invité par R2K2:
C’est sûr que ton compagnon de cordée qui n’était plus en état de réagir (nous avons tous connu une perte de conscience et les sensations qu’elle procure) n’avait qu’une obsession: parler à la radio !
Tu vas investir, ok. Mais ça t’arrive souvent ces situations où tu grimpes hors de vue de ton second, sans pouvoir communiquer (vent) et avec un second prompt aux malaises vagaux ?!
Souvenir mitigé (!) au Nose, la cordée hyper lente aux manœuvres de relais, qui nous a planté, était la seule à utiliser des t-w, les autres, y compris nous, n’en avions pas besoin, malgré le vent rendant toute communication impossible, tout en ayant le sac de hissage et les 3 cordes à gérer…
Il me semble que ce débat a déjà été traité dans une autre discussion (à rechercher).
Bien sûr on peut s’en passer, comment faisaient les anciens me direz-vous…
Perso j’en utilise toujours en grande voie et en alpi, c’est un tel confort de pouvoir communiquer sans hurler dans la montagne (et ainsi respecter la tranquillité du lieu et des autres cordées), et c’est vite indispensable en cas de vent / torrent à proximité. Pour ma part, je n’y trouve que des avantages.
Coté matos, j’ai des Motorola TLKR T60, la portée est bonne, mais bon en escalade ou en alpi, pas besoin d’une portée de 10km, les plages de fréquences sont assez nombreux et la batterie tiens 2 à 3 journées sans problèmes.
S’il y avait ne critique à faire, le poids et l’encombrement son peut être un peu trop importants pour mon utilisation, le modèle plus petit (T40) fait largement l’affaire.
Si jamais, il y a un article la dessus. :rolleyes:
/articles/641043/fr/radiocommunication
J’explique que certain modèle de talkie peuvent être programmé spécifiquement et que, en plus d’être de simple talkie-walkie, il peuvent être utilisé avec le canal E.
Tout ça pour le prix d’un talkie normal.
Au virulents anonymes : la discussion de départ portait sur les TW en montagne, pas sur le besoin d’en avoir ou pas au sein d’une cordée.
On peut aussi être plusieurs groupes, se répartir dans une grande zone pour chercher qq chose, organiser des formations nécessitant de communiquer entre groupes / cordées différentes, etc…
[quote=« R2K2, id: 1779959, post:8, topic:158297 »]
C’est sûr que ton compagnon de cordée qui n’était plus en état de réagir (nous avons tous connu une perte de conscience et les sensations qu’elle procure) n’avait qu’une obsession: parler à la radio !
Tu vas investir, ok. Mais ça t’arrive souvent ces situations où tu grimpes hors de vue de ton second, sans pouvoir communiquer (vent) et avec un second prompt aux malaises vagaux ?![/quote]
Je confirme que j’aurais pu intervenir plus vite : sans obtenir de réponse aux appels talky, j’aurais très vite compris qu’il y avait un problème… (Je rappelle que le temps critique avant rupture de la colonne vertébrale pour un grimpeur inconscient suspendu dans son baudrier, est de 15 minutes - du moins c’est ce qui est enseigné dans les formations sécurité FFCAM.)
Je confirme que je vais investir. Mais on peut essayer de sortir de la réflexion binaire ? Ai-je dit que ce serait pour une utilisation systématique ? Je pense que je les sortirai très rarement, mais si je sais que la configuration de la voie et la météo vont rendre la communication difficile voire impossible, et si une communication facilitée par la technique peut dans ce cas éviter de créer une situation d’insécurité supplémentaire, je serai heureux de les avoir. Je ne déteste pas sortir en conditions météo difficiles (litote), mais j’ai la faiblesse de croire que je suis faillible, avec des compétences techniques et alpines limitées, et que je suis mortel. Je vais investir…
Posté en tant qu’invité par R2K2:
[quote=« Crupillouze, id: 1780109, post:13, topic:158297 »]
[quote=« R2K2, id: 1779959, post:8, topic:158297 »]
C’est sûr que ton compagnon de cordée qui n’était plus en état de réagir (nous avons tous connu une perte de conscience et les sensations qu’elle procure) n’avait qu’une obsession: parler à la radio !
Tu vas investir, ok. Mais ça t’arrive souvent ces situations où tu grimpes hors de vue de ton second, sans pouvoir communiquer (vent) et avec un second prompt aux malaises vagaux ?![/quote]
Je confirme que j’aurais pu intervenir plus vite : sans obtenir de réponse aux appels talky, j’aurais très vite compris qu’il y avait un problème… (Je rappelle que le temps critique avant rupture de la colonne vertébrale pour un grimpeur inconscient suspendu dans son baudrier, est de 15 minutes - du moins c’est ce qui est enseigné dans les formations sécurité FFCAM.)
Je confirme que je vais investir. Mais on peut essayer de sortir de la réflexion binaire ? Ai-je dit que ce serait pour une utilisation systématique ? Je pense que je les sortirai très rarement, mais si je sais que la configuration de la voie et la météo vont rendre la communication difficile voire impossible, et si une communication facilitée par la technique peut dans ce cas éviter de créer une situation d’insécurité supplémentaire, je serai heureux de les avoir. Je ne déteste pas sortir en conditions météo difficiles (litote), mais j’ai la faiblesse de croire que je suis faillible, avec des compétences techniques et alpines limitées, et que je suis mortel. Je vais investir…[/quote]
La réflexion binaire, c’est de penser qu’une situation particulière peut se reproduire avec des paramètres identiques.Quant à les sortir très rarement, on sait que rien ne se passe comme on l’avait prévu, de surcroît en montagne ! Sur quels critères estimer la pertinence de t-w ?
Tu as raison toutefois d’envisager l’acquisition de t-w. Ça fait marcher le commerce ! 
Posté en tant qu’invité par Steven Seagal:
[quote=« Crupillouze, id: 1780109, post:13, topic:158297 »]
[quote=« R2K2, id: 1779959, post:8, topic:158297 »]
C’est sûr que ton compagnon de cordée qui n’était plus en état de réagir (nous avons tous connu une perte de conscience et les sensations qu’elle procure) n’avait qu’une obsession: parler à la radio !
Tu vas investir, ok. Mais ça t’arrive souvent ces situations où tu grimpes hors de vue de ton second, sans pouvoir communiquer (vent) et avec un second prompt aux malaises vagaux ?![/quote]
Je confirme que j’aurais pu intervenir plus vite : sans obtenir de réponse aux appels talky, j’aurais très vite compris qu’il y avait un problème… (Je rappelle que le temps critique avant rupture de la colonne vertébrale pour un grimpeur inconscient suspendu dans son baudrier, est de 15 minutes - du moins c’est ce qui est enseigné dans les formations sécurité FFCAM.)
Je confirme que je vais investir. Mais on peut essayer de sortir de la réflexion binaire ? Ai-je dit que ce serait pour une utilisation systématique ? Je pense que je les sortirai très rarement, mais si je sais que la configuration de la voie et la météo vont rendre la communication difficile voire impossible, et si une communication facilitée par la technique peut dans ce cas éviter de créer une situation d’insécurité supplémentaire, je serai heureux de les avoir. Je ne déteste pas sortir en conditions météo difficiles (litote), mais j’ai la faiblesse de croire que je suis faillible, avec des compétences techniques et alpines limitées, et que je suis mortel. Je vais investir…[/quote]
Rupture de la colonne vertébrale ?? :rolleyes:
Posté en tant qu’invité par the wind cries mary:
A lire ce document qui éclaire la problématique" du syndrome du harnais"et la nécessité d’un réaction rapide .
C’est ce qu’on appelle une perle
Posté en tant qu’invité par Moi:
[quote=« monchu ardechois, id: 1779907, post:6, topic:158297 »]Salut, juste pour vous dire que j’ai utilisé les Tw avec ma femme au début et maintenant avec expérience, nous n’e n avons plus besoin car nous avons l’habitude de grimper ensemble.
Je trouve l’outil sympa quand tu ne connais pas trop ton compagnon de cordée.[/quote]
Idem,
je les utilise avec des personnes qui ne sont pas aguerris à la G.V. . C’est parfait. Tu peux échanger, être sur qu’il ai bien entendu et compris, savoir pourquoi la situation n’évolue plus…
Après c’est sûr, pour des grimpeurs aguerris et binômes qui se connaissent bien, il n’y a plus trop d’intérêt!
Le côté pénible, c’est que même au milieu de nulle part, tu es pollué par d’autre utilisateurs ( enfants, chantiers …) et il te faut trouver un canal libre.
Je sais que je déterre un vieux post pour donner mes 2 cents, mais je trouve ça tout de même important.
Je trouve qu’il y a beaucoup de réponses portées sur le jugement, en plus d’être hors sujet par rapport à la question posée initialement.
Mon avis - qui n’engage que moi - c’est que les concours de b… (pardonnez-moi l’expression) et le purisme nostalgique ou pseudo-élitiste qui mène à critiquer toute initiative qui va dans le sens de la sécurité n’ont pas et n’auront jamais leur place en montagne.
Si @Crupillouze pense nécessaire d’investir dans un TW pour pallier certaines situations dangereuses en GV ou en montagne, alors c’est clairement la bonne chose à faire, y’a même pas à discuter. C’est un équipement potentiellement utile, qui s’il permet un jour de s’éviter une frayeur ou un accident, aura rempli sa fonction et justifiera les 200 sorties où il n’aura « servi à rien ».
Toute initiative qui fait un pas vers la sûreté ne devrait jamais être moquée, critiquée ou rabrouée, mais encouragée ou à la limite discutée intelligemment.
Si les détracteurs de cette façon de penser trouvent que c’est excessif, qu’un « vrai grimpeur » ou un « vrai alpiniste » n’en a pas besoin, grand bien leur fasse, mais je trouve ça déplorable et fort peu mature de l’argumenter contre une initiative de sécurité.
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