Refuge de la Brèche de Roland - suivi des travaux après avalanche

#1

Bonjour à tous,

Je suis à la recherche d’une chronologie de la nivologie entre le col de Sarradets et la Breche de Roland. Un peu de dégât sur le refuge (a priori une avalanche)… on va avoir besoin de retour sur les différents événements météo entre fin janvier et ce week end pour comprendre ce qu’il s’est passé.
On parle notamment d’un « boum » ressenti à Gavarnie dans la nuit du 31 janvier au 1 février. Mais je ne vois rien sur les relevés sismo…

Si vous êtes passés en janvier / février cette année pourriez vous soit indiquer dans la discussion vos observations soit rentrer en contact avec moi par MP.

Merci beaucoup.

#2

MeteoFrance fournit désormais un service d’archive des BRA : Archive des BERA Météo-France

#3

N’hésitez pas à témoigner sur la date de l’avalanche.
En tout cas, les bénévoles du CAF Tarbes y montent demain pour déblayer, voir les dégâts et éventuellement faire quelques réparations.

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#4

on a une idée d’où elle serait descendue ? depuis le SW ?

#5

Et moi je ronge mon frein de ne pouvoir y être …
j’ai vraiment l’impression qu’il n’y a eu personne la haut entre le 1er et le 18 février. Ce qui peut aussi s’imaginer avec les conditions de neige (gros déficit à cause du vent) côté espagnol et les risques coté français.

#6

On en saura plus demain, mais vu les photos et les façades touchées, oui.

#7

Avalanche de plaque, assez monstrueuse selon les infos récupérées. Toute la pente au dessus du refuge étant partie.
Le refuge a été fortement touché car il n’y avait que peu de neige accumulé au refuge pour le « protéger » . Sans rentrer dans les détails, quelque chose m’énerve.
Des gens qui sont passés soit début février soit dans la semaine car il y a des traces d’effraction après les parties ayant été soufflées par l’avalanche. Tout cela alors qu’une partie hiver est ouverte. Écœuré de voir ce genre de comportement chez des pratiquants de la montagne un minimum passionné, car pour aller à la Breche de Roland en hiver il faut un minimum de passion… mais a priori le respect ne fait pas partie des valeurs qu’on partage en montagne… je comprends mieux pourquoi il est si difficile d’avoir des infos sur les 2 premières semaines de février… ces personnes ne veulent pas dire qu’elles étaient là haut. :sweat:

#8

C’est un long post sur ma page FB. Mais vous pourrez voir ce que j’en dis tout ça après être passé sur le site vendredi dernier :

Je suis par contre assez abasourdi devant le peu de neige dans le coin. Si le printemps n’est pas trop merdique, les travaux vont sûrement pouvoir reprendre très très vite. Tant mieux, il y a un peu plus à faire que prévu.

On va déjà commencer par déneiger les deux niveaux inférieur du refuge… Il y aura un appel qui sera fait en début de semaine (sûrement demain) aux clubs alpins locaux, mais si vous voulez participer « à la fête » et que vous n’êtes pas d’un CAF c’est aussi largement possible bien évidemment.

Sinon, 2 avalanches, simultanées ou non, ou la seconde déclenchée par le première entre le 10 et le 15 février. Une première partie du « glacier » sous la Brèche de Roland. La suivante partie des pentes SW au dessus du refuge. C’est toute la pente au dessus qui s’est décrochée. Un évènement pas spécialement rare mais assez conséquent tout de même. Personne a priori sous la neige, c’est déjà ça.

#9

Des cons, notre société n’en manque malheureusement pas. Dès lors rien d’étonnant que le milieu montagne en ait son lot ! Le refuge des Tuquerouye est malheureusement là pour en témoigner tous les ans !

Pour en revenir au refuge, le coeur du problème n’est pas de savoir pourquoi un telle avalanche s’est produite. Ce n’est pas la première fois que le refuge se fait défoncer, loin de là, et ça ne sera pas la dernière. Depuis sa construction, « on » sait qu’il est mal positionné puisque dans l’axe de 2 couloirs. 200m plus à l’est dans le vallon il aurait probablement été à l’abri de ce risque, mais c’était surement moins vendeur que d’être pile poil sur le chemin de la Brèche. De toute façon c’est trop tard, voire impossible à changer avec le Parc. A défaut d’un ouvrage paravalanche (qui devrait surement être énorme vu la taille du refuge), il faudra se résoudre à réparer !

#10

Ca n’a jamais été le cœur du problème d’ailleurs. Par contre savoir quand elle s’est produite et dans quelle circonstance afin de déterminer si c’est un événement d’ampleur annuelle ou non… c’est quelque chose de super important. Mais bon heureusement il y a des gens spécialisées dans ce genre de problème, qui ont une vraie expertise et qui apportent des conseils judicieux.

Tu parles de quoi ? De l’extension ou du refuge de 1956 ?

Je n’étais pas là en juillet 1955 quand le choix du site d’implantation a été décidé, je n’étais même pas né… et mes parents à peine…
Pour ce qui est de l’extension, il y a plein de raisons pour lesquelles il est là et notamment l’existence de ces avalanches qui ont été étudiées et ont apporté leur lots de prescriptions sur les constructions et sur la localisation de l’extension pour notamment protéger l’ancien.

#11

Je ne suis pas spécialiste de son historique. Mais il me semble bien que quelques années après sa construction (56 donc), il s’était déjà fait partiellement détruire. Pour plus de précisions, le mieux serait de demander à C. Pécantet.

#12

Pas de trace de destruction partielle dans les archives ou les mémoires vivantes.
Mais bien des avalanches (pas nombreuses puisqu’on m’a parlé de 2 événements seulement) qui sont entrées dans le refuge par les fenêtres, comme aujourd’hui donc.

#13

J’ai modifié le titre (espérant que ça fonctionne) pour être plus explicite.

Les travaux vont reprendre. Cela veux dire que la partie qui était laissée ouverte pour l’hiver sera dorénavant fermée pour permettre l’hébergement des ouvriers.

Alpiniste, randonneurs… ne pourront plus se mettre à l’abri dans le refuge (sauf accident ou conditions météo dangereuses, les ouvriers et leur gardienne ne vous laisseront pas dehors si votre vie est en danger rassurez vous)

Merci de prendre vos dispositions et de ne pas déranger l’équipe là haut.

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