Sondage : Lanières

Posté en tant qu’invité par Ben38:

Bonjour,

Qu’est-ce que vous faites ?

Lanieres mises autour du mollet mais pas attachees aux skis grace a un mousqueton (style porte-cles) clippe dans le bas du pantalon. Quand je veux remettre les lanieres (descente ou montee sur neige dure, risque de perdre le ski…) je clippe le mousquif dans un anneau sur la fixation, ca me prend 5 secondes chrono pour les deux…

C’est le meilleur compromis securite / souplesse que j’ai trouve…

Ben a Grenoble
(mon avis n’engage que moi)

Posté en tant qu’invité par sylvain:

Une solution intérmédiaire, j’ai pas trouvé mieu:

pas de dragonne bien sure trop dangereux et inutile
pas de lanière(enclume au pied si avalanche) ni de stop ski(inutile dans certain cas)
mais élastique de taille moyenne attaché au ski et clipé dans un crochet de godasse, si tu déchausse le ski reste accroché si sa tire trop dessus(avalanche) l’élastique saute

Posté en tant qu’invité par Bière Ardivel:

dans une pente très raide il faut à mon sens absolument avoir les lanières, ça m’est arrivé d’avoir à déchausser dans du 50° et là il n’y a pas de miracle sans lanière c’est vraiment acrobatique! (déjà qu’avec il faut être bien coordonné pour mettre les crabes…). et puis comme Robert, pas question de perdre un ski!!

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

Mon compromis :

  • à la montée, souvent pas de lanières (ça de poids en moins aux pieds, déchaussages/re chaussages éventuels plus rapides, et très peu de risques de se gauffrer)
  • à la descente, lanières obliges (sauf pente raide et neige dure où il vauit ptête mieux bloquer la fix, merci LowTech).

Les stop-skis, c’est fait pour la piste (neige dure et pas raide), ailleurs ça perd trop d’efficacité (trop facile de perdre un ski dans la poudre).

Les mousquetons, j’ai pas pu trouver la bonne combine mais des potes en sont très contents : les avantages des lanières mais plus facile à manipuler.

Posté en tant qu’invité par Marco:

Pour palier au désavantage des lanières (ou sans même!) sous une avalanche, les coéquipiers rescapés doivent savoir manipuler ARVA et sonde.
Ce sont bien les coéquipiés qui sont au bout « de la chaine » pour sortir VIVANT un homme. Les secours héliportés et les chiens ne trouvent que des morts…et c’est normal vu le temps qui s’écoule entre l’appel radio et leur arrivé.

S’entrainer à l’arva et à la sonde, ça fait gagner du temps le jours J!

Posté en tant qu’invité par jean pierre:

Depuis plus de 20 ans que je randonne j’ai un principe absolu, pourtant apparemment de détail qui m’a sauvé la vie de façon certaine : ne pas utiliser de lanière, ou plus habituellement, une lanière auto cassante ou qui a la capacité d’auto éjection par forte sollicitation.
10 mars 99, fin de descente du Waougoulzat (Atlas Marocain), par une traversée je m’engage dans un couloir de 30m de large et de 100m de haut, bordé par deux falaises continues jusqu’à sa base qui se termine dans un oued. Arrivé au milieu du couloir, au moment de déclancher le 1er virage, craquement monstrueux, 3 secondes de suspens à ne pas y croire, puis 150m de pente au dessus qui décroche en plaques. Pas d’échappatoire possible. On se dit que c’est vraiment la dernière. Plutôt que de tenter vainement de lutter pour conserver encore l’équillibre, je profite de la seconde qui me reste à être encore en équilibre sur les skis pour provoquer le larguage de ceux ci en me jetant violemment en chutte avant de façon à déclancher les fixations.
J’abrège sur l’expérience avalanche et passe les détails pour revenir au fait qu’il m’aurait été impossible de m’en tirer, - que se soit durant la chute libre des 100m de couloir dans une marée de blocs de neige, saut d’un barre, - ou bien en reception au pied du couloir pour m’extirper sur la rive opposée de l’oued que l’avalanche a comblé d’un tas d’une bonne douzaine de m de haut ( ma vitesse de crapahutage à 4pattes, avec toute la post combustion que l’on peut mettre dans ces cas là, était identique à la vitesses de montée du niveau d’accumulation dont je sortais à mi corps. Ce fut très très fin… ) .
Le moindre frein, le moindre phénomène d’ancre, même très provisoire dû a des skis qui seraient restés un temps, ou tout le temps, attachés à mes pieds, aurait été irrémédiable.
Pratiquant rando ski et aussi surf, je ne m’en serait pas sorti si j’avais été en surf (bien qu’avec des coques Flow ça laisse des possibilités de larguage « rapide »… mais c’est une autre affaire…)
En résumé, pour ma part, je m’en tient à un sandow de 5 mm de diamètre, (fournisseur Castorama , type vert) passé dans une boucle de chaussure. Soit ça éjecte par très fort tirage (par décochage de la boucle) soit ça casse (suivant version d’accrochage). C’est très largement suffisant pour ne pas perdre ses skis. Ca offre d’autres commodités : attache très rapide et solidaire des skis pour portages, etc.
Je suis d’accord qu’il est très commode d’avoir des lanières (auto-éjectable) en pente pour toute manoeuvre.
Le stop ski est totalement inopérents dans la grosse poudre (expérience d’ un ski pas retrouvé le jour même avec un ami).
Un petit mousqueton est très pratique mais c’est un leurre en sécurité.
Le velco tel qu’il lexiste sur les modèles vendus n’offre pas plus de sécurité.
L’immense majorité des lanières utilisées en rando représentent une grave hérésie, avec des conséquences de blessures fréquentes ou pires, mais dans ce cas il sont peux à pouvoir en parler.
Les constructeurs ne veulent pas considérer ce pb pour des raisons qui seraient longues à évoquer. J’indique que l’ expérience de larguage de ski évoquée s’est produite avec du materiel de fixation rando en test pour un constructeur, parfaitement réglé (ce qui est très important) mais que je n’ai pas voulu tester avec la lanière prévue.
Comme quoi parfois çà tient à un fil…

Posté en tant qu’invité par jeff:

Ton histoire impréssionnante se passe de commentaires.
Personnellement, je ne mets jamais lesdragonnes de batons et jamais de lanières à la montée. A la descente, je les enlève si ça craint ( petit anneau de cordellette sur la butée diamir et piéce metal demi lune sur les lanières que j’enfiche dans la cordelette). C’est moins encombrant que le mousqeton et aussi rapide.
Bien entendu, il faut ensuite adapter son comportement (pente raide, glacée, isolement…).
Je me suis toujours posé la question de savoir comment larguer les skis, en me demandant si j’exagérais pas un peu… Ton histoire confirme ce que le bon sens laisse supposer. Si on a une chance de rester en surface, c’est certainement pas avec deux pieds dans le béton et les mains liées…
L’arva, c’est bien, mais c’est déjà admettre que tu es dessous, et si tu es dessous, tu as déjà une chance sur deux d’être mort. Rester dessus, c’est beaucoup mieux, et c’est le premier acte de survie avant l’arva des copains.
Quand aux fabricants, le manque d’inventivité dans le domaine est un peu navrant .

Posté en tant qu’invité par lili:

Bonjour,

Merci pour tous vos commentaires et points de vue.

Je vais étudier la question des lanières « facilement larguables ».

Bonne journée,

Posté en tant qu’invité par gros moërell:

c quoi ce sandow? tu peux donner des détails, ça m’intéresse ton bricolage.

Posté en tant qu’invité par jean:

perso à la montée = pas de laniére.
à le descente = laniére.
bonne rando.

Posté en tant qu’invité par jean Pierre:

le triptique ARVA, pelle, sonde focalise totalement l’attention et fourni d’ interminables et radicales prises de position parfois très simplistes sur ce forum. Je suis totalement d’accord quand au port systèmatique de ce dispositif curratif, même en pratique solo qui est mon cas. Mais il est au moins aussi important (sinon plus) de mettre en oeuvre des mesures préventives. Il y en a de nombreuses; elles sont allègrement ignorées (y compris par des « gréffés » de l’arva) ; la lanière en fait partie.
Il est hyper important de pouvoir garder le maximum de manoeuvrabilité en cas d’avalanche. Dans mon histoire, avoir pu larguer les skis m’a sauvé la vie. L’arva (que j’avais, ainsi que les 7 collègues qui étaient derrière) n’aurait servi strictement à rien, vu que le tas de neige, une fois immobilisé était du véritable béton, au point que l’on a abandonné la recherche des skis, même en disposant de pioche et de pelles de chantier empuntées aux Berbères.
Un autre point qui est très mal géré et très difficile à gérer (y compris par moi même), c’est notre très fiable tenue vestimentaire en montée (sous effort et transpiration) en cas d’enfouissement. Et la aussi je pense que l’arva est relativement illusoire. Tout ceci pour attirer l’attention sur le fait que l’ARVA , très à la mode, et c’est très bien, ne soit pas l’arbre qui cache la forêt.

Posté en tant qu’invité par pyf06:

Je garde précieusement les lanières velcro qui étaient vendues avec la 1èr e génération de Diamir.
Réglables en 1sec.

Jamais de dragonnes.

Autre débat : le sac ; attachez-vous la ceinture ??

Posté en tant qu’invité par clec:

Pas de dragonnes,
Pas de lanieres. Moi je les gardes toujours dans un coin du sac, au cas ou, sinon j’ai des stopskis.
Quant au sac, je l’attache à la descente, mais c’est pour pas qu’y parte en live a chaque virage!

Posté en tant qu’invité par jean Pierre:

j’ai fait une réponse au mail que tu m’a expédié (3 tentatives) mais la réponse ne passe pas ??? adresse mon accessible…
Si tu me communique ton adresse postale je t’expédie un croquis

Posté en tant qu’invité par Tintin:

Si ça vaut le coup, peut être pourrais tu le placer dans l’album skirando ?

Posté en tant qu’invité par cyril:

apres avoir lu avec beaucoup d’attention cette discussion, je me suis mis au travail :
petit sandow fixé sur l’avant des fix (diamir titanal 2), une simple boucle à 15-20 cm.
apres qq essais dans l’appart, il me parait intéressant de passer cette boucle au niveau du velcro de haut de tige (à 2-3 cm de l’ouverture du velcro si on veut une sécurité en cas de chute et un larguage en cas de grosse chute/avalanche, et beaucoup plus loin ou ailleurs, si on veut que ça reste accroché).
que pensez vous de la méthode, l’avez vous experimentée ? (par rapport a l’accrochage de la boucle dans un crochet comme énoncé plus haut dans le sujet)
j’espere avoir ete assez claire dans mes explications.
a tchao

Posté en tant qu’invité par stef:

Bon, je n’ai pas lu toutes les réponses, mais personnellement j’utilise un système hybride inspiré d’une idée d’un copain: je fixe une boucle en cordelette sur la fixation, et même chose sur la chaussure, et je les attache ensemble avec un mini-mousqueton. J’utilise une cordelette suffisamment fine pour qu’en cas de grosse chute ou avalanche méchante, elle casse. Dans les autres situations, le ski ne se barre pas.

Le seul problème, c’est que depuis que j’utilise ce système (~2ans), je ne me suis pas fait embarqué dans une avalanche et je n’ai jamais déchaussé…

Posté en tant qu’invité par Pat:

Est ce vraiment un problème ??? d’être en vie pour le raconter.
Pour ma part ni lanière, ni dragonne et ce depuis pas mal d’année et à part un bâton il y a trois ans, je n’ai jamais rien perdu (je l’ai récupéré à la descente, une pente raide avec un seul bâton, ça ne passe pas tout seul !!! : ) ).

Posté en tant qu’invité par cedric:

des mousquifs c’est le mieux . tu les mets juste à la descente et ca evite de te prendre les skis sur la figure en cas de chute le ski reste plus pres du pied

Posté en tant qu’invité par Francois:

L’expérience montre que les lanières ne sont pas une sécurité absolue contre la perte des skis.