Bonjour,
J’en ai un peu marre de me faire défoncer par les ronces lors de mes excursions, j’envisage un achat pour couper grossièrement ce qui gêne. N’étant pas calé en jardinage, quel est l’avantage et l’inconvénient de la serpe et de la machette ? De visu la machette semble encombrante et demande plus de place pour l’utiliser mais le mouvement est plus fluide. J’ai une préférence pour la serpe qui semble plus polyvalente mais demande peut-être plus d’attention à l’utilisation.
Serpe ou machette
Machette ! La serpe faut souvent tenir l extrémité des « branches » avec l autre main.
Ah bon ? Trancher ne suffit pas ?
Pour mon usage c’est davantage de l’arbuste que du branchage
Pas avec celle que j ai utilisée,…assez petite…
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Donc tu as une machette. La lame est longue ? C’est pas trop encombrant ?
Moi j ai une goyarde en patois dauphinois. Recourbée à l extrémité, c est assez lourd je ne l utilise que pour chez moi ou pied des voies, machette droite je n ai pas mais lors d un séjour en Amazonie on n utilise que ça !
Ah oui exactement avec le manche en cuir ! Pour moi quand je dis serpe ou serpette c est finalement plus fermé proche d une faucille…
Mais c est mon patois local qui n est pas précis.
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J’utilise également une goyarde, elle trouve bien sa place dans la doublure du sac à dos et c’est bien polyvalent. Dans les pentes raides avec arbres ou arbustes, tu peux t’en servir pour crocheter les troncs et tirer dessus pour te hisser, pratique …. Tu peux la lancer également, elle plante quasi systématiquement, si des fois ton frigo est vide ….
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Sécateur et gants en cuir. Et petite scie pour les branches plus grosses et les troncs tombés par les tempêtes.
Les ronces sont souvent emmêlées avec des arbustes ou d’autres ronces, juste les couper à la goyarde ne change pas grand chose.
De plus, il faut les déplacer de qq mètres à un endroit où elles ne touchent pas le sol (sur des arbustes), sinon elles risques de reprendre racine direct.
Pour élaguer les arbustes qui lancent des branches en travers des sentiers, je pense qu’avec une goyarde on fait du sale boulot. Je n’ai jamais réussi à faire du bon boulot avec une goyarde, j’ai toujours été obligé de reprendre derrière au sécateur => autant utiliser directement un sécateur, on gagne du temps (et du poids dans le sac).
Pour information, un sentier correctement entretenu c’est 1,5 m de large et 2 m de haut sans aucune branche ni ronce, pour pouvoir trottiner en descente sans accrocher les mains (on écarte parfois les bras pour l’équilibre), ni se prendre une branche dans un œil (particulièrement au crépuscule ou de nuit).
Il faut aussi nettoyer le sentier de tout le bois mort de diamètre supérieur à 5mm. Y compris le bois mort en amont du sentier (sur 1-2m), qui se retrouvera sur le sentier qq semaines plus tard.
Car une branche au sol finit par se briser en bouts de 10-20 cm , qui sont propices à de belles boîtes (avec trauma crânien posdible) lorsqu’ils sont perpendiculaires au sentier, sous des feuilles, et quand le pied roule dessus en descente.
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Oh là là quelle tristesse ces « normes » pour des sentiers…
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Je note l’idée du sécateur, c’est plus compact.
Par contre je ne parlais pas d’un entretien de sentier mais plutôt franchir les murs de ronces (et pseudos lianes) ou d’églantiers et autre qu’on rencontre dans certains sous-bois ou friches. L’idée c’est juste de se frayer un passage rapidement sans forcément faire de la dentelle.
Oui mais c’est dans ce milieu « hostile » à l’homme qu’il y a un maximum de vie animale. Autour de chez moi, c’est ce type de végétation et les arbres morts que je préserve au maximum pour cette raison… et pour éviter le vététisme et la randonnée pédestre hors piste c’est très efficace. Alors les sécateurs ne sont pas les bienvenus comme dans le communal limitrophe.
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Si la végétation gêne à ce point ya qu’à aller ailleurs en effet…
J’ai déjà été très gêné par la végétation et encore plus en zone méditerranéenne où elle est autrement plus agressive qu’en Haute Savoie mais jamais il ne m’est venu l’idée de la détruire pour passer mieux .
C’est sans doute différent en forêts tropicales où ya pas trop le choix.
Je comprends vos points de vue Christian et pasinvite et j’y adhère complétement si vous me connaissez un minimum. Là c’est pour des cas particuliers où il n’y a pas de passage d’animaux (suffisamment grands) au travers, et passer ailleurs n’est pas envisageable (et pourtant j’aime assez les galères pédestres).
Pour contextualiser, c’est pour accéder à des carrières ou des affleurements rocheux où il y a des minéraux/cristaux. Et pas forcément en Haute-Savoie. L’homme ne fréquente plus ces terrains et les animaux trop rarement pour créer des passages, d’où mon besoin.
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Si ça se trouve, des animaux vont pouvoir passer grâce à tes débroussaillages
Par chez moi, il y a des sentiers (pourtant balisés et indiqués sur les cartes) qui sont très peu utilisés.
Souvent en hiver, des arbres tombent en travers, et au printemps/été des ronces y poussent.
Pour dégager j’utilise une cisaille de jardin, un sécateur télescopique et une scie de jardin. Des outils basiques de jardinage, quoi.
Pour moi une serpe est plus efficace pour les ronces, et une machette meilleure pour les branches et les grosses lianes, à voir en fonction du biotope local.