Compte tenu de mon usage occasionnel de Parisienne, je suis fidèle à Beal, que d’aucuns disent pourtant plus fragile pour un usage intensif.
Au départ (1998-2009) une Cobra II 8,6mm de 100m bicolore avec traitement dry, utilisée les 5 premières années en falaise et GV, puis renouvelée, l’ancienne ayant été coupée en deux brins de 50 m pour usage glacier et courses d’arête.
A la suite d’un problème d’épaule en 2009, j’ai cherché à alléger et opté (2009-2016) pour une Iceline 8,1 mm de 100 m bicolore pour la GV et la falaise (un peu chiant pour les couennes, mais bon), même si ce n’est pas son usage. Même système pour le glacier : Iceline 50 m, utilisée à simple.
L’Iceline, pour le rocher, est très fluide, très agréable, mais reste fragile.
Avec l’arrivée des « triple normes », j’ai eu une Millet Absolute TRX 9 mm en 50 m (2016-2023) pour la montagne : plus costaud, mais elle avait tendance à toronner méchamment et elle a mal vieilli.
Elle finit sa carrière comme main courante sur le toit de mon immeuble.
Finalement, Beal Opéra 8,3 mm, deux brins de 50 m, qui permettent de tout faire (couenne, GV ou montagne).
J’ai repris un brin supplémentaire de Beal Opera 50 m spécifiquement pour le glacier, car ce type d’utilisation marque plus la corde (elle vieillit moins bien qu’un brin GV identique). J’en suis satisfaite et retrouve un peu les sensations de la Cobra II, mais avec l’avantage de l’utiliser à simple en couenne, avec quelques précautions d’adaptation du système d’assurage (s’agissant d’assurer à simple avec du 8,3 mm).
Petite réserve : l’Opéra à double manque de fluidité pour descendre en rappel avec le Reverso 5 au bout d’une longe. Du coup, je dois utiliser le Reverso 3 pour la GV.