Justement, il y a un sentier balisé sur les crêtes.
Randonnée: le massif du Cagire interdit pour l’hiver
Justement, une victime ou ses ayants-droits peuvent toujours se voir opposer une faute, s’il est possible de déterminer que la victime n’a pas recueilli les informations nécessaires permettant de vérifier, au préalable, l’état de l’itinéraire et par conséquent, le caractère déraisonnable de sa prise de risques au regard de ce qu’un expert estimerait être « une bonne pratique ».
S’il y a eu 2 morts en moins d’un mois, il est clair que le pratiquant raisonnable changerait d’objectif, que le maire ait posé des panneaux ou non pour avertir des risques.
Encore une fois, un espace naturel est un espace « sans maître » : le maire ne devrait pas pouvoir en assumer la garde comme il assume la garde d’un trottoir ou d’un square.
Les GR sont aussi des itinéraires balisé mais si je me fais prendre dans un avalanche où je dévisse sur neige dur quelque part sur le GR54 au find fond des Écrins, c’est pourtant à cause de mon erreur. Ce que je ne comprends pas c’est qu’on interdit ce sentier là qui n’est pas plus dangereux que des milliers d’autres sentiers des Alpes et des Pyrénées.
Réglementation mal faite ou formation insuffisante des élus de petites communes ?
A-t on déjà eu un maire jugé pour un accident de montagne sur sa commune ?
Rien.
Plainte classée sans suite.
Ce sont 2 morts en 1 jour, le 1er de l’an alors que les alertes ont été lancés à partir du 30/12 par tous les services de secours en montagne et relayées sur les médias locaux (radios, journaux) sur les conditions du moment et que les chainettes de trail ne suffisaient pas pour aller en montagne et qu’il fallait s’équiper de crampons et piolet et se former.
Ah, donc le maire a pris cet arrêté pour rien ? C’est étonnant.
Ça ne serait pas la première fois.
Tiens, rien qu’un exemple:
Sinon:
Alors les arrêtés de « couverture » des maires, il y en a à la pelle.
Parapluie juridique. Le maire s’en fiche que ça emmerde des randonneurs qui pour la plupart ne sont pas de sa commune, pourquoi il se priverait ?
Les exemples sont légions !
Les sites de grimpe autour de la bastille sont interdits depuis… 2011
Le col de la faita en vtt… à cause d’un accident mortel datant de mathusalem… pourquoi pas interdire un autoroute au moindre accident ?
Le plus drôle, c’est le roc de Toulau dans le vercors, interdit l’hiver, alors que c’est une pente comme il y en a des milliers… et que les 3 quarts du temps il n’a même pas de neige !!!
Titre modifié, car c’est le massif entier du Cagire qui est interdit.
« Jusqu’au 31 mars » sur la commune de Boutx, et « jusqu’à nouvel ordre » sur les autres communes concernées.
Voir les arrêtés ici.
Au Chorum Clot Devoluy c’est l’inverse:
2 chutes à ski mortelles rapprochées dans l’aven.
La mairie instruisit l’opportunite de signaler cette grande faille juste en bord de chemin, fort parcouru par temps de neige de brouillard, été hiver, etc…
Je leur ai écrit qu’il fallait aussi compter les presque accidents ( 2 au moins mon beauf et moi à 15j d’intervalle, peu après ces drames).
Après instruction et moult conseils d’avocats, la mairie a conclu qu’il fallait pas baliser.
- le balisage pouvait être enseveli sous la neige, prendre la foudre, se dégrader, etc
Et la mairie devenait responsable en cas de défaillance - ya 500 chorum (avens) ds le Dévoluy, si on commence à en signaler un.
Donc ce maire pyréneen est mal conseillé.
Si l’arrêté affiché est emporté par le vent, qu’il est prouvé que le garde champêtre passe pas vérifier l’affiche 3fois par jour, il est fort mal barré en cas de pépin.
Un maire de petite commune devrait donc raisonnablement défrayer un avocat pour instruire l’autorisation, un avocat pour l’interdiction, et un avocat arbitre.
Bien baliser, pour moins …baliser, c’est pas si évident.
Nos élus locaux ont bien du courage !
Euh… L’adage « Nul n’est censé ignorer la loi » est-il transposable aux arrêtés municipaux… ?
Il ne risque absolument rien (à part le ridicule).
L’affichage est obligatoire.
2 morts le même jour mais quelques accidents avant au même endroit les jours précédents.
Sur la même crête, un évacué en barquette après 150m de chute, une skieuse qui a fait pareil qui s’en sort miraculeusement avec un seul doigt cassé, des randonneurs en difficultés évacués…
Bref puisque les gens ne veulent pas comprendre, la seule solution, c’est l’interdiction.
Obligatoire sur le lieu tenant à l’interdiction ? Ou obligatoire seulement en Mairie ?
Ce « débat » est absurde.
Les 2 randonneuses décédées au Cagire avaient une expérience suffisante et étaient correctement équipées (crampons-piolet). Comme des centaines d’autres pratiquants chaque week-end dans les Pyrénées et ailleurs.
Esr-ce qu’on imagine le maire de Chamonix interdire (je ne vois même pas comment) une face nord ou un couloir parce qu’en 2 jours il y a eu dedans plusieurs accidents successifs dans ces itinéraires d’alpinisme ? Un alpiniste est censé connaître et accepter les risques de sa pratique; en droit, je ne vois aucune raison qui permette de penser le contraire pour un randonneur équipé correctement qui va en montagne l’hiver. 2 décès ne prouvent pas le contraire.
Avec ou sans arrêté municipal, aucun des maires concernés ne serait mis en cause en cas de décès sur le massif du Cagire; la seule conséquence serait un refus de prise en charge des assurances pour cause d’arrêtés municipaux (et encore, je serais curieux d’avoir la position du CAF et de son assureur à ce sujet).
En plus, l’un au moins de ces arrêtés (celui de Juzet) pourrait être considéré comme illégal: les activités interdites sont « toutes activités de pleine nature » incluant notamment la randonnée pédestre (qu’est-ce qui distingue le « randonneur » du simple « promeneur » ?). Ça revient à une interdiction totale de faire quoi que ce soit, et ça, le droit administratif n’aime pas.
Je passe, en ce qui concerne le maire de Boutx, sur l’hypocrisie de la chose: il ne lui viendrait jamais à l’esprit de prendre un tel arrêté si c’était arrivé en face, côté Tuc de l’Etang et… station du Mourtis.
Trouvé ça là
La publication et l’affichage de l’arrêté :
Les arrêtés seront affichés :
- en mairie
- à chaque extrémité des sections déviées ou faisant l’objet d’un alternat de circulation pour les arrêtés
temporaires- et publiés au recueil des actes administratifs de la préfecture
C’est pour les routes