Merci pour le chouette récit Bertrand !
Racontez votre ascension du Mont-Blanc!
Merci pour ce beau récit, Bertrand, pour le contenu comme pour l’écriture : il est aussi passionnant que celui de la Meije !
j’aime bien ton récit Bertrand. bien écrit
Je crois que l’on a tous plus ou moins commencé comme ça.
Posté en tant qu’invité par elbilloutte:
et puis c’est tellement plus rigolo quand ça ne se passe pas comme prévu…
c’est souvent ce que je retiens le plus…finalement c’est ça l’aventure!
(du moment que l’événement non prévu reste dans la limite du raisonnable bien sur…)
, j’ai pensé qu’il n’y avait pas meilleur topic pour apporter cette modeste contribution sur ce qui reste une formidable première pour moi aussi !
Amicalement,
PA
http://www.youtube.com/watch?v=Bg9RPc9xpSA&list=UUUtPJdwAVHrXTRjrJAcg-7g
Posté en tant qu’invité par figolu:
Pierreantoine, tu as un don pour le reportage, digne d’un cinéaste pro.
Effets spéciaux, illustration musicale, flashback, émotions, tout y est.On sent que le grand Blanc a été une étape importante dans ta vie, dans ta propre construction.Bravo à toi aussi !
(va falloir instaurer le Grand Prix de la vidéo amateur de montagne ou du récit de montagne.Y’a de sacrés talents ! )
Posté en tant qu’invité par claude G:
4 août 1991 16H00 : un husky au sommet du Mont-Blanc
Après une première expérience laborieuse 2 ans auparavant, nous revoilà au sommet après une ascension toute en douceur par les 3 monts. Départ de Chamonix par la benne de 7h30, montée tranquille sans la foule de l’arête des Bosses et à 15h, le sommet pour nous seuls : 1 guide et ses 2 clients.
Vous pouvez prendre le temps de faire toutes les photos il n’y a pas d’inconnu sur le cliché.
Vers 15h30, il est temps de repartir pour rejoindre le refuge des Grands Mulets où nous avions pris soin de réserver.
Arrive alors un groupe étonnant : un couple d’alpinistes, rien d’extraordinaire jusque là, mais la dame a trouvé un moyen efficace pour monter en réduisant ses efforts. Elle a accroché à son baudrier une longue laisse au bout de laquelle un husky est manifestement heureux de faire le travail. Étonnement de notre part, mais il semble que l’attelage ait très bien fonctionné pendant la montée. Quelques photos pour immortaliser l’instant et nous reprenons notre périple pour le refuge où nous arrivons à 18H30 pour l’apéro et le repas du soir.
Le couple arrivera bien plus tard car le chien veut aller aussi vite en descente qu’en montée. De l’aveu même de sa patronne, ce fut une belle galère.
Cet horaire complètement décalé m’a paru une bonne solution pour un tas de raisons : très bonne nuit de repos à Chamonix dans son lit, une course avec le soleil toujours présent, aucun embouteillage au Maudit qui passait sans corde fixe, le sommet pour soi tout seul, une nuit très détendue aux Grands Mulets puisque la course est presque finie, une petite grasse mâtinée possible au refuge, un retour reposé à Chamonix.
je devait faire VN sur un horaire classique mais il en fut autrement, lors de l’ascension du couloir sous le gouter, une personne (montant seule) est décédée après avoir dévissé suite a une chute de pierre. Du coup en arrivant vers 15h au gouter on était un peu sous le choc et on a pris la décision de continuer on est arrivé au mont blanc pour le coucher de soleil. Descente a la frontale, arrivé au refuge vers minuit, on a dormi sous les tables en attendant le petit dej puis on s est couché vers 2hrs dans des dortoirs vides. grasse mat puis descente, on aura croisé personne au sommet.