Questions au Sujet UF1 AMM
[mode digression ON]
Moi aussi, je suis d’accord avec toi !
[mode digression OFF]
Et en profiter pour montrer à l’un ou l’autre « couillon » les limites du GPS (Comme du reste, bien entendu), c’est trop demander à un pro? Il n’y a vraiment que des « promeneurs/moutons » que tu emmènes en montagne?
Perso, ce sont mes couillions d’élèves, dans un autre domaine, qui m’ont amené à me poser pas mal de question assez fondamentales, jusqu’à remettre en question quelques certitudes un peu trop hâtives.
« Donnez-moi une phrase de n’importe qui et je me charge d’en extraire de quoi le faire pendre ». Citation parfois attribuée au Surintendant Fouquié qui résume parfaitement la méthode assez minable qui consiste à détourner le sens général de propos pour se donner le beau rôle et poster une phrase sans rapport avec l’objet du post initial.
Tout le monde (à part celui qui fait semblant) aura compris le sens de mon propos, relatif à la présence du GPS comme élément de sécurité, sujet de la discussion. Quant au travail de l’accompagnateur et surtout sa déontologie vis à vis de ses clients, elle est directement en rapport avec sa capacité de vivre (ou pas) de son métier.
Par analogie, dire que certains guides engrangent la plus grande part de leurs revenus en enchaînant des Vallées Blanches et des Mont-Blanc en mode « promène-couillon » n’est insultant ni pour le guide qui n’en demeure pas moins un professionnel y compris dans ces courses, ni pour le client qui paie une prestation, un service et un évident confort en matière de sécurité voire de sérénité.
B.A.
Sans refaire un post pour ou contre le GPS, j’apporte un témoignage sur mon utilisation pro aem.
J’ai commencé sans, j’en ai acheté un le jour où je suis parti faire des raids en raquette dans des endroits peu connu. Le GPS ne m’a jamais « sauvé », mais offre une grande tranquilité d’esprit qui permet de surveiller le groupe, la neige…et m’a permis de maintenir un itinéraire" par le haut" alors que sans gps je me serais replié en fond de vallée.
De nombreux client sont équipés, et çà fais bizare de sortir la carte et la boussole avec le gars derrière qui te controle au GPS!(vécu par un collègue)
Pour les clients, tu es un « expert », qui connait tout les outils d’orientation, et on te demande souvent ton avis.
J’utilise également le GPS sur des produits séminaire ou course d’orientation amélioré, ou sur des formation GPS.
En cas de secours, les pilote d’hélico aprécie que tu donnes des coordonnées GPS (en degré minute seconde).
Enfin, pour maitriser l’outils, il faut « jouer » avec au quotidien, même dans les sorties « promène-couillon » cité plus tôt.
Si tu as un smartphone, il y a oruxmap qui marche super bien, mais tu as moins de fiabilité/autonomie lié à l’appareil.
Posté en tant qu’invité par ben10:
De toute façon je ne m’imagine pas emmener du monde en circuit sans GPS. Et puis comme tu dis ça fait partie de l’orientation « moderne ».
Comme prendre les relevés météo ou le BRA sur internet…
Et sinon vous avez quoi comme GPS « pro » ?
[quote=« Damien 38 73, id: 1621094, post:25, topic:143162 »]En cas de secours, les pilote d’hélico aprécie que tu donnes des coordonnées GPS (en degré minute seconde).
Enfin, pour maitriser l’outils, il faut « jouer » avec au quotidien, même dans les sorties « promène-couillon » cité plus tôt.[/quote]
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A. Il faut jouer avec … parce que c’est en forgeant que l’on devient forgeron, et que c’est en « jouant avec » que :
- on s’approprie l’outil
- on découvre ses limites éventuelles
- on découvre - avant tout - les erreurs « humaines » les plus fréquentes.
- on apprend finalement à en utiliser tout le potentiel.
B. Pour en avoir parlé avec des secouristes « aéroportés », ils (les pilotes, les secouristes et « dispatchers ») sont parfaitement capables d’utiliser tous les systèmes de coordonnées (y compris donc les coordonnées UTM) et pratiquement tous les systèmes de référence.
Le moindre gps de rando sérieux à 100 € peut le faire … (eTrex 10 et ses prédécesseurs basiques depuis plus de 10 ans).
Comme tout le monde, ils (les secouristes) ont plus vite fait de reporter sur leur cartes papier éventuelles (ne fût - ce qu’à titre de « vérification » visuelle) des coordonnées métriques wgs84 qui correspondent en pratique au quadrillage bleu des IGN 25.000ème. Pas pour rien que les boussoles à plaquette ont en général un quadrillage « étudié pour ».
L’important est de ne pas se tromper de système géodésique quand on lit/transmet les coordonnées.
Normalement, les cartes IGN modernes sont quadrillées dans un système français de coordonnées très proche (<1m) du WGS84.
Et donc, normalement, l’utilisateur d’un GPS en France règle son appareil en WGS84.
Cependant, certaines cartes récentes belges, (italiennes ?) et espagnoles sont encore en ED50.
(Système de coordonnées européennes de l’après-guerre, avec un "repère 0X 0Y particulier)
La génération précédente des rando-éditions françaises était encore en ED50.
Là, on est à plus de 200 m d’écart sur un « positionnement », en France/Belgique, selon la référence du positionnement. (Si votre GPS semble en erreur de 200 m environ, pensez-y!)
Si le GPS vous a été prêté par un formateur un poil taquin, pensez y!
Pour l’Italie, je ne sais pas, il y a intérêt à bien lire les infos sur la carte, si on les trouve, et même à « vérifier » sur un repère connu et précis … *
Si on transmet en situation d’urgence des coordonnées GPS, il est amha prudent - en règle générale - de préciser « WGS84 » ou « ED50 » ou un autre repère exotique si c’est le cas selon le règlage du GPS, selon le système de référence de la carte. A défaut : préciser le type de carte utilisée si les coordonnées sont lues sur la carte.
(Comme d’hab les british ont des systèmes « bien à eux »)
Ceci est aussi important si on lit les coordonnées depuis la position déterminée sur la carte papier.
NB : ce n’est pas le sujet ici … mais on peut aussi s’amuser à paramétrer un GPS moderne en coordonnées Lambert suivant les paramètres appropriés … just for the fun!
(Comme on peut tracer la grille Lambert passant par les petits croisillons … en utilisant les bons paramètres, bien entendu).
Pratique sur certaines cartes, ou extraits de cartes de l’ign, non labélisées « GPS compatibles » telles que certaines cartes du géoportail pour les Vosges …
(Question de « droits d’auteur » avec le Club Vosgien."
- un « jeu » d’orientation moins pire que les autres :
- repérer sur les cartes IGN l’existence de bornes géodésiques dans les environs (il en existe de différents types)
- les trouver (avec ou sans gps, suivant le challenge que l’on se donne)
- prendre leurs coordonnées au GPS d’un seul coup, du genre « mark waypoint »
- prendre leurs coordonnées sur une ou plusieurs séries de mesures moyennées (Average WP)
Pour avoir au final une position vraiment précise, il faudrait prendre quatre positions moyennées sur 5 à 10 minutes, à 6 heures d’intervalle …
De préférence en hiver, parce que l’ionosphère est moins perturbée.
Bon amusement, il y a bien des choses à découvrir, autant en pratique qu’en théorie.