Comme dit plus haut le lieux de pratique ne peut pas être une limite.
Concernant l’altitude il faudra refuser cette sortie qui se déroule en bordure de mer, malgré les apparences,
Si le VTT montagne consiste à porter son vélo sur un sommet et à essayer de rester dessus à la descente, c’est un peu restreint comme domaine d’activité, et je ne vois pas trop pourquoi on continuerait à parler de VTT Montagne pour une pratique qui se rapproche plus de la randonnée pédestre.
Voir, par exemple parmi bien d’autres du même registre, un compte-rendu de sortie avec en illustration, la belle image du vététiste sur son vélo pédalant en direction du col de Bessac Déré avec en fond le Bec de la Traversière, peut créer un doute sur la praticabilité réelle de l’itinéraire. Après la photo, pour l’avoir vu en direct, le vélo retrouvait vite sa place sur les épaules du « redevenu randonneur pédestre » pour une bonne heure de marche encore.
Pour la descente versant S après un passage scabreux non évident sur névé au départ, une bonne partie relevait plus de la pratique du « trial montagne ».
Personnellement je ne voudrais pas que le VTT montagne colle trop à ce type de parcours très sélectif, réservé aux vététistes presque hors normes qui ne voient dans le vtt que l’attrait de la difficulté technique à la descente.
Du VTT montagne il est possible d’en faire sur des terrains « ballonés » type vosgien, au travers de grands espaces pas vraiment plat type Jura, Massif Central…
Concernant le critère route goudronnée il ne faut pas oublier que celle-ci peut être un bon moyen de boucler un circuit qui reste souvent dans le cadre d’une randonnée pédestre une simple traversée avec vacation voiture.
Le pourcentage limite reste donc assez difficile à déterminer. Il faut prendre en compte aussi que le pourcentage distance peut être disproportionné par rapport à un pourcentage temps, 5km sur route c’est I/4h environ pour un parcours de 30 km effectué en 4h au total.
S’il faut vraiment définir une limite je verrais plus un ratio dénivelé / distance, Le VTT restant un vélo, par définition, pour une pratique hors des routes goudronnées, il ne devrait pas avoir de confusion avec le cyclotourisme sur route.