C’est bien ça, ils avaient des colliers à pointes (ce qui rajoute au côté impressionnant du truc). Après coup je me dis que si je les avais rencontré au moment de descendre j’aurais du faire un sacré détours pour rejoindre Esparron.
Problèmes de cohabitation entre patous et randonneurs
Photo trouvé sur Google du secteur l’Oratoire
La légende qui se trouve en bas de la photo (trouvé sur altituderando.com): « En fait il faut lire « Attention Bergers armés »…« Attention Loups » ne veut rien dire, en effet le loup gris des Alpes n’attaque pas l’homme…sauf dans les légendes urbaines ! »
Ca devient n’importe quoi cette affaire de estives et de loups etc…des écriteaux de ce type devrait être interdit dans un état de droit.
Hélas, les règles sont si souvent bafouées en France avec des haussements d’épaule.
Ce mardi matin vers 9h environ, En montant à l’alpage de Tardevant afin de rejoindre la crête pour aller à la Mandallaz je me suis fait charger par 2 patous près du chalet de Tardevant un mâle et une femelle : j’ai tenté de passer plusieurs fois sans succès et j’ai abandonné
J’ai adopté le comportement demandé pas d’agressivité pas de geste avec les bâtons rien n’y a fait
Il y avait ces 2 patous plus 2 jeunes patous qui sont venus aussi et 2 border qui eux n’ont pas bougé ni aboyé
J’ai appelé à plusieurs reprises vers le chalet visiblement occupé car fumée provenant de la cheminée mais aucune réponse
Pour cette randonnée au départ de l’arblay on utilise en partie le sentier référencé n 37 par la mairie de Manigod qui passe à proximité de ce chalet…
Je suis partisan de mettre la pression sur l’état par une action en justice.
Est ce que vous savez si une association aurait déjà entamé ce type de démarche ?
Sinon j’enverrai un courrier à ce sujet à quelques fédérations (FFR,FFME,…).
J’ai eu le même genre de problème… mais à la descente : trop tard pour faire demi tour et remonter… la bergère m’a pourtant vu, sur la GR, me diriger vers son troupeau et son chien. Elle n’a pas répondu à mon salut cordial et encore moins mis en garde ou conseillé un comportement. Quelle engeance !
(Petit aparté : l’hybridation, c’est la nouvelle marotte des anti-loup à court d’arguments, mais leurs chiffres sont fallacieux. Voir cette note récente de l’ONCFS : https://www.ferus.fr/wp-content/uploads/2018/07/communique_ONCFS_hybridation_loup.pdf Moins de 2% d’hybrides en France, ce qui est apparemment proche de ce qu’on trouve dans d’autres pays d’Europe.)
Sauf que dans ton article mis en ligne, il traite de divergences de résultats de 2 laboratoires, l’un missionné par l’Etat, l’autre par les éleveurs et élus locaux en raison de méthodes différentes de prélèvement. Un troisième laboratoire donnerait il un autre résultat ?
Ces divergences prouvent que m^eme pour une étude qui pourrait présenter un caractère scientifique/rationnel par rapport aux sciences sociales, le résultat est lié aux hypothèses de recherche de départ selon ses stratégies, les enjeux, etc.
Le communiqué précise que « l’ONCFS n’arrive pas à obtenir de description précise des méthodes d’analyse utilisées par ForGen, de telle sorte qu’il est impossible pour un autre laboratoire de les comprendre en détail et d’éventuellement les reproduire. De même, aucune description précise des résultats obtenus et des modalités d’interprétation n’a pu être obtenue. » Et « L’ONCFS s’est efforcé d’obtenir du laboratoire ForGen une description précise et reproductible des méthodes employées et des résultats obtenus, conforme aux pratiques en vigueur dans la communauté scientifique internationale. Après six mois d’échanges infructueux, l’ONCFS se voit au regret de constater que ce laboratoire ne souhaite pas qu’il soit possible d’expliquer les divergences de résultat ». La crédibilité du 2ème laboratoire en prend un coup je trouve.
Par ailleurs je ne vois pas pourquoi l’Etat, à travers l’ONCFS, voudrait passer sous silence un problème d’hybridation s’il existait, étant donné que ça lui donnerait un bel argument pour abattre plus de loups L’ONCFS n’est pas une association de protection de la nature et me paraît bien plus neutre du point de vue des données tangibles qu’un collectif d’éleveurs qui ne cache pas son biais.
Je n’en sais rien de son intér^et à masquer certaines données. Depuis presque 20 ans que les patous sévissent dans les alpages, j’ai été surprise de constater souvent l’omerta sur certains faits par les autorités locales ou étatiques (gendarmerie, parc régional ou national, mairie, conseil général et régional). Mon dernier mail dénonçant des postures d’éleveurs et de patous dignes des caids des cités urbaines avec leurs pitbulls remonte à 2009.
Bombe à poivre + coup de pied dans la truffe.
Si la bergère gueule, propose-lui le même traitement.
Expérimenté, efficace.
Ce qu’il faudrait surtout c’est que les randonneurs gueulent aussi fort que les bergers. Aujourd’hui ce n’est pas le cas. Et bien sûr la voix d’un « touriste qui se promène » ne porte pas autant que celle d’un berger implanté localement. Mais à force, l’Etat sera bien obligé de reconnaître qu’il y a un problème, première étape, puis de s’y pencher, seconde étape. À nous tous de nous faire entendre (sur ce forum, c’est un début) pour que ce ne soient pas une succession d’accidents qui finissent par obliger l’Etat à prendre la pleine mesure du problème.
Il n’est pas tout à fait vrai de dire que l’Etat ne se soucie pas de la cohabitation.
Pour ceux qui se trouvent/rencontrent des chiens en Savoie, une enquête est lancée par la préfecture, le département, la société d’économie alpestre et l’agence alpine des territoires de Savoie (=ex-CPIE Savoie). Elle vise à recenser les expériences des pratiquants de la montagne, qu’elle soit positive ou négative.
Ca se trouve ici.
Et pour voir le flyer, c’est là.
Reste à voir ce qu’il va en sortir…
Tu as réellement menacé la bergère de lui mettre un coup de pied sur la truffe et de l’asperger de bombe au poivre?
La galanterie se perd!
Monsieur Charles : Dans une situation tendue, quand tu parles fermement avec un calibre en pogne, personne ne conteste. Y’a des statistiques là-dessus.
Jean Gabin, Mélodie en sous-sol (1963), écrit par Michel Audiard
Pour la galanterie … on doit penser à la même.
En effet c’est un début. Merci pour l’info.
Si c’est vrai, il faut adopter la seconde attitude : spray au poivre.
Edit : oups, pardon, je répète une réponse déjà apportée.
Et si on se déguisait en moutons ?
Par exemple avec un pantalon et un sweat en peau de mouton, avec l’odeur et les bêlements qui vont bien… ah oui et la tête aussi… on aurait un peu chaud quand même… et le risque alors ce serait que les border collies nous rassemblent dans le troupeau
On n’est pas tous déjà des moutons?
En tout cas, quand j’examine les résultats des élections, on est en droit de se demander pourquoi les patous ne nous gardent pas tout simplement dans leur troupeau.
bééééééééééééééé oui!