Qu’il soit avec lui depuis le début de l’été ne veut pas forcément dire qu’il a plus d’affinités avec lui qu’un simple randonneur.
J’espère que les bergers réagissent quand ils ont à faire avec des patous mal éduqués qui leur sont imposés, mais ce n’est pas forcément évident de refuser du boulot ou d’imposer ses conditions.
Problèmes de cohabitation entre patous et randonneurs
J’ai l’impression qu’il y a aussi des patous déserteurs. En descendant de l’Aiguillette du Lauzet il y a une petite quinzaine, on en a vu un tout seul, sans troupeau alentour, confortablement allongé à l’ombre d’un rocher. Il a vaguement aboyé de loin, mais n’était pas enclin à renoncer à la suite de sa sieste. Ce qui nous a étonnées, c’est l’absence totale de troupeau…
C’est ce que les éleveurs entendent de la part d’une partie du public quand ils ou elles se plaignent des pertes dues à la prédation: « oui, mais vous êtes remboursés, alors ne vous plaignez pas ». On peut donc comprendre leur réaction un peu épidermique.
C’est même le cas général.
Ça marche très bien pour celui qui l’utilise. Par contre, ça va barder pour le prochain bipède que le patou associera alors à une véritable menace. Il faut éviter de se lance là dedans sans avoir éduquer les randonneur à leur utilisation, pour éviter d’empirer le problème, et aussi car on aura aussi de belles séries d’accidents de gens qui s’en mettent plein la gueule Par ailleurs, en attendant, les modèles à ours sont interdits en France.
Ca me semble évident. Tout comme les autres randonneurs (des humains, donc) sont sans doute une menace bien plus sérieuse (par ex. suite à des altercations avec des voisins de picnic trop bruyants…)
Oui. Certains éleveurs cherchent ce type de profil « chasseur de loups ».
Bonjour,
Pour Info: Note du Parc des Ecrins:
Malgré le respect des bons gestes, votre rencontre avec un chien de protection des troupeaux ne s’est pas bien déroulée ? Faites part de l’incident via ce formulaire en ligne https://framaforms.org/mon-experience-avec-les-chiens-de…
Votre retour permettra aux services pastoraux et aux services de l’État d’intervenir localement.
En cas de pincement ou de morsure, n’hésitez pas à signaler l’incident aussi en maison du Parc, office du tourisme, gendarmerie…
Fabien Thibault - PNE
Bon c’était de l 'humour je n’étais pas sérieux
Il y a des études sérieuses là-dessus ?
Parce qu’on pourrait tout aussi bien penser que le chien n’ait pas envie de recommencer deux fois l’expérience du spray et qu’il associe bipède = à éviter (un peu sur le même principe des colliers à impulsion électrique qui sont largement utilisés il me semble)
le chien oublie, si la punition négative n’est pas reproduite de temps à autre. La punition n’est jamais un mode d’apprentissage chez le chien
ce sont des mécanismes qui s’acquierent les 3 premiers mois pour la vie (imprégnation humain et acquisition de la morsure inhibée), c’est pour ça que le projet de loi prévoit des moyens plus important pour le dressage des patous dans le cadre de leur élevage (élevage de la race patou).
Le dressage par la punition négative n’est pas un mécanisme qui permet de mémoriser pour le chien, il faut rediriger le chien sur un comportement désiré pour qu’il comprenne ce qui est attendu.
Un chien ne doit pas attaquer l’homme, sinon c’est un chien malade.
Donc agresser un chien trop souvent n’aura soit plus d’effet, et il est suffisamment vif pour échapper à la punition et comprendre ce qu’est une bombe au poivre, c’est pourquoi taper ou punir un chien n’est pas une méthode recommandée car il n’acquiert pas le comportement attendu. c’est au maître de l’amener au contact des gens et de lui apprendre à être sociable.
Je ne sais pas s’il y a des études sérieuses, mais ça me paraît hautement crédible. Il y a des expériences avec des chiens tabassés à coup de bâton et qui sautent à la gorge du premier venu qui a un bâton. J’ai eu un chien (qui avait été abandonné et avait grandi dans la rue et qui lorsqu’il voyait un autre chien ou chienne à un km lui fonçait dessus et c’était pas pour rigoler (ça m’est arrivé deux fois au début où je l’ai eu, ensuite j’ai pris les précautions indispensables pour que ça ne se renouvelle pas), quand il avait peur il attaquait. Peut-être qu’un petit chien n’aurait pas la même réaction, je ne sais pas.
oui il y a des études très sérieuses sur le dressage et l’éducation canine, et il n’y a plus grand chose à apprendre de nouveau.
la violence et la peur ne font que renforcer une mauvaise attitude et il n’y a pas plus dangereux qu’un chien craintif
on utilise la méthode négative que pour accélerer l’apprentissage par la méthode positive et l’immense majorité des vétérinaires sont contre la méthode négative ou punitive.
Les vétérinaires sont assez clairs sur le sujet, un chien est un chien.
une race c’est un chien moins parfait car il est souvent décrit un comportement légèrement déviant de ce qui est attendu d’un chien, et la résultante uniquement d’un problème de sélection.
il y a une littérature abondante de docteurs en médecine vétérinaire et éthologue.
Ce qui est mal perçu, c’est que l’humain ne doit pas être mal perçu par le patou, juste accepté et la bombe poivrée est une réaction à une morsure pas le fait qu’un humain = bombe poivrée.
le chien est l’ami de l’homme , pas une espèce distincte, ce ne sont que des problèmes soit de chiens déviants, soit de chiens non imprégnés humain.
il existe la méthode semi positive qui utilise une sanction très faible avec une grosse éducation positive, juste pour favoriser le déclic d’apprentissage pour les chiens les plus difficiles.
Le chien apprend par amour pour son maître, donc la bombe poivrée, c’est en cas d’urgence absolue pour une fois puisque ce n’est pas suffisant pour qu’il retienne quelque chose et qu’un chien qui mort, c’est un chien anormal. il ne mort pas les brebis qu’il garde, ni les enfants du berger, ni ses congénères, c’est pas si bête que ça, c’est uniquement un chien mal dans sa peau. Le problème actuel, c’est que les éleveurs n’ont pas le temps d’amener le patou qui a des problèmes comportementaux chez un dresseur pour le rattraper, rien d’autres, et si le chien n’est pas abattu, c’est qu’il n’est pas considéré comme dangereux, or on euthanasie des chiens qui ont mordu en ville pour moins que ça.
D’après ce que je lis, il y a surtout une très mauvaise image du patou, et un comportement totalement inadapté de l’humain à ne pas laisser le patou faire son travail, c’est à dire renifler et rester calme sans bouger. J’ai l’impression que les gens pensent d’office qu’ils vont attaquer et se mettent en posture défensive. j’ai croisé des centaines de patous, il ne m’est jamais rien arrivée, ni à moi, ni à mon chien et souvent ils n’ont pas bougé car souvent ils sont allongés et attendent que la journée passe. Si je vois un chien qui a le feu au cul, je fais demi tour ou je vois si le berger me fait signe que je peux passer sans crainte. Après ça aboie, le fait qu’il aboie et accourt vers vous, c’est normal.
Puis il y a l’aléas, un chien domestique va croiser des dizaines d’humains sans rien dire, et faire un cinéma vis à vis d’une seule personne, c’est comme ça. Parcontre si il la recroise 5 fois , et que 5 fois ça se passe bien, il ne dira plus rien la 7eme fois.
Il ne faut donc pas assimiler le patou à un ours, mais à un chien qui a le comportement de venir vous renifler pour voir si il vous laisse passer,c’est lui qui décide, pas vous.
La prise de décision d’euthanasier un chien agressif se prend assez facilement, donc si peu de patous se font euthanasier, c’est qu’ils ne sont pas considérés comme étant dangereux.
j’ai regardé plusieurs décisions de justice, le chien est presque toujours relaxé de l’euthanasie, car on ne sait jamais lequel a mordu, ni a qui il appartient, car il s’agit souvent de regroupement de troupeau en estive appartenant à des propriétaires différents.
un chien qui mort l’homme mordra son maître églament, la morsure non inhibée est dirigée également contre le maitre, je vois mal un éleveur laisser un chien qui le mort souvent le laisser seul en estive.
un mouton mordu est souvent refusé à l’abattoir, il n’y a donc aucun intérêt de garder un chien dangereux en liberté.
Quand un randonneur a eu une mauvais expérience avec un patou, la plupart du temps ce n’est pas que le randonneur gigote.
C’est plutôt : le patou accourt en aboyant, le randonneur s’arrête et ne bouge plus, mais le patou continue d’approcher en aboyant, et reste pendant 5min à 1m ou moins en aboyant, sans renifler. Ca attire les autres patous qui en rajoutent, etc.
Ca m’est déjà arrivé. Ils ont arrêté car c’était en fin de journée, les dernières croquettes étaient loin et ils ont fini par se fatiguer. J’avais tout mon temps, je leur ai lancé le défi d’aboyer toute la nuit, mais ils ont échoué, les loosers…
Ah oui mais pour ça, il faut qu’il y ait un berger.
Début août 2024, dans le vallon du Bouchet au-dessus de Valpréveyre. Il y a un panneau au début du sentier qui indique les zones de présence des moutons durant l’été. La rive droite ne sera occupée qu’à partir du 20 août, cool, on est laaaarge pour bibvouaquer dans ce coin.
Et en effet, on a entendu les moutons en rive gauche seulement en fin d’aprem.
Le lendemain, retour de course au Bric Bouchet, faut récupérer le bivouac. On passe le Col de Bouchet depuis le versant italien : ah ben ça ne va pas être possible, tout le troupeau est autour du bivouac avec les 2 patous et les 2 bergers d’Anatolie. On a attendu 30min que les moutons et les chiens s’éloignent. Les croquettes étaient en bas, les chiens voulaient descendre, mais les moutons voulaient monter, or ce ne sont pas des chiens de berger, ils n’ont pas d’autorité sur les moutons. Et bien sur, aucune trace du berger !
Bon, pas de problème ce coup-ci, on ne s’est jamais approché, les chiens n’ont pas montré de signe qu’ils nous avait vu. Mais c’est pour dire qu’il ne faut pas forcément compter sur un berger qui n’est pas là (du coup faut pas trop s’étonner de perdre des dizaines de moutons, je dis ça je dis rien…).
et tu es resté statique combien de temps pour le premier épisode?
15min. Je m’en foutais, j’avais de la bouffe et de l’eau, un chapeau, mais pas eux.
A la fin, j’ai grignoté des fruits secs tout lentement devant eux, sans faire tomber une miette, sans rien laisser, pour bien les torturer.
oui donc tu démontres qu’avoir la bonne attitude permet devant une situation en apparence dangereuse de ne pas être attaqué.
voici un protocole d’élevage du patou
http://hogandesvents.nutritionverte.com/protocole-deducationchiot-montagne-des-pyrenees-a-la-compagnieguide-2018-du-debutant-methode-hogan-des-vents.html
pour le nourrissage, les patous mangent 2 fois par jour
Oui, mais je trouve anormal que les patous ne me laissent pas passer après juste un contrôle de 30s pour vérifier que je ne suis pas un loup déguisé en petit chaperon rouge. C’est juste parce qu’ils se sont lassés que ça n’a duré que 15min. Mais ce n’est pas vivable si c’est tout le temps comme ça.
retour d’expérience sur la plaine de la pra où les randonneurs reconnaissent avoir commis une faute xd
des chiens surmenés par les loups
des bergers surmenés par les randonneurs
le burn out à la montagne, tout fout le camp
Ils sont surtout surmenés à aboyer comme des débiles contre tous les randonneurs !
Après des années d’estives, ils n’ont toujours pas compris que des bipèdes lents avec des sacs à dos, ce n’est pas dangereux ? Dans ce cas, je n’ai aucune compassion pour ces chiens trop long à la comprenette !
en attendant, le mieux est l’immobilisme.
pour les chiens qui ont de l’agressivité dirigée humain, en rééducation, on les fait marcher au milieu d’humains immobiles pour qu’ils comprennent que quoi que le chien fasse , il ne se passera rien.
rester bien statique est la seule stratégie à adopter et recommandé par tous les acteurs de la montagne.
Sinon tu emmènes ta femme…si elle est plus lente…courageux et de bon conseil le mari -)))
Parcontre ce qui est intéressant dans l’article, c’est le refus de marquage des chiens.
En ne les marquant pas, on ne sait jamais lequel mord et il est sauvé à chaque fois de l’euthanasie.
Avant l’euthanasie, il se fait diagnostiquer par un vétérinaire qui peut soit prescrire un traitement , soit le port de la muselière soit l’euthanasie suivant la motivation du berger et l’état de dangerosité.
et il est intéressant de lire que le docteur LANDRY qui a eu a évaluer 130 patous, qu’aucun chien n’a été évalué dangereux.
On ne parle que de patous alors que le berger d’anatolie est beaucoup plus puissant et bien plus dangereux.
Dans les articles on parle plus de morsures pincement, pas de gens qui se font attaqués comme le font les chiens dangereux qui eux ne lachent pas et cherchent la mise à mort avec des dégâts sur les muscles , os , tendons conséquents.
C’est surtout qu’un patou est un animal très impressionnant par sa taille et sa vitesse, et que la peur amplifie l’histoire, les gens à chaque fois se font recoudre uniquement, bras, fesse, jambes,de façon superficielles, il n’y a jamais eu de description d’un animal déterminé à repartir avec votre jambe pour en faire un festin, ou de prendre la personne au visage pour la tuer.
C’est donc beaucoup d’histoires pour en fait le refus du partage du territoire avec d’autres activités que la sienne et le besoin d’aller brailler au près des journalistes pour se faire entendre.
avant c’était les vététistes, l’ennemi du randonneur, maintenant, il faut bien trouver d’autres histoires à sensation pour faire vivre les journaux l’été, qui se gardent bien de d’insister sur le fait qu’il n’y a souvent aucune suite judiciaire et aucune conséquence sur la vie de la personne mordue.
La motivation des gens qui portent plainte, n’est pas pour leur cas personnel mais plus politique, mettre fin à la présence de patous en montagne.
et la réponse de l’état porte bien son nom: médiateur pastoral: essayer de faire vivre ensemble des gens qui ne s’aiment pas.
« Patou » est devenu un mot valise pour parler des chiens de protection.