Problèmes de cohabitation entre patous et randonneurs

On a la réponse à cette question ?
(Couteau, piolet, caillou… n’importe quoi pour assurer sa défense).
En temps normal un chien qui mord un humain est euthanasié…

Les imbéciles comme moi par exemple :man_shrugging:

Je ne tire pas exactement la même conclusion de ce texte, car il n’institue pas d’exonération totale de responsabilité à raison de la chose (le chien) que l’éleveur conserve juridiquement sous sa garde. En France, dans les contrats par exemple, une clause d’exonération totale de responsabilité est interdite : l’exonération ne peut être que partielle.

Il n’en demeure pas moins que si la loi reconnaît que l’éleveur a un intérêt légitime à poster des chiens de protection potentiellement dangereux dans le contexte de protection du troupeau, il reste responsable des dommages corporels causés aux randonneurs et à leurs animaux domestiques. Dans ce contexte, la faute éventuelle du randonneur blessé (qui aura eu un comportement inadapté) n’exonère pas le propriétaire du patou, la faute peut seulement réduire l’indemnisation due à la victime.

Dans d’autres contextes, pour mémoire, on ne s’embarrasse pas : les chiens mordeurs sont en général euthanasiés… Je m’explique mal qu’on applique une tolérance, surtout qu’on sait qu’une éducation appropriée des jeunes chiens, comme en Suisse, peut résoudre bien des problèmes de comportement des patous.

En définitive, les procédures en responsabilité vont se multiplier. Les condamnations vont finir par contraindre les éleveurs négligents à assumer le coût des mesures nécessaires, notamment d’éducation de leurs chiens.

Là, on peut se référer à la notion de légitime défense avec une « arme par destination ». Il faut, cela dit, que la défense utilisée soit proportionnelle à l’attaque… Disons que si le patou se jette à la gorge du randonneur tous crocs dehors, le coup de piolet sera « excusable » à ce titre. Moins si le patou se contente de mordre timidement un mollet avant de reculer…

Mais perso, on ne randonne pas souvent avec le piolet à portée de main. Quand on l’a en traversant un alpage, il est souvent accroché sur le sac :wink:.

Et encore …


J’ai pas acces a la totalite de l’article. Ca parle de chien derriere la cloture.
L’a t’il franchie avant l’attaque ?

En effet ???
j’avais posté ici il y a 2 ans sur justement une sortie que j’avais faite sur un chemin qui longeait la clôture ( les « récentes » assez hautes et spécifiques pour préserver des attaques ) d’un parc à moutons : 2 patous étaient dedans et étaient venus à ma rencontre dont un avait sauté la cloture et avait cherché pendant 15/20mn à me « gouter »
La clôture n’est vraiment pas une garantie qu’un patou puisse venir au contact

Non, å l’aller pas de problème, moutons et chien dans l’enclos mais au retour des promeneurs

« Au retour, une partie de l’enclos s’était affaissée, et les moutons en avaient profité pour passer de l’autre côté. Les ovins se sont éloignés au passage des marcheurs, mais le chien de troupeau est arrivé en hâte et a mordu la marcheuse au mollet droit ».

« …les patous protègent le troupeau ET VOUStexte en gras… »
Je rêve ou quoi ?
C’est une blague ?
(vu le 8 août 2025 dans les Pyrénées Orientales dans la vallée de Llo)

Les patous nous attaquent, ils ne nous protègent pas !

On marche sur la tête !
Sans loups, pas besoin de patous et donc OUI les randonneurs seront à nouveau sereins
MAIS
sans ours des Pyrénées aussi, ça sera encore mieux !

Donc continuons de subventionner la proliférations des loups et des ours dans les Pyrénées et bientôt il ne nous restera plus qu’à aller en montagne…virtuellement !

On pourrait aussi éradiquer les guêpes et les vipères ce serait encore plus confort. Puis les sangliers et les cerfs qui peuvent être dangereux.
En mer faudrait tuer les requins, les méduses et encore plein d’autres sales bêtes.
Pénible cette nature.

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En fait, ils se sont trompés dans la ponctuation sur la pancarte.
Le message est plutôt :

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Mais non tu comprends rien
Les ours et les loups ça me suffit, j’adore tout le reste

Je crains plus pour l’instant une attaque de chiens de protection que celle d’un loup ou d’un ours.
En fait, la consigne est presque claire, « ne venez pas nous faire chier dans les alpages, contenté vous des parcs à touristes et des quelques falaises accessibles en voiture » « et au passage n’oubliez pas de payer vos impôts pour nous subventionner ».

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A mon avis le message est même plus basique que ça. « On a mis des loups dans nos alpages alors gare a vos fesses et si vous êtes mordus c’est la faute aux écolos bobos de Paris »
Je pense vraiment que chez certains bergers ou éleveurs il y a ce message.
Faudrait vraiment arrêter de subventionner ces chiens mais le lobby agricole est fort.

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Pas le lobby agricole mais ECOLO URBAIN

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En Suisse aussi ça se passe mal et il y a des cpt mordeurs et dangereux.
De tête j’au au moins 2 exemples pas vieux, un du côté des Dents du Midi avec Paula, et un autre du côté des portes de Culet au dessus de Morgins.

En Suisse il y a aussi plusieurs sentiers fermés à cause de cpt mal socialisés et dangereux.

Dans ma région il n’y a pas d’ours mais le loup est bien présent et je n’ai aucune crainte par rapport à ce dernier.

Mes craintes ne viennent jamais de la faune sauvage, elles sont uniquement liées aux cpt.

C’est quand même hallucinant de se faire mordre par des chiens mal éduqués payés par nos impôts pour faire vivre certains bergers et éleveurs totalement laxistes.

Pour moi on pourrait vraiment virer toute la clique (moutons, cpt, bergers) et tout le monde s’en porterait bien mieux, les randonneurs, alpinistes, … la flore et la faune sauvage aussi.

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Autant on peut être sensible à nombre d’arguments sur la problématique d’attaques croissantes de la part de chiens de troupeaux, autant systématiquement ramener le problème à « nos impôts » qui « payent » est symptomatique d’une époque et d’un discours; nos impôts, c’est une recette du budget de l’Etat, et il y a dans le budget de l’Etat une foule de choses -y compris directement relatives au milieu montagne- qui sont autrement plus scandaleuses que le financement de quelques chiens de protection, soit une goutte d’eau dans un océan.

C’est exactement le discours tenu par les bergers et les quelques politiques locaux qui les soutiennent, mais vis à vis des: randonneurs, alpinistes, urbains (forcément bobos), etc…

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Ben voilà. Si le berger est là pas de souci.

Plus loin, j’ai rencontré 2 patous dans un enclos. Ils ont aboyé (style je fais mon boulot pour avoir mes croquettes ce soir :sweat_smile:) mais sans plus. Je ne sais pas où était le berger mais la clôture leur suffisait.