Mets du melon à l’extérieur
Chez nous, c’est le seul déchet qui nous amène des drosophiles (je ne sais pas si tes moucherons en sont).
Post à insectes... et autres petites bestioles
Le melon est pourtant composté très rapidement par les vers.
@poppy-ette: j’avais surélevé d’un 1/2 cm les moustiquaires pour que la surface d’échange reste correct.
La couverture sur le lit de compost est aussi efficaces pour un bon compostage et limiter l’arrivée de bêtes volante (j’utilisais un bout de serpillière).
L’apport de carton est aussi très important. Ainsi que la poussière d’œuf pour diminuer l’acidité.
Au final c’est pas mal de travail mais ça fait du beau terreau. Maintenant en extérieur ça compost beaucoup moins vite (il faut dire qu’il a un peu de tout dont des branches qui ne pourrissent pas vite)
En fait je réalise qu’elle ressemble tout à fait (avec le bandeau sur l’oeil) à la coronelle lisse qui squatte sous une de mes tôles.!
Bonjour,
Ton message sous-entend la notion « traditionnelle » : « si c’était une vipère elle serait menaçante » ?
Par expérience de mes assez nombreuses rencontres avec des serpents en France, je n’en ai jamais vu de menaçant, ni couleuvre, ni vipère. Je suis à peu près sûr qu’ils ne deviennent menaçants que si on se montre brusque à proximité d’eux et qu’on les effraie. Ce n’est probablement pas le cas avec certains serpents de pays étrangers, qui peuvent se montrer spontanément agressifs, voire même pour certains gros serpents considérer l’humain comme une proie. Mais en France, nous avons la chance de ne pas avoir de tels cas dans la nature.
Bernard
Ca dépend aussi des espèces, j’ai des souvenirs de couleuvre verte et jaune (dans le 1m50) très très impressionnante et agressive !!! On a pas envie de les attraper avec la main… (et encore moins une vipère, chose que j’arrivais pourtant à faire quand j’étais gamin en la coinçant d’abord avec un baton !). Alors que je le fais avec une coronelle ou une couleuvre à collier par exemple.
Je voulais dire qu’une morsure est bénigne. Celles des vipères un peu moins, il ne faut pas être cardiaque.
Une jolie petite sauterelle femelle à l’organe de ponte étonnant, comme un sabre recourbé vers le haut. Cela lui permet d’insérer ses oeufs non dans le sol mais sous l’écorce d’un arbre.
Je pense que c’est une Leptophye ponctuée
On en a vu une de ce genre samedi à Doizieux. J’ai pas fait de photo.
Promis juré c’était pas voulu, on était dans une voie qui s’appelle « la démente religieuse »…
Et tout à l’heure sur la terrasse du chalet un très joli longicorne, et si je ne me trompe pas c’est un Monochamus galloprovincialis avec son petit triangle bordé de blanc caractéristique.
J’avais posté celui-là comme étant le « sutor », monochame cordonnier, car il correspond bien à celui du bouquin de chez Glénat page 252. Ils sont très proches, on n’est jamais sûr avec les insectes !!
Ah ça ne serait pas la première fois que je me trompe pour identifier un insecte !
Pour le mien je me suis basée cette caractéristique sur wikipedia :
Écusson couvert d’une pubescence blanche laissant découvert un triangle noir
Pour le Monochamus sutor sur wikipedia :
écusson couvert d’une pubescence blanche laissant à découvert une ligne noire
Entre l’improbable ligne et le minuscule triangle, ils sont marrants les insectes…
Pour déterminer certains insectes, les spécialistes vont jusqu’à autopsier leur genitalia (bien sûr en zigouillant la bestiole) pour différencier des espèces très proches !
https://www.insecte.org/spip.php?article32
Pour d’autres il faut seulement regarder par exemple s’il y a une épine sur le tibia médian ou je ne sais plus quoi… les clés de détermination font sûrement le régal des entomo spécialistes, et ce n’est pas vraiment mon délire surtout qu’il me faut déjà regarder dans le dico pour le moindre terme un peu technique sur la morphologie (externe) comme par exemple « écusson ».
Bon élytre j’ai mémorisé, c’est déjà ça
Oui les génitalia c’est indispensable si on veut déterminer beaucoup d’insectes et d’araignées, mais la question est: est-ce vraiment indispensable de vouloir à tout prix étiqueter la moindre bestiole qu’on rencontre, garder une part de doute et d’inconnu ça a son charme (pour les chercheurs c’est peut-être un peu différent mais j’en suis pas tout-à-fait persuadé)
Je me suis spécialisé dans les syrphes, la clé d’identification fait à elle seule 96 pages (!!) et même comme ça souvent ça coince. Mais je trouve que tuer un animal et le disséquer pour savoir de quoi il s’agit est une pratique d’un autre âge, les entomos doivent évoluer (ça commence) surtout qu’avec les moyens techniques dont on dispose maintenant on peut souvent se passer de tuer. J’en connais qui épinglent toutes les mouches qu’ils trouvent et les collectionnent, c’est aberrant et en contradiction avec le respect du vivant. Alors moi souvent je ne sais pas trancher entre deux espèces, je me contente du genre et c’est pas plus mal !
Oui je fonctionne aussi comme ça, de manière encore moins précise ! Souvent je suis contente d’avoir pu déterminer la famille, voire sous-famille (!) et sinon je suis heureuse de l’observation, même sans photo.
Je découvre au fur et à mesure les longicornes, ils sont magnifiques.
Pour « nous », non. C’est d’ailleurs piur ça que les appellations vulgaires (dans le sens vulgarisation) existent en divers degrés de précision.
Mais
Le premier exemple qui me vient à l’esprit c’est le recensement d’espèces dans un échantillon de terrain/biotope. Il est alors nécessaire de savoir quoi qu’est-ce et tout et tout.
Le deuxième exemple c’est de bien les reconnaître car quand on les mange les goûts sont différents. Il s’agit de ne pas se faire berner par une sous-espèce immonde ! (C’est un faux exemple, mais pourquoi pas).
Bof pas convaincu du tout. J’ai vu un exemple édifiant sur l’inventaire des syrphes du haut-verdon. Sous la photo d’une espèce épinglée parfaitement identifiable sur photo (avec le matériel actuel) il y a écrit: espèce rarissime, première observation dans le département. Après ça on est sûr qu’elle est encore plus rarissime ! Il y a 100 ans on faisait pareil avec les oiseaux, on a changé, ça viendra aussi en entomo, mais c’est long à venir (on peut tout-à-fait faire des captures, mettre les insectes dans des boîtes de Petri et les photographier sous toutes les coutures avant de les relâcher, certains le font, pourquoi n’est-ce pas généralisé ? Tradition once again !!)