Cela se saurait si la censure sur un site web pouvait inciter à changer ces pratiques. Personne n’est dupe sur le moyen de déplacement utilisé pour des sorties à l’autre bout de la planète, rarement le cargo avec seulement 10 gCO2e/t.km.
Censurer, tout en utilisant massivement son véhicule pour faire de la montagne, permet de se donner bonnes consciences à peu de frais. Si on souhaite faire qlq chose, c’est déjà bien d’être cohérent et donc réduire ses propres émissions, notamment en changeant sa pratique sportive et en réduisant son confort. Ca pourrait s’illustrer avec 2 chiffres : combien de km de vélo par an pour la pratique sportive, quelle est la température basse du logement en hivers (pour le confort). c2c est avant tout un outil dédié aux loisirs/vacances montagne de CSP+ et autres occidentaux éduqués, donc des personnes dans le haut du panier des émissions CO2. Ce n’est guère mieux pour MW et consorts.
Strava et Trainline sont d’excellents outils pour décarboner ses loisirs.
Le vélo est redoutablement efficace pour les loisirs décarbonés, notamment parce qu’il permet de démarrer depuis le pas de la porte, augmentant ainsi la pratique sportive de manière optimisée. Cependant, avancer à vélo est un effort sérieux. Un objectif avec un chiffre rond de 10 000 km par an est quasi nécessaire. Ca se fera donc au détriment des autres pratiques sportives. Le vélo-ski au départ d’une ville de plaine, c’est d’abord du vélo par conditions difficiles, puis seulement un peu de ski, souvent pas très glorieux compte tenu de la fatigue et du matériel. Si on veut faire du ski en mode décarboné, il faudrait surtout basculer sur les TC, ce qui est difficile en France.
Ce n’est pas beaucoup mieux en escalade et autre alpinisme. Qd bien même, il fait moins froid avec des jours plus long qu’en hiver, la charge & le dénivelé ne font pas bons ménages avec le vélo. Ca le fait pour s’amuser en couenne 3 crans en dessous de son niveau avec seulement 3 mousquetons et une corde légère en fond de vallée. C’est autrement plus difficile pour des choses sérieuses en terrain montagne. Ca nécessite bien souvent des journées dédiées au vélo et à la récupération, et donc moins d’escalade/alpinisme.