Ode au papier cul

Posté en tant qu’invité par toto01:

Pour amener de l’eau au moulin,
je ne peux que suggérer la lecture de l’excellent livre:

Comment chier dans les bois : Pour une approche environnementale d’un art perdu

Il couvre très bien tous les aspects du problème… :smiley:

[quote=« toto01, id: 1767658, post:86, topic:135055 »]Pour amener de l’eau au moulin,
je ne peux que suggérer la lecture de l’excellent livre:

Comment chier dans les bois : Pour une approche environnementale d’un art perdu

Il couvre très bien tous les aspects du problème… :D[/quote]
Euh… Toi, tu n’as pas lu les 5 premières pages…

Ah et sinon, hier j’ai appris comment les spéléo chient dans une cavité: de préférence dans un endroit où de l’eau s’écoule… Étonnant n’est ce pas ?

Posté en tant qu’invité par KK tohès:

j’ai un pote qui es tun chieur compulsif. Il est détendu du sphyncter, et il adore chier dans la nature. Un metre carré d’herbe, un arbuste pour cacher, et paf, il est capable de parachuter le nègre dans un square en ville. Il est comme ça. Il a des qualités néanmoins.

il y a quelques années, on fait une GV. A la première longueur, il realise qu’il aurait dû fêler le Jacob avant de partir… Bon… Plus ça va, plus y’a du monde au portillon et arrivé au 2ème relais, il a vraiment le cigare au bord des lèvres. On est sur une super grande vire comfortable. je fais la 3ème longueur en tête et là, il met un temps fou à ma dire qu’il est prêt à partir… A un moment, je l’entend gueuler ‹ Pierrrrreeee ›. Arrivé au relais, il se pointe tout sourire, delivré du mal et me dit qu’il l’a posée. J’ouvre grand les yeux, prêt à le traiter de dégueulasse de chier sur une vire passante, et là, fier comme un bar-tabac, il me dit qu’iol a fait sur une grosse pierre plate et balancer la pierre dans la forêt en contrebas… Bon… jel’engueule quand même pour le principe de balancer un parpaing, même si il n’y avait personne (2 janvier à 9hdu mat, etc…), mais Ok, je suis content pour lui…

sauf au retour, lorsque les relais tirés,nous avons emprunté la sente de descente, nous avons capté une senteur dans cette sente… retrouvé la pierre plate deniaisée et constaté l’eparpillement des forces en présence. c’était dégueulasse…

Voilà, bonnejournée!

En été Torchez vous avec des feuilles, en hiver avec des branches de sapins (pour l’hiver j’ai pas encore essayé), ou prenez votre papier hygiénique 100% biodégradable et enterrez le avec votre Feces.

Posté en tant qu’invité par bbbb:

[quote=« bernard guérin, id: 1530564, post:7, topic:135055 »]

[quote=« gros dégeux, id: 1530555, post:6, topic:135055 »]J’ai jamais pigé ceux qui utilisent du PQ comme à la maison alors que c’est si facile et tellement plus propre de se laver le cul à l’eau (un tiers de bouteille suffit amplement).

Essayer c’est adopter.[/quote]

Bonjour,

Le problème, c’est que tu as plus facilement l’eau à la maison qu’en rando. L’eau, c’est une des choses les plus lourdes que tu portes en rando. Bon, tu peux randonner là où il y a des ruisseaux, mais il ne faudrait pas trop les polluer non plus…

Bernard[/quote]
les feuille s de la végétation
aussi avec une petite pelle on enterre ses excrements

Posté en tant qu’invité par bbbb:

[quote=« criss19, id: 1530594, post:13, topic:135055 »]

[quote=« elcap, id: 1530520, post:4, topic:135055 »]

avant de faire griller une merde, faut déjà la sécher… ça prend quand même un certain temps…[/quote]

Il parlait je pense du PQ.

Sinon 4 autres solutions :

  • utiliser un bout de microfibre humide dans un ziplock ou sac de congélation (même un bout de 7/10 cm carré de serpillière de cette matière) pour se laver et à la prochaine source/ruisseau le laver avec son savon d’alep (+25% feuilles de laurier) en prenant soin de pas le faire trop près du ruisseau and co.

  • utiliser sa main droite ou gauche pour enlever les résidus,

  • déposer ses étrons dans les wc des refuges/gîtes uniquement,

  • veiller à prendre une alimentation qui entraîne des étrons consistants exigeant peu de nettoyage.

Sinon, ce dépôt de PQ est vraiment énervant car souvent situé dans des zones cachées qui parfois pourrait aussi servir pour se protéger d’une intempérie ou d’un vent très fort. Et étrange, un 1er semble en appeler un 2d, etc.

Pour l’urine, merci mesdames de vous contenter de passer un bout de microfibre humide pour récolter la dernière goutte (à nettoyer dès que possible pour utilisation ultérieure) ou votre main (simple passage sous l’eau suffit). En plus ce système est économique ;).

Criss[/quote]
les mesdames elles ne doivent pas avoir plus de reglementations a leurs encontres que les messieurs
nous ne sommes pas les têtes de turcs de la société
change

On se fout complètement de déposer ses étrons dans les toilettes d’un gîte ou autres , le feciès enterré sous terre c’est bon pour la terre et la planète (surtout si vous mangez pas au McDo). Arrêtez avec vos snoberies.

Pour l’hiver: avec de la neige !

Enfin, mieux le grain fin que le grain rond …

Et oui, il y a toutes les qualités, comme pour le papier: blanc ou coloré, doux ou abrasif,…

Double ou triple épaisseur…

Recyclé ? Euh…

Naturel ou synthétique, lui-même avec ou sans additifs …

Ah… rien ne vaut un bon canon à neige pour un bon décapage (désincrustant, exfoliant, et tout et tout) :smiley:

[quote=« toto01, id: 1767658, post:86, topic:135055 »]Pour amener de l’eau au moulin,
je ne peux que suggérer la lecture de l’excellent livre:

Comment chier dans les bois : Pour une approche environnementale d’un art perdu

Il couvre très bien tous les aspects du problème… :D[/quote]

j’ai beaucoup entendu parler de la technique du cheval :lol:

Alors un perce neige, c’est un peu comme si ça passait à travers le papier ?

Et blanche neige, scatophile ?

Pardon je dérape…

Dans la neige sans un seul point de terre aux alentours c’est plus délicat je crois mais au retour du soleil et de la saison estivale les étrons disparaissent consumé par la pachamama…

Encore une fois, il y a tout de même une vraie notion de relativité sur la biodégradabilité. Les étrons ne disparaissent pas du tout en altitude, dès que le substrat est absent, voire même dans le cas où il est pauvre dans l’étage alpin et subalpin. Idem quand on va dans des milieux désertiques, genre une falaise (Presles par exemple)

C’est d’ailleurs pareil pour les déchets type pelure de pomme ou autre. Dans les vergers de pommiers, une pomme ne mets pas un an à disparaître. Au sommet de Chamechaude (2000m), c’est beaucoup plus compliqué.

La notion de biodégradabilité est une notion locale où la densité joue un rôle important, la microfaune/flore en charge de la dégradation des déchets est hyper spécialisée. Ceux en charge des peaux d’orange ne sont pas bien présent en France par exemple. La Pachamama ne digère malheureusement pas tout, partout, de la même façon et à la même vitesse. Les matières fécales enrichissent la terre, oui, si le substrat le permet. Et les matières fécales des carnivores, des omnivores et des végétariens ne sont pas les mêmes, ne demandent pas le même milieu pour être dégradé.

Chier dans le bocage normand n’a pas le même impact que dans les calanques ou à 2500 dans les Alpes.

D’où l’intérêt d’emmener un sachet, et de juger de l’opportunité ou pas de s’en servir…

Bonsoir

Je viens de relire ce sujet passionnant.

Je randonne souvent dans les Monts du Beaujolais et je voudrais partager mon expérience bien que je sois un peu hors sujet.

Tous les terrains ne conviennent pas pour pisser : Si le sol est trop dur ça éclabousse.

Je choisis donc un coin avec de la mousse. Mais pas n’importe quelle mousse. Certains types de mousse sont plus adaptés. :smiley:

La prochaine fois je ferais des photos (De la mousse)