Et ?
Bons nombres de fausses premières ont été « dénoncés » par des personnes dont le métier ne consiste pas à vendre des bières au pieds des montagnes. Ce n’est pas le fait de vendre des bières qui rend légitime la dénonciation mais la connaissance du milieu et donc l’alpiniste.
Bien évidement, on peut pratiquer les 2. Mais, c’est bien la pratique elle même qui légitime, et pas le fait de commercialiser des lits et de la bière au pieds des parois pendant 3 mois par années, pendant quelques années.
Oulala.
Sur c2c, ça fait 2 décennies, qu’on est passé à un modèle du pratiquant vers le pratiquant en minimisant les intermédiaires.
Pour ma part, je n’ai pas besoin d’un lien marchand entre moi et le milieu.
Il m’arrive utiliser un lien marchand, souvent par facilité (téléférique, refuge gardé, guide/BE, porteur …)…
Mais cela ne défini certainement pas ma pratique et encore moins mon lien avec le milieu. Mon lien avec le milieu se définit en direct, sans intermédiaire.
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Les métiers de la montagne (gardien, garde de parc, guide, BE, perche man, constructeur de téléphérique, artificier, pisteur …) sont des métiers tout aussi bien que tous les autres métiers de la planète. Mais, c’est tout de même toujours une commercialisation de la montagne.
Le différent entre ce syndicat et le Club Alpin, est avant tout un différent commercial, et notamment financier.