Signé.
Et relayé là : http://www.skitrace.com/forum/tour-france-menace-col-sarenne-oisans-t2386.html
C’est fou ce truc
Non au Tour de France au Col de Sarenne/Ecologie
Un arrêté de biotope a été signé à l’automne par le préfet de l’Isère pour la protection du marais du Col de Sarenne :
http://www.ecrins-parcnational.fr/actus/54-connaitre-proteger/1250-des-zones-humides-protegees-en-oisans.html
Il interdit globalement les travaux ou aménagements susceptibles de modifier l’aspect des lieux, la modification du régime des eaux, la circulation des véhicules à moteurs … Il concerne aussi la circulation des personnes et des VTT qui doivent rester sur les pistes et sentiers prévus, ainsi que le bivouac, le camping ou encore l’usage du feu qui sont interdits.
[quote=« Vallou05, id: 1486686, post:282, topic:127335 »]Un arrêté de biotope a été signé à l’automne par le préfet de l’Isère pour la protection du marais du Col de Sarenne :
http://www.ecrins-parcnational.fr/actus/54-connaitre-proteger/1250-des-zones-humides-protegees-en-oisans.html
Il interdit globalement les travaux ou aménagements susceptibles de modifier l’aspect des lieux, la modification du régime des eaux, la circulation des véhicules à moteurs … Il concerne aussi la circulation des personnes et des VTT qui doivent rester sur les pistes et sentiers prévus, ainsi que le bivouac, le camping ou encore l’usage du feu qui sont interdits.[/quote]
Et la circulation automobile est limitée à 20 kms/h !
Merci Vallou pour cette très précieuse information !
[quote=« skieur, id: 1486592, post:281, topic:127335 »]Signé.
Et relayé là : http://www.skitrace.com/forum/tour-france-menace-col-sarenne-oisans-t2386.html
C’est fou ce truc[/quote]
Merci à toi. C’est très important de faire circuler l’information !
Ces deux derniers jours, j’ai noté un nombre assez élevé de signatures. Vous ne sauriez pas si un journal, un site, une radio, une télé… a parlé de la pétition ?
[quote=« ingmar, id: 1486687, post:283, topic:127335 »]
[quote=« Vallou05, id: 1486686, post:282, topic:127335 »]Un arrêté de biotope a été signé à l’automne par le préfet de l’Isère pour la protection du marais du Col de Sarenne :
http://www.ecrins-parcnational.fr/actus/54-connaitre-proteger/1250-des-zones-humides-protegees-en-oisans.html
Il interdit globalement les travaux ou aménagements susceptibles de modifier l’aspect des lieux, la modification du régime des eaux, la circulation des véhicules à moteurs … Il concerne aussi la circulation des personnes et des VTT qui doivent rester sur les pistes et sentiers prévus, ainsi que le bivouac, le camping ou encore l’usage du feu qui sont interdits.[/quote]
Et la circulation automobile est limitée à 20 kms/h !
Merci Vallou pour cette très précieuse information ![/quote]
Je cherche des informations précises sur l’arrêté préfectoral de protection de biotope APPB147, interdit-il de modifier les conditions de circulation à proximité de la zone protégée ?
Si je lis bien la carte, c’est la route du Col de Sarenne qui délimite la zone humide ?
Il y a une information qui tourne du coté du CAF. Peux être que cela à relancé le truc un petit peu.
En tout cas moi cela m’a bien remonté. Il faut surtout continuer de se mobiliser.
çà me rappelle l’histoire de l’aménagement de la route de la Bérarde. Ils ne veulent pas nous laisser tranquille ?
A plus.
Je n’avais pas l’info sur le CAF, merci !
Et sinon…
Je m’apprête à contacter le Préfet de l’Isère en lui envoyant une lettre ouverte.
J’aimerais donc avoir votre vis sur le texte de la lettre. Voyez-vous des fautes d’orthographe ? Pensez-vous que certaines phrases sont à reformuler ? Des ajouts ? Des morceaux à enlever ?
Vos avis sont importants !
(J’ajouterai les sources.)
Monsieur Le Préfet,
Les organisateurs du Tour de France ont l’intention de faire passer le 18 juillet prochain leur épreuve par le Col de Sarenne. Nous sommes nombreux à nous inquiéter de la disproportion de l’impact environnemental que pourraient avoir les travaux afférents à l’événement et l’étape en elle-même. La pétition Non au passage du Tour de France au Col de Sarenne a ainsi récolté plus de 5000 signatures.
Reliant l’Alpe d’Huez à la commune de Clavans, la route pastorale menant au Col de Sarenne est belle et sauvage. Les paysages sont somptueux. Le GR54 (Tour des Ecrins) la longe, et, sur plusieurs kilomètres, va même jusqu’à s’y confondre. Fermée 8 mois sur 12, cette route est très peu fréquentée : en période de pointe, on n’y dénombre guère plus d’une voiture toutes les dix minutes. Sur 16 kms, on ne compte que deux traces de civilisation : un refuge et une bergerie.
Aux abords de la route, la faune est très riche : outre les chamois, marmottes, niverolles, aigles royaux et grenouilles rousses, on notera la présence de deux espèces menacées d’extinction : le lagopède et le tétras lyre. En 2010, ce dernier faisait l’objet d’un plan d’actions de conservation soutenu par la Région Rhône Alpes et l’Etat. Plan dont on peut douter de l’efficacité puisqu’à la fin de cette même année, le Conseil de l’Europe a lancé un avertissement à l’Etat Français sur le sujet. Habitués à la plus grande quiétude, tous ces animaux de haute montagne ont une vie rude, et un stress prolongé n’est pas sans conséquence sur leur survie. Précisions que les petits tétras lyre naissent fin juin.
Aux abords de la route, la flore est également très riche : on signalera la présence de l’Androsace pubescente, de l’Androsace imbriquée, de la Clématite des Alpes, de la Woodsie, de la Polygale, de la Véronique d’Allioni, de la Tulipe méridionale, de la Gentiane acaule, de la Swertie vivace et de la Linaigrette à graine… Suite aux arrêtés préfectoraux de protection de biotope des 08 octobre et 13 novembre 2012 (APPB147), la zone humide du Col de Sarenne (qui est délimitée par la route pastorale) est d’ailleurs protégée ; ce qui interdit « les travaux ou aménagements susceptibles de modifier l’aspect des lieux [et] la circulation des véhicules à moteurs… ».
La zone humide étant située dans les derniers kilomètres d’ascension avant le Col, immanquable, une foule importante la piétinera lors du Tour de France.
Compte tenu du caractère exceptionnel du site, il est à noter qu’un arrêté municipal datant de 1989 limite la vitesse sur cette route pastorale à 20 kms/h.
Spécifiquement pour l’accueil du Tour de France, la route sera mise en chantier (regoudronnage, purge, aménagements des virages). A haute vitesse, la descente reliant le Col de Sarenne à Clavans est très dangereuse. L’an dernier, le chronomètre de la cyclosportive La Haute Route a d’ailleurs été neutralisé pour cette raison, ce qui n’a pas empêché les cyclistes de passer « sans faire la course ». Pour sécuriser le peloton et les très nombreux véhicules du peloton, les travaux à engager dans cette descente seront importants.
En empruntant la route pastorale, le Tour de France aurait des conséquences inquiétantes sur la faune et la flore (travaux, pollution, foule sur plusieurs jours…).
Insistons notamment sur le fait que lors de la fabrication d’une route, « une partie des polluants passe dans l’air (benzène, micro-particules…), retombe (en grande partie à 25-30m du bord de la route) et s’infiltre dans le sol (métaux lourds) ». Or à moins de 25-30m de la route, il y a une zone humide protégée par un arrêté préfectoral de protection de biotope.
Par ailleurs, le maire de l’Alpe d’Huez a déclaré que ce premier passage du Tour de France à Sarenne, qui est rendu possible par des travaux qui vont dans le sens des investisseurs, « offre beaucoup de possibilités pour le futur ». Interposé entre les stations de l’Alpe d’Huez et des Deux Alpes, l’étau se resserre autour de l’Oisans sauvage ; et vous comprendrez certainement, Monsieur Le Préfet, que nous sommes nombreux à être attachés à une beauté qui, décennie après décennie, se réduit comme nos glaciers ! Nous voulons préserver Sarenne de toute pression économique, et avons beaucoup de mal à accepter que des travaux soient engagés sur un site aussi exceptionnel pour quelques minutes de télévision.
Nous avons cherché à ouvrir le dialogue avec les organisateurs du Tour de France, mais notre lettre ouverte est restée sans réponse. Notez que nous leur avons proposé un itinéraire alternatif (Bourg d’Oisans – Huez – Villard Reculas – Allemont – Bourg d’Oisans – Alpe d’Huez), et que le fait de ne pas passer par Sarenne ne compromettrait pas l’étape en question (qui pourrait aussi ne passer qu’une seule fois à l’Alpe d’Huez).
Par conséquent, nous vous demandons de ne pas autoriser le Tour de France à passer sur la route pastorale du Col de Sarenne.
Nous vous remercions pour votre attention, et nous vous prions de croire, Monsieur Le Préfet, en l’assurance de nos respectueuses salutations.
Pour le coup je ne vois pas grand chose à y changer, je la trouve plutôt claire et factuelle.
Une question (dont je n’ai pas la réponse) : le préfet a le pouvoir d’interdire le tour de France là-haut ?
J’ai reçu un peu d’aide, et nous publierons une nouvelle version de la lettre très bientôt.
Compte tenu de l’arrêté préfectoral de protection de biotope, le préfet doit avoir un certain pouvoir ?
Une lettre de ce genre doit être motivée par des arguments pertinents et irréfutables.
Ce n’est pas le cas pour ceux concernant la faune et la flore, tout au plus peut-on les évoquer mais pas s’y attarder, ça décrédibilise le discours.
Citer chamois, marmottes et aigles royaux aux abords de la route n’est pas crédible, ce sont de plus des espèces non menacées.
Une route et ses abords ne sont pas non plus le domaine des lagopèdes et tétras-lyres et on pourra objecter qu’ils sont plutôt menacés toute l’année par les randonneurs à pied ou à ski.
La plupart des espèces végétales citées ne sont pas rares, voire abondantes dans l’arc alpin et aucune n’est endémique.
Là aussi, ce n’est pas crédible d’affirmer que le passage du TdF pourrait les mettre en péril.
Que penser alors des PN et de leurs milliers de visiteurs qui les sillonnent ?
La zone humide protégée ne subira pas non plus de dommages notables, il y a déjà une route ouverte à la circulation qui génère une certaine pollution.
Ce type de biotope existe d’ailleurs aux abords de villes et même au coeur de certaines.
La question à poser serait celle de l’importance des travaux et la destination future de cette route mais tant qu’il n’y a pas de transformations notoires et de constructions envisagées sur ce site, les arguments à opposer semblent assez minces.
Posté en tant qu’invité par vagabond:
Ce que tu dis est vrai pour les lagopèdes est à peu près vrai (disons que je n’ai pas de contre-exemple), en revanche, cela est plutôt faux pour les tétras qui peuvent tout à fait se trouver à proximité d’une route si elle est relativement peu fréquentée. Il semble que ce soit le cas de la route de Sarenne.
Cela s’appelle la justification par le pire ! Ce n’est pas parce que d’autres comportements ne sont pas adaptés que l’on peut en rajouter sans scrupules !
[quote=« Olivier-C., id: 1487163, post:290, topic:127335 »]La zone humide protégée ne subira pas non plus de dommages notables, il y a déjà une route ouverte à la circulation qui génère une certaine pollution.
Ce type de biotope existe d’ailleurs aux abords de villes et même au coeur de certaines.[/quote]
Encore une fois, ce n’est pas parce qu’un cas plus grave existe ailleurs qu’il faut l’imiter !
Si la route ouverte génère déjà « une certaine pollution », une route plus neuve, plus « accueillante » sera plus fréquentée et donc génèrera encore plus de pollution.
D’autre part, la réfection d’une route en elle-même est polluante.
La pollution gagne toujours lorsqu’on ouvre ou améliore des accès de ce type (vieille route peu fréquentée, piste forestière,…).
Moi je n’ai pas signé: les marmottes je ne les aime qu’en civet et les écolos empaillés 
Les remarques d’Olivier C sont pertinentes.
Mais en les lisant j’en retire que dans le fond il ne faut pas se casser la tête, c’est perdu d’avance comme il n’y a pas de véritable argument irréfutable pour s’opposer au projet.
Petit Selvio n’a donc finalement il me semble rien à perdre à essayer ce recours, au pire des cas ses actions n’auront pas servi.
Le maire de l’Alpe d’Huez a déclaré attendre 2 millions de spectateurs entre Bourg d’Oisans et Sarenne.
Le Tour de France, ça s’entend à des kilomètres à la ronde… et ce n’est pas très habituel pour la faune, beaucoup moins que quelques randonneurs qui fréquentent toujours les mêmes sentiers (et Sarenne n’est pas le Tour du Mont Blanc !)
« Citer chamois, marmottes et aigles royaux aux abords de la route n’est pas crédible, ce sont de plus des espèces non menacées.
Une route et ses abords ne sont pas non plus le domaine des lagopèdes et tétras-lyres et on pourra objecter qu’ils sont plutôt menacés toute l’année par les randonneurs à pied ou à ski. » Merci pour la remarque : j’ai donc remplacé « Aux abords de la route » par « Sur les pentes de Sarenne ». En randonnée, j’ai déjà vu des tétras lyre, j’ai gardé la distance, je ne les ai jamais faits fuir.
« Ce type de biotope existe d’ailleurs aux abords de villes et même au coeur de certaines. » J’aimerais que tu m’expliques plus en détails.
Voir post suivant !
Je pense que cette lettre est mieux : http://lebruitduvent.overblog.com/petition-sarenne-au-lettre-ouverte-au-prefet-de-l-iserea
bonne idée!
c’est paypal qui serait content en prenant 10% de frais.
c’est comme ça que ça marche…
Coucou Ingmar,
Effectivement, je pense que la lettre gagnerait en efficacité si elle était davantage concise. Il suffirait peut être de réduire ces paragraphes, en synthétisant l’idée directrice des textes référencés en bas de page.
"[i]Intégralement située dans la Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) du Massif des Grandes Rousses (4), la route de Sarenne traverse la zone d’étude (5, p°205) du rapport « Natura 2000 Vallée du Ferrand – Plateau d’Emparis ». (5) Pour le Conservatoire Botanique National Alpin, la « diversité floristique exceptionnelle [de la zone] permet de [la] classer parmi les plus riches régions de France sur le plan botanique. » (5, p°159) Ainsi, « parmi les 758 espèces végétales observées sur le site, 28 figurent au Livre Rouge des espèces menacées dans la région Rhône-Alpes. » (5, p°165) Et 23 sont inscrites au Livre Rouge National. (5, p°164) De plus, « la diversité faunistique du site est remarquable. (…) L’excellent état de conservation de la plupart des habitats naturels ou semi-naturels, peu perturbés, ainsi que les vastes étendues permettent le maintien d’espèces animales rares à peu fréquentes et nécessitant des territoires importants. » (5, p°167) Ainsi, « 95 espèces sur les 146 Vertébrés recensées sont protégées au plan national ». (5, p°170)
Pour l’accueil du Tour de France (6)(6a), des travaux (regoudronnage, aménagements des virages, purges) vont être engagés dans ce périmètre exceptionnel (6)(7) ; et ce, afin de permettre aux coureurs et aux véhicules suiveurs de descendre à toute vitesse. Compte tenu de l’étroitesse de la chaussée, de son état, des éboulements récurrents, de la sinuosité de la descente et de la raideur de la pente, l’ampleur des travaux sera importante. (5)(6)(7)(8)(9) Dans un environnement fragile, la réfection d’une route n’est pas anodine. (10)
Par ailleurs, la montée du peloton au Col de Sarenne nous inquiète. En effet, les derniers kilomètres d’ascension bordent une zone humide qui fait l’objet d’un arrêté préfectoral de protection de biotope. (11)(12) Ce dernier atteste « qu’il y a lieu de réglementer les activités sur [le] périmètre de [la zone] afin d’assurer la préservation et la tranquillité de certains biotopes nécessaires à l’alimentation, la reproduction, au repos et à la survie de plusieurs espèces animales protégées ». (11) En ce lieu, les organisateurs du Tour de France attendent une foule importante (6) qui, inévitablement, piétinera et altérera la zone protégée. (11)(12) Dans ce même secteur, la route traverse deux ZNIEFF de type 1 (13) qui abritent, entre autres, des aigles royaux (espèce protégée au niveau national) et des tétras lyre (qui font l’objet d’un plan d’actions de conservation soutenu par la Région Rhône Alpes et l’Etat -14-). Habitués à la plus grande quiétude, tous ces animaux de montagne ont une vie rude, et un stress prolongé peut lourdement impacter leur survie. Nous pensons, par exemple, aux petits tétras lyre qui naissent fin juin. (15)[/i].
Dans un souci de meilleure lisibilité, comme le propose gunkskid, argumenter en synthétisant chaque texte dans un paragraphe, me semble pertinente. De mémoire cela donnerait : Znieff pour la flore et la faune (citer simplement le nombres d’espèces protégées et les deux animaux emblématiques), suivi par l’arrêté préfectoral sur la faune qui renforce, confirme le Znieff (est-ce lié ou pas ?). J’ai mis en gras, le seul extrait des textes à conserver peut être dans la lettre et à mettre en italiques avec les guillemets.
Pas plus d’une page, semble être le format idéal pour ce type de missive.
Comment l’envoies-tu ? (voie postale ou email ?). Le préfet dépend du gvt ? Quelle collectivité locale est concernée (conseil général, conseil régional ?), quel ministère ? quelles associations ?
En tous les cas, fichtre quel boulot !!
Prend soin de toi Préserve toi. Criss.
Posté en tant qu’invité par KriKri:
Le TDF au col de Sarenne? C’est un gag? justement là où on trouve ce refuge de luxe(magnifique soit dit en passant) qui fonctionne en autonomie complète? Sur que le propriétaire des lieux goutera l’ironie!!
Posté en tant qu’invité par KriKri:
bon, j’ai signé aussi…
C’était trop beau le col de Sarenne
c’est NUL le TDF…en plus y carburent tous à l’EPO!