Montagne et vitesse

Posté en tant qu’invité par ga27bim09arc10:

lionel tassan dans le dernier montagne magazine prétend que l’on peut admirer la montagne et diviser les temps de base par 3 ou 4!!!voilà qq de « surnaturel » car quand je tourne à 600/700m à l’heure, dans des terrains délicats, je regarde où je mets les pieds et donc manque assurément une fleur, un caillou, un oiseau, une bestiole,…alors à 1000/1400 :…il doit y avoir plusieurs types de communion avec la montagne…(voir page 28) :smiley:

En rando, la vitesse de montée est bien un truc qui m’indifère, l’horaire est moins impératif qu’en alpi, chacun fait comme il veut et… comme il peut.

Tout dépend donc si on sort en montagne pour la perf ou le plaisir.

Posté en tant qu’invité par Larangus:

Débat qui doit bien dater du jour ou Ötzi est tombé dans sa crevasse.
En ce qui me concerne je n’ai jamais pensé qu’aller en montagne pour y passer le moins de temps possible était la meilleur façon de l’apprécier.

Posté en tant qu’invité par la baltringue:

oui mais en allant vite, tu vas dans plus d’endroits, tu fais de plus belles boucles.

L’intérêt d’une randonnée ce n’est pas seulement voir avec les yeux mais aussi sentir au sens plus large. En montant 200m/h sur le sentier tu vois beaucoup… tu ne sens rien.
1400 /heure - j’ai du mal d’y croire (c’est comme du 8 en escalade)

C’est à dire ?

[quote=« Olivier-C., id: 1065052, post:6, topic:103386 »]

C’est à dire ?[/quote]
Tu ne fais pas d’effort, c’est comme à la télé .

Moi au dela de 200m/h je sens mais surtout des pieds.
Katya tu n’a pas senti au refuge du couvercle l’autre soir.

C’est bien l’intérêt essentiel d’aller vite, mais ça suppose qu’on peut rester endurant en allant vite ce qui est moins facile à faire qu’à dire.

Pour ce qui est du rapport à la contemplation, ça ne me gêne pas de bourriner en montée, il reste toujours du temps pour regarder autour de soi (au moins à ma vitesse, je ne vais pas à 1000m/h non plus). Sur le plat et surtout en descente, c’est autre chose…
Au final, c’est un peu une autre façon de profiter : on multiplie les points de vue plutôt que d’en approfondir un, ce n’est pas mal non plus.

Posté en tant qu’invité par VTT:

Si en marchant 3 ou 4 fois plus vite que les temps des topos, on ne pouvait pas apprécier tout de même le paysage, cela reviendrait à dire que els cyclotouristes, les VTTistes et les skieurs de rando (à la descente au moins) ne profitent pas du paysage en montagne.

Ca se saurait non, si seuls les randonneurs respectueux des horaires ses topos étaient les seuls à ne pas confondre montagne et stade ?

Un randonneur qui se respecte ne respecte pas ses topos …
A-t-il seulement un topo?

Il marche à son rythme.
Il se fait plaisir à marcher ou à grimper vite s’il en a envie, à prendre le temps qu’il faut, s’il en a envie, pour admirer le paysage, observer la nature, prendre une photo ou simplement smasser ses pieds …