Le Monde : cerro torre, la vérité

Posté en tant qu’invité par Bruno:

Non, on le retrouverai versant Diamir puisqu’on suppose que Gunter était agonisant aux pieds de Messner situé en haut d’un petit col perché versant Diamir tandis que la deuxième cordée grimpait coté Rupal (lire « la fusée rouge » ).

Lire tous les détails ici sur les étranges actes de Messner l’année dernière ici :
http://www.k2climb.net/news.php?id=682
http://www.k2climb.net/news.php?id=697

D’autres pages se rapportant sur ce sujet ont malheureusement disparues.

C’est dur de casser le mythe mais j’oubliais : une autre raison pour laquel Messner perd les pédales avec cette histoire, c’est qu’il est totalement schyzophrène, c’est avéré et il l’avoue lui même. J’adore Messner, j’ai des photos de lui, autographes, lu ses bouquins, un très grand bonhomme mais il est complètement timbré (j’ai écouté ses discours à Grenoble, à Autrans et à Sc po recemment, il faut l’entendre parler pour comprendre qu’il déconne vraiment) ce qui est logique car on ne peux être normalement constitué psychiquement pour réaliser ce qu’il à réalisé. Un très grand bonhomme mais pas très net…

Posté en tant qu’invité par nico:

Faut-il être véritablement timbré selon toi pour réaliser de grands exploits en alpinisme / himalayisme? Ou faut-il juste être psychiquement capable de s’engager plus que les autres? Je ne sais pas, dur de répondre je trouve! C’est en tout cas bien dommage s’il est réellement secoué comme tu le dis!!!

Posté en tant qu’invité par Bruno:

Il faut juste lire le récit de son solo sans oxygène à l’Everest ou bien de l’écouter le raconter s’apercevoir que c’est un homme à la résistance physique et psychique hors norme. Être hors norme n’est pas forcément timbré mais avouer qu’il se sent en permanence accompagné du fantôme de sont frère, c’est un peu too much. Disons que c’est un fou éclairé ?

Posté en tant qu’invité par momo:

c’est quoi la benze ?

Posté en tant qu’invité par papy_ours:

benzedrine (racemic amphetamine sulfate)

n. vasoconstrictor drug, also called amphetamine, which relieves
hay fever, catarrh, etc., and, taken internally, increases
physical and mental activity and causes wakefulness.

en résumé et en français : un dopant ( ou un médoc, suivant les circonstances )

Posté en tant qu’invité par momo:

Vous etes en train de nous dire que un certain alpinisme carbure (ou carburait) aux amphets. On m’aurait menti ?
C’est commun pour les ascensions extremes ?

Posté en tant qu’invité par Francois:

Mais qu’est-ce que ça peut bien foutre, qu’ils carburent aux amphets ou autres…

Posté en tant qu’invité par Dani:

Le doping est interdit dans certains sports, pas parce qu’il donne une
avantage « illicite » sinon parce qu’il est dangereux pour les sportifs.

D’autres avantages « illicites » ne sont pas interdites parce qu’elle ne supposent aucun danger.
Comme par exemple avoir un vélo plus léger, ou un budget 10 fois plus
grande qu’un autre équipe, ou des pneus différents, ou simplement s’entraîner plus
parce qu’on ne doit pas travailler comme tout le monde.

Dans l’alpinisme comme l’activité en elle même est déjà 100 fois plus dangereuse que se nourrir a base d’amphetes, extases et cocaïne tout mélangé… on ne se pose pas la question du doping… et tout est légal.

Par rapport a la possible avantage… l’alpinisme n’est aucune compete.
L’est-il ?
Ah, bon.

Posté en tant qu’invité par papy_ours:

je ne sais pas si il y a eu beaucoup d’usage de ce type de substance pour faciliter l’accès par certains à des sommets de haute altitude, mais c’ est un peu comme l’apport d’oxygène artificiel : ça change la valeur que l’on peut attribuer à une ascension.

et je ne vois pas pourquoi l’usage des dopants serait contraire à l’usage, proscrit ( et même interdit de par la loi) dans la plupart des sports et qu’en alpinisme on devrait s’en foutre ou se voiler la face !

d’accord il n’y a pas de compétition officielle en alpinisme ( ce qui n’est plus le cas en escalade depuis un certain temps … ) mais il y a , de fait , une compétition entre « les gros bras » du monde entier pour les voies les plus dures, les plus hautes et dans les conditions les plus impossibles qu’il soit et ce n’est pas neuf !

Si certains ont eu recours à des petits coups de pouce de la pharmacologie moderne pour réussir leurs exploits, je pense qu’il s’agit d’une tricherie vis à vis de la communauté des alpinistes qui suit leurs périgrinations avec attention.

en résumé : oui, si certains se sont dopés pour de grandes ascensions, ça m’affecte !

le mythe de mes héros en sort écorné !

bon, tout ça m’empêchera pas de dormir non plus, ni de continuer à grimper cool pour mon égoÎste plaisir !

Posté en tant qu’invité par Francois:

Franchement, qu’ils se dopent ou pas m’indiffére profondément. C’est eux que ça regarde.
Quant au reste… je trouve cent fois plus passionnant de faire la Meije avec un copain (ou une copine) que de m’extasier devant les supposés exploits (qui n’ont d’ailleurs qu’une valeur toute relative, l’expoit suivant recouvrant le précédent à la vitesse grand vé) de Machin ou de Truc.
Alors qu’ils se dopent pour faire la face N du Schmiblbik, libre à eux. De toute façon, dans deux ans, tout le monde aura oublié.

Posté en tant qu’invité par papy_ours:

bien sûr, je préfère aussi faire une course sympa que de m’extasier sur les exploits de l’un ou l’autre

mais si certaines « pointures » ( qui sont des personnages pulics, connus en dehors du microcosme des grimpeurs ) usent de moyens que je réprouve , je trouve que cela salit l’image des alpinistes en général ( donc un peu ma propre image ) et ça , je ne peux me résoudre à m’en foutre totalement !

Posté en tant qu’invité par Dani:

100% d’accord…

Posté en tant qu’invité par momo:

Sur un forum, ou la moitie des posts parlent d’ethique, il est hallucinant de constater, que les intervenants vont banaliser l’usage d’amphets et condamner durement les expes commerciales…

Car les amphets, ce n’est pas qu’un dopant au sens epo, hormone de croissance steroides etc, c’est aussi de la drogue (bien dure). Je suis bien d’accord sur le fait que chacun fait ce qu’il veut de son corps et de sa vie et surtout fait ses propres experiences ;-).
Mais l’ethique en prend un sacre coup et les exploits egalement.

Posté en tant qu’invité par momo:

J’ajoute que cela me choque moins pour le sport pro, apres tout ce sont les jeux du cirque…et le public le prend comme tel, les audiences ne chutent presque pas malgre les affaires.

Posté en tant qu’invité par papy_ours:

d’accord avec toi !
et content de voir que je ne suis pas le seul à penser que ce n’est pas anodin de se camer pour arriver en haut …

Posté en tant qu’invité par Francois:

Je ne dis pas que c’est anodin, au contraire. Je dis simplement que c’est eux que ça regarde.
C’est regrettable, mais que veux-tu que j’y fasse?
Tu veux légiférer?
C’est ce qu’on fait dans notre pays. Quand qq chose ne va pas, on pond une loi qui n’est pas mieux appliquée que la précédente qui convenait très bien, mais tout le monde est content.

Posté en tant qu’invité par Francois:

De toute façon, ces gens là font des trucs tellement éloignés de ma pratique que, finalement, ça m’intéresse assez moyennement.

Posté en tant qu’invité par marmotte:

Et le saucisson- pinard c’est autorisé?

Posté en tant qu’invité par Alexis:

Francois a écrit:

De toute façon, ces gens là font des trucs tellement éloignés
de ma pratique que, finalement, ça m’intéresse assez
moyennement.

Bien dit, en plus, il faut avouer que l’alpiniste est un être profondément égocentré … Pratiquant moi-même l’alpinisme, je ne m’interesse guère qu’à mes propres « performances ». Que tous ou partie se dopent (et au temps de l’hymalayisme patriotique … les substances n’étaient pas souvent du gros rouge !) me laisse assez indifférent. A chacun d’essayer de vivre sa pratique comme il l’entend. Bien des gens, bien des inconnus se « dopent » à l’oxygène, au diamox, à l’aspirine (en préventif, c’est un dopage à mon sens), à la cafeine, à l’alcool ou au cannabis, et pire encore tirent au clou. Mesurer un exploit en alpinisme n’est qu’une histoire de « norme », d’éthique … Et vu que personne n’a la même, que la majorité (dont je fais partie sans aucun remord) possède une éthique à géométrie variable suivant son humeur et qui évolue au cours de notre carrière alpinistique … Que comparer ? Pourquoi passer du temps à lire les exploits des autres lorsque l’on peut passer du temps à préparer les siens ?

Alexis

Posté en tant qu’invité par Dani:

100% d’accord a nouveau avec François et Alexis.
je ne l’aurais pas dit mieux.

D’ailleurs cette histoires d’« idoles » est assez puérile.
Soit les idoles de StarAc, du foot, ou de l’alpi… ça ne change rien.
Que chacun trouve son chemin, et basta.
on peut avoir des modèles dans la vie, c’est vraie… mais pas quelcun qu’on ne connait pas.

En tirant le chat par la queue on pourrait se demander a quel point ne sont pas les
consommateurs de cette alpinisme-spectacle en partie responsables du doping
et de la mort d’autant de professionnels du show-alpinisme.

[%sig%]