Le jeu du livre

Posté en tant qu’invité par tsan:

De l’autre côté des Rouies ou de l’Olan, en Valgaudemar, il y a des jeunes qui mènent grand bruit et on les prend pour des anarchistes, des boute-feu. Ils vitupèrent le Parc des Ecrins disant qu’il « développe un tourisme de voyeurs », qu’il ‹ ‹ a amené les gens à se déresponsabiliser › ›(…)
De notre coté, nous sommes bien sages. Peut-être, comme le montrent les photos de ce livre parce que le pays a beaucoup vieilli. Qu’il s’est mis à genoux devant le veau d’or de ces temps. Le Dieu tourisme. Il est usé. (…).
Le voilà donc ce peuple des montagnes d’Oisans qui est bien humilié. J’ai vu dépérir, à la maison de retraite de Bourg d’Oisans, des anciens qui étaient des forces de la nature, ou de joyeux drilles. Je les ai vu errer dans les rues du chef-lieu, cherchant un peu de soleil…

Canac ?

Voila Roger Canac pour « Vivre ici en Oisans »
A toi !

Il a l’air intéressant ce livre !
Tu peux nous en dire plus ?

La fatigue qui, à l’étape, prend aux tripes et à la gorge, accable, arrête toute pensée, broie les reins, monte en vague des chevilles à la tête en passant par les genoux, le ventre qu’elle triture, la poitrine qu"elle oppresse, les épaules et le cou qu’elle écrase. Mais l’étape n’est pas le repos. Il faut d’abord se battre contre le vent, contre la neige, contre la glace…

Etienne ?

Non.

S’agit-il d’une traversée dans une région polaire ?

Oui.

S’agit-il d’une traversée dans une région polaire avec des chiens de traineau ?
Cette traversée nous est-elle contemporaine ?

Oui.

Non.

Ce livre parle t-il d’une expédition au pôle Sud ?
Sagit-il d’une expédition de Amundsen ?

Non aux deux questions.

(Bon, je vais faire des courses et ensuite au martin-prêcheur, il fait beau -> photos !)

S’agit-il d’une expédition dans le grand Nord ?
Groenland ?
Passage du Nord-Ouest ?Conquête du Pôle Nord ?

Oui.

Oui.

s’agit-il d’une expédition avec Cook ?

Non.

Dans la famille des explorateurs polaires, je propose Scott

Non.

4h30. Réveil. La tente est couverte de givre à l’intérieur. Il tombe une neige dense, sous les coups de la tempête de plus en plus violente. A l’extérieur, méchant blizzard qui fait pénétrer la neige par le moindre interstice. Il y en a un véritable oreiller sous ma tête et le long de mon sac de couchage. Tout est couvert de neige et de givre sous la tente. Dès que nous allumons le Primus, nous baignons dans l’eau (il ne fait que -9°C dehors). Tout est détrempé.