Invasion Pyrale du buis en Pyrénées

Présentes également dans les gorges de la Frau

j’ai de petits buis, dans mon jardin, près de lyon
j’ai pas encore laché les poules, car j’ai traité avec succès avant qu’il soit trop tard

D’ailleurs, même quand ça a l’air trop tard, on peut encore sauver un buis en traitant alors que tout « semble » mort au premier coup d’œil (même l’année suivante, en tout cas dans de nombreux cas).
Par contre, ce qui est possible dans un jardin est inenvisageable dans la nature…

D’après un garde ONF, le buis défend son territoire et empêche d’autres espèces d’arbres de pousser à ses cotés. Le coté positif c’est que le buis mort va permettre à d’autres espèces de coloniser les espaces libérés et çà peut favoriser la biodiversité.
On pourra vérifier cette affirmation au dessus du Lac du Bourget (ouest) touché par la pyrale si la sécheresse ne sévit plus.

Ca c est l excuse bateau de l onf… la pyrale détruisant l habitat de plusieurs espèces endémiques, y’a aucun intérêt à sa présence. Du moins faunistiquement.

Tous le 82 est touché également, grimper autour de St Antonin est à chaque fois un crève-cœur…

tout à fait!

à toutes fins utiles, pour ceux à qui ce papillon n’a pas encore été présenté dans les règles, le voila:

Il est très joli, surtout la nuit,
Mais si vous le voyez et que vous avez un buis dans votre jardin, au lieu de faire le cliché du siècle, il est encore temps de réagir!

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Je ne m’y connais pas trop en papillon, mais une fois qu’on le voit sous sa forme « papillon », c’est plus le temps de traiter non ? Ce sont les chenilles qui font du dégât.

Une fois qu’il y a eu des chenilles à un endroit, elles y restent sur plusieurs années jusqu’à ce que les buis soient complètement morts ou bien elles peuvent s’en aller d’elles même ? Je me suis baladée au printemps vers la Grande Sure en Chartreuse et il y avait des jeunes pousses sur des buis qui avaient été bouffés et pas de trace de chenilles.

Je me demande quels dégats le décès des buis va occasionner sur la stabilité du terrain, dans les années à venir, à Vergisson et encore plus à Solutré.

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Dans un jardin j’ai constaté que le traitement agissait sur les chenilles et oeufs
donc le papillon en goguette venant de chez le voisin, que tu vois sur le mur de ton salon, tu as intérêt à le dézinguer avant qu’il ne ponde dans tes buis
Et au cas où il a déjà pondu, tu vas traiter pour tuer les chenilles et les oeufs
(avis perso: ce forum de Rustica est plus cool que celui de Camptocamp!)

Invasion de la Pyrale il y a deux ans dans toute la chaine de l’Epine et du Chat au-dessus de Chambéry-Aix (donc sud du Bugey) avec une destruction massive de massifs entiers de buis. Un massacre sur le versant du lac de la dent du chat.
Mes buis sur le balcon n’ont pas résisté!

Quelques pyrales dans la région cette année, mais nouvelle intéressante, les mésanges semblent se nourrir des chenilles. Elles auraient appris et cela ferait un prédateur pour les chenilles de ce papillon.

J’ai vu les mésanges débarrasser mes « nouveaux » buis des chenilles au début de l’été ! Adaptation ?
A+
Patrick

Les adultes peuvent être éliminés le soir sous les lampadaires à coups de raquette de tennis ou de badminton. Ça ne fait que limiter l’invasion mais c’est toujours ça !

tu pense que c’est un bon entrainement pour le tennis ?

Les adultes ne durent guère, ils se reproduisent (gros nuages cotonneux le soir), pondent et meurent. Et c’est parti pour une nouvelle génération! Il y a plusieurs générations par été (nombre dépendant des conditions climatiques) ce qui explique le caractère exponentiel de l’invasion.

La date d’efficacité du traitement doit dépendre de l’attaque que le buis a subi. Au jardin botanique du Parc de la Tête d’Or à Lyon, les traitements ont commencé trop tard et la plupart des bordures ont du être arrachées.

Pour être efficace le traitement doit être appliqué sur les larves écloses, de taille maximum équivalentes à un grain de blé. Les grosses larves résistent donc il faut bien cibler le traitement.
Et l’appliquer le soir car il est photosensible. C’est l’une des grosses contraintes pour les parcs publics…

J’habite Genève et je monte souvent au Salève par le sentier des…Buis !! Il va falloir lui changer de nom…c’est triste de voir tous ces Buis secs…et morts ?

A lire tous les témoignages, le fléau est vraiment étendu… c’est navrant. Au delà de la biodiversité liée à l présence de buis, je m’interroge franchement sur l’augmentation du risque incendie dans les massifs au regard des végétaux secs et, comme mentionné dans l’une des réponses, sur l’optimisation du facteur relatif aux glissements de terrain post fortes pluies par la suite ; les surfaces touchées étant considérables.
Une chose nous a interpellé dans le secteur Bugarach, certains versants ne sont pas touchés alors que les chenilles sont bien présentes sur les versants limitrophes, en amont et en aval. La limite est de façon surprenante assez nette.
Quelqu’un a observé ça aussi? Malgré la réflexion, j’analyse pas ce constat…

Une exposition au vent différente ? Les papillons doivent y être sensibles un peu quand même.

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