Ils doivent avoir des subventions pour compenser, j’imagine.
Intempéries du côté de La Bérarde et Saint-Christophe
Pas forcément j’en sais rien.
Tais toi donc alors
Extrait :
« Par ailleurs, une lettre signée par la Fédération Française des Clubs Alpins de Montagne (FFCAM), le Syndicat National des Gardiens de Refuges et Gîtes d’Étape (SNGRGE), le Syndicat National des Guides de Montagne (SNGM), et l’association Mountain Wilderness a été envoyé au préfet. Dans cette lettre, les acteurs de la vallée du Vénéon (maires, députés, socio-pros etc.) écrivent vouloir rendre possible la visite de la vallée grâce à des navettes donnant ainsi un minimum de passage aux refuges épargnés par les inondations. « Le fait de montrer que la vallée « n’est pas morte » nous semble un signal important à envoyer, tant à ses habitants et socio-professionnels que vis à vis de ses visiteurs », écrivent-ils. En effet, la manière dont les travaux d’accès à la Bérarde seront pensés conditionnera la prochaine pratique de la randonnée et de l’alpinisme dans la vallée. »
Est ce qu’il est possible de randonner de Saint Christophe jusqu’aux etages pour monter au soreiller ou est ce que c’est egalement interdit ?
Plusieurs semaines après la catastrophe, l’accès au lieu est toujours interdit, sauf aux propriétaires, et il est défendu d’entrer dans les maisons.
J’avais loupé cet article du 28 juillet avec des photos des travaux entrepris à la Bérarde :
Je suis en randonnée dans la vallée depuis mardi 13/08. Il est interdit d’accéder à la vallée en voiture (sauf si on est propriétaire d’une maison dans la vallée : se munir alors d’une pièce d’identité et d’une facture EDF ou d’un avis d’imposition). Pour y accéder, il faut prendre la navette jusuq’à St Christophe en Oisans -la ville - ou faire du stop. Il est aussi possible d’aller en voiture jusqu’aux Deux Alpes et de prendre ensuite la télécabine (gratuite) jusqu’à Vénosc.
Il est facile d’accéder à St Christophe en Oisans, la ville. Après il ne reste plus que la marche sur la route (le sentier rive gauche n’existe plus en totalité) et le stop, aléatoire car il y a très peu d’habitants au delà (quelques résidences secondaires). Je dirais que le stop fonctionne bien dans le sens montée le matin et dans le sens descente l’après midi jusqu’aux Etages.
Pour aller au refuge du Soreiller, le départ du sentier est bien indiqué. En revanche le refuge n’est pas gardé, il est en mode « hiver ».
Les refuges ouverts et gardés de la vallée sont L’Alpe du Pin à condition d’avoir réservé (sinon la gardienne ne monte pas), le Carrelet à condition de réserver également sinon la gardienne n’est pas forcément là (j’y ai été accueillie très chaleureusement deux nuits par Mathide Dahuron) et le Promontoire.
Pour aller au refuge du Carrelet qui sera ouvert à priori jusqu’au 15/09, il faut impérativement prendre le sentier rive gauche en suivant l’itinéraire fléché depuis le pont qui va à l’ancien camping de La Bérarde. Le sentier rive droite n’est pas accessible car les piétons n’ont pas le droit de traverser le hameau de La Bérarde.
Le refuge de Temple Écrins est en mode « hiver ». J’y suis montée en A/R depuis le refuge du Carrelet à la 1/2 journée, j’y étais seule avec les marmottes. Le sentier qui va au delà au vers le col de la Temple est en état, je l’ai emprunté jusqu’au point 2608 m.
Et bien sûr à St Christophe en Oisans la Cordée est ouverte pour un verre, une nuit à l’hôtel ou dans le dortoir ou acheter un livre, une carte postale et un timbre, … Marie-Claude Turc vous y accueille avec grand plaisir.
Avant tout déplacement dans la vallée, il faut contacter la maison du Parc des Écrins à Bourg d’Oisans pour savoir quel est l’état d’ouverture ou non des sentiers (les conditions évoluent d’un jour sur l’autre si il y a des orages) et consulter les sites des refuges qui tiennent à jour l’itinéraire d’accès.
Si la météo est très mauvaise, la préfet peut interdire à la navette de circuler, cela a été le cas mercredi 14/08 car le département de l’Isère était en vigilance orange aux orages.
Les établissements ouverts proposent de la restauration sur place ou à emporter et des formules pique-nique.
P.S. Inutile d’aller demander à J.M. Rochette d’aller visiter son atelier d’artiste, il n’existe plus au hameau des Étages. Il en a ouvert un autre qui s’appelle L’atelier des Étages à Grenoble, mais consultez bien son site internet car il n’est ouvert que sur réservation. L’accueil que m’a offert ce personnage m’a plus que surpris, il a été fort désagréable quand je lui ai demandé si je pouvais visiter son atelier… Il ne veut visiblement voir personne et renvoie sèchement toute personne qui comme moi pense qu’il a encore un atelier d’artiste dans sa résidence secondaire du hameau des Étages (dixit les personnes à qui j’ai rapporté ce que j’ai vécu).
JM Rochette expose ses dessins et vend ses bouquins tout l’ėtė å la mairie annexe de Venosc.
Il est présent certains jours pour des séances de dėdicaces.
Effectivement, je viens d’acheter une de ses affiches au profit d’animaux blessés à la boutique de la potière à Vénosc. Comme c’était dimanche, l’exposition à la mairie / bibliothèque n’était pas ouverte. Je n’ai donc pas pu la voir.
Pour information aussi, J.M. Rochette a hiverné quelques hivers aux Etages le temps d’écrire son dernier livre, mais il n’y habite plus à l’année. Il confie d’ailleurs ses poules pendant l’hiver à Maximin T. à Vénosc…
Enfin, j’ai pris le café ce matin chez Maximin T. de Vénosc, qui est par ailleurs diacre. Il me dit que la chapelle de La Bérarde n’appartenait pas à la mairie de St Christophe mais au diocèse. J’espère qu’une partie de l’argent des deux cagnottes (donc privés) qui vont être données à la commune de St Christophe sera attribuée à la reconstruction d’un lieu de mémoire religieux : chapelle ou autre. Les gens de la vallée que j’ai rencontrés m’ont presque tous dit qu’ils souhaitaient que la chapelle soit reconstruite à l’identique, même si ce n’est pas au même endroit. Maximin T., par ailleurs diacre, m’a dit qu’elle avait été emportée par les eaux car elle avait été construite à l’époque par les pères chartreux sans fondations… Ils n’imaginaient pas à l’époque que la catastrophe qui s’est passée puisse se produire un jour avec une telle ampleur, et ce n’était les habitudes de construction.
Enfin bon, il y a le bistrot pour ces histoires. La remarque sur la reconstruction de la chapelle n’avait pas vocation à relancer les guerres de religion, ni même à démarrer le 10 000 ième sujet sur la loi de 1905.
Pour ma part, j’ai surtout noté que l’accès reste très compliqué. Merci pour les informations
@renoncule_des_glaciers Je voulais me promener au Coolidge en profitant de la solitude. Je n’ai pas bien compris jusqu’où vont les navettes et s’il était autorisé de passer à la Bérarde à pied, ou en vélo, pour aller plus loin.
La navette va à Saint Christophe, puis tu peux monter à pieds ou vélo (à priori impossible de le monter là haut…) sur la route. Ensuite tu évite le village par le pont du camping et le sentier rive gauche qui rejoint l’itinéraire classique avant le vallon du chardon
gauche
Non, il est interdit de monter en vélo dès la bas de la vallée… Tout simplement car les vélos sont soumis au code de la route comme les voitures et un sens interdit c’est un sens interdit.
Le sentier rive droite pour aller au refuge du Carrellet est interdit car pour le prendre il faut traverser La Bérarde ce qui est interdit (voir photo). De plus, d’après le garde du parc avec qui j’ai discuté au refuge du Carrelet jeudi, il est très fortement endommagé ou a été empoté à plusieurs endroits. Le seul sentier autorisé pour se rendre au refuge du Carrelet est celui rive gauche.
P.S. Mon post 491 a été relu avant hier avant publication par les 2 gendarmes du PGHM de Grenoble en poste à St Christophe car je ne voulais pas donner d’informations erronées.