Bonsoir,
Pour bouquetin38 : il me semble pourtant que les VHF basses sont intéressantes à utiliser en pleine nature, car elles nécessitent moins de relais qu’en plus hautes fréquences, pour établir une liaison.
Je ne rentre pas dans les détails des phénomènes de la propagation hertzienne, mais, par exemple, s’il y avait bien moins de relais VHF que UHF, pour la télévision, du temps où il y avait deux chaînes, c’était que la couverture du territoire en VHF nécessitait moins de relais qu’en UHF sur le même territoire, car les zones d’ombres en VHF étaient moins importantes et nombreuses qu’elles ne l’étaient en UHF (ce qui obligeait à multiplier les répéteurs…).
Et, même en VHF seule, la bande I de la télévision demandait elle-même moins de relais que la bande III de la télévision, parce que la première était sur des fréquences plus basses que la seconde…
C’est la même raison qui a fait, aux USA, que beaucoup de services publics devant établir des liaisons dans de vastes zones sauvages, avaient leur réseaux en VHF basse (30 MHz à 40 MHz, par exemple). Notamment l’équivalent (chez eux) des Eaux et Forêts, de la surveillance de la chasse, etc.
Depuis, ils ont quand même migré plus haut en fréquence, pour passer en truncking et en numérique, pour ajouter des transmissions de données…
Bref, plein de choses qui ne pouvaient être faites via leurs anciens réseaux en mode vocal et leurs canaux simplex.
Toutefois, certains clients de ces nouvelles technologies ont tellement de déboires, et notamment en matière de zones d’ombres, qu’il ont annulé le démontage des anciennes installations, et les utilisent encore pour pallier les dites zones d’ombres.
Merci, bouquetin38, d’apporter un témoignage plus ouvert, un peu dans l’esprit de ce que disait déjà F4.
Pour BOFBOF : il n’était pas question de profiter gratuitement des installations des radioamateurs, puisque je proposais justement de contribuer financièrement à leur entretien, du fait du service qui aurait ainsi été rendu…
Juste une autre remarque : celle qui constate que le prix des balises de détresse par satellite (SARSAT-COSPASS) baisse régulièrement et s’approche du prix signalé pour un portable VHF en bande professionnelle (environ 150 MHz-170 MHz).
Du coup, on peut hésiter entre les deux moyens, pour déclencher des secours, et d’autant plus que la balise, sauf si l’on est au fond d’une gorge très étroite, sera reçue par un des satellites défilants, y compris dans des endroits hors de portée des relais VHF terrestres.
En plus, certains nouveaux modèles pourraient être équipés d’une option de choix de la nature du message envoyé : entre l’appel au secours avec prognostic vital engagé, et l’appel à l’aide simple…
Ce qui éviterait de mobiliser l’artillerie lourde pour tout signal reçu…
Cordialement.