Un igloo improvisé à une époque où les hivers étaient enneigés :
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La solution de François, le tas de neige, s’appelle un quinzy, queenzy ou quincy. Quinzhee (Quinzy, Queenzy, Quincy, Quinzee, Quin-zee) — Wikipédia Y’a des vidéos sur Youtube. Astuce des sacs ou de la bâche pour débuter le tas. Sinon des bouts de branche enfoncés en surface pour servir de repère (épaisseur de la paroi) à celui qui creuse à l’intérieur.
Le sursac je dirais que c’est plus une sécu, mais à la fois en hivernal je n’ai dormi que dans des abris en toile (tente, tarp) parfois très humides, mais pas en igloos, trous de neige, etc. Pour une fois, et surtout avec des sacs synthé je crois que ça ira. Attention aussi de ne pas trop te couvrir en début de nuit, il vaut mieux sentir la fraicheur et remettre une couche que de transpirer et être humide le restant de la nuit. D’expérience, lorsque je suis un peu juste en température, je dors mieux avec une couche thermique de base+une polaire respirante pas trop épaisse qu’avec une polaire fine doublée d’une grosse (ça respire plus, je baigne dans mon jus meme sans avoir trop chaud). Le mieux si tu as, c’est encore une doudoune en duvet, ça respire beaucoup mieux.
Pour ta fosse à froid, un petit schéma qui vaudra mieux qu’un long discours: http://www.avalanche-net.com/securite/trou_a_neige.php
Pour un igloo " tas de neige recreusée" , je trouve maintenant très efficace de le construire sur un plan à peu incliné. Porte coté bas. Le Plancher est plat : tout l’espace intérieur peut alors être utilisé pour le couchage. l’accès au plancher intérieur se fait avec une petite marche. Avantage, le froid " coule " naturellement dehors et ce n’est pas la peine de faire une fosse à froid. La porte en contre bas, reste ouverte, le froid ne rentre pas. L’entrée est protégée par une chicane de murets de neige.
Pour le confort de la nuit : je te conseille vivement une couverture de survie sur le sol, un bon matelas ( décisif), un sur sac respirant, un bon sac de couchage. En sous vêtement technique dans le duvet mais un bonnet sur la tête ou un foulard sur le nez ( retirer les chaussettes).
Par expérience, ( une vingtaine d’igloos) je ne fais plus de trou d’aération. ni de laisser de bougie allumée pour dormir. Par contre, bien conserver des pelles à portée de main la nuit.
Une bonne fondue à l’intérieur est idéale pour faire monter la température intérieure ( et améliorer le lissage des parois avant de dormir)
Un repère de construction ( igloo 6 places) : un cercle du diamètre d’un longueur de sonde pour débuter le tas de neige. Ensuite, qq centaines coups de pelles ( ça dépend des pelles et des pelleteurs !. Et ça permet de tester l’efficacité des pelles et de proscrire à tout jamais ces saloperies de godets en plastiques qui n’ont aucun rendement). Surtout bien prévoir une paire de gants spécifiques : ils seront trempés.
Pour creuser l’intérieur, surtout au début, il faut une pelle pioche.
Un petit truc : farter de temps en temps le godet de la pelle quand ça botte.
La première nuit, l’igloo se tasse et peut perdre facilement , selon le degré d’humidité de la neige, un trentaine de centimètre sur la hauteur.
Apres ça devient une véritable coquille. Le matin tout le monde peut monter dessus, ça ne bouge pas !
Je pense que dans cette histoire, il faut bien différentier abris de fortune, réalisé rapidement mais confort très moyen, et abris tout confort pouvant servir de base arrière mais beaucoup plus long à construire (4/5 h). Dans ce cas là, je te conseille de prendre carrément de vraies pelles à neige. Là, ça dépote !
Un dernier petit truc : remplir les thermos le soir , ça permet de déjeuner au chaud dans le duvet le matin avant de relancer les jetboil pour faire l’eau de la course.
Entraine toi avant quand même. La première fois c’est assez impressionnant de terminer un igloo dans la nuit avec le froid qui tombe et le vent qui te gèle sur place avec la pensée que tu vas dormir dans cet abris qui parait bien précaire. Par contre à l’intérieur c’est extrêmement apaisant, il fait « bon » et tu n’entends plus rien de l’extérieur, notamment quand il y a du vent. Une grande différence avec la nuit sous tente.
Bon bivouac !
Un vrai igloo c’est long a contruire !
Souvent (a) un trou dans une pente, (b) trou avec une bache recouverte de neige
sont plus rapide et effective.
Voici une méthode pour les igloo que j’ai appris en faisant le chasseur alpin il y a 30 ans.
et
Il y a deux cas à considérer:
Bivouac imprévu et dans l’urgence: le plus rapide et le plus pratique est le trou dans la neige avec la couverture alu etc…
Bivouac prévu: l’igloo est dans ce cas la solution à retenir. Confort royal ! Silence, température aux environs de 0°, place…
Pour la méthode « dans l’urgence », bien arrimer ce qui sert de toit ! Une couverture alu s’envole très bien dans les bourrasques de vent.
Merci pour toute ces infos 
Bonjour,
Un autre petit tuto pour un trou à neige :
http://www.randonner-leger.org/forum/viewtopic.php?id=22225
Edit : comme d’autres l’ont dit : je pense que ça dépend beaucoup de la neige…
Merci clec pour ce lien très intéressant.
J’y ai appris une méthode que je ne connaissais pas, avec les blocs découpés à la scie. Ça me donne envie d’essayer 
Je m’en va essayer la bête prochainement également.
[quote=« clec, id: 1807239, post:29, topic:161296 »][/quote]
Meuh ! Ça ressemble un peu trop à un cercueil, ton truc !
Mais c’est sûrement plus confortable que ton trou à neige au Mont Blanc
Bon qu’il n’y ait pas de confusions : je ne connais pas cette technique car pour mes bivouacs hivernaux je me suis toujours contenté d’une tente…
Ce sont des habitués de périples au long cours qui m’avaient dit que c’est vraiment LA technique simple et efficace à connaître. 
ça sent la panique. le gars qui sur de son coup envoie les copains essuyer les plâtres… 
Catherine, Excellent le récit de course en lien. Merci pour cette lecture jubilatoire du matin
La première question à se poser est de savoir si l’on dispose de suffisamment de neige ou pas.
Si on n’a pas beaucoup de neige, on choisit l’option igloo en montant la structure avec des blocs extraits de la carrière. Ça ne s’improvise pas et nécessite un entraînement et une nuit afin d’être confronté aux difficultés de la construction (dôme, clé de voûte, lissage).
Si la neige est abondante (choisir de préférence une cuvette), s’orienter vers la solution préconisée par clec ou sa variante, la tranchée, plus facile à réaliser à partir d’un trou en longueur de la largeur des épaules à partir duquel on creuse des alvéoles. La tranchée est couverte de blocs ou mieux (plus rapide) de skis si on est suffisamment nombreux, recouverts de neige, semelle vers l’extérieur. Très efficace en termes d’isolation et de confort avec l’avantage d’être facile à réaliser sans expérience préalable.
[quote=« catherine, id: 1807518, post:33, topic:161296 »]
Mais c’est sûrement plus confortable que ton trou à neige au Mont Blanc[/quote]
Excellent ce texte !
En passant, c’est un peu dommage que les articles soient si peu visibles sur le site. Je trouve qu’il y a quelques pépites qui mériteraient plus de visibilité.
[quote=« Al., id: 1808252, post:37, topic:161296 »]
[quote=« catherine, id: 1807518, post:33, topic:161296 »]
Mais c’est sûrement plus confortable que ton trou à neige au Mont Blanc[/quote]
Excellent ce texte !
En passant, c’est un peu dommage que les articles soient si peu visibles sur le site. Je trouve qu’il y a quelques pépites qui mériteraient plus de visibilité.[/quote]
Aller, un petit HS :
https://books.google.fr/books?id=Tr63mbZKPcIC&pg=PA5&lpg=PA5&dq=recit+camptocamp&source=bl&ots=Lce1XL5tCe&sig=5hchEFX2fj63TgsejD2aYk1tyVw&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjV8-SbkO7KAhUDVhoKHQXXDGkQ6AEIXzAI#v=onepage&q=recit%20camptocamp&f=false
Camptocamp a publié un recueil de récit dans ce genre : Sommet et Dépendance. Gratuit en version électronique (pdf, pour liseuse…), c’est vraiment à lire!
PS : excellent ton récit François!!
la fiche du livre sur c2c :/books/193828/fr/sommets-et-dependances
et le lien direct pour la version papier : Sommets et Dépendances - Ibex Books