« Toujours dans la zone des trois grands toits, c’est avec tristesse que je tombe sur un spit, ou piton à expansion, fiché dans la dalle lisse et compacte qui précède la première saillie (plus haut j’en rencontrerai un aurte). Le spit, type de piton dont la mise en place oblige à perforer la roche, est à mon avis véritablement disqualifiant. Ce genre d’expédient trouve sependant des défenseurs. « Sans ce matériel, décrètent ces gens là, on ne pourrait pas passer. » Mais dans le Grand Capucin on était déjà passés depuis 1951 avec les seuls moyens traditionnels et même, dans mon cas, rudimentaires. Reste alors à comprendre le pourquoi d’une telle profanation, d’un tel manque de correction et de bon goût dans une voie aussi traditionnelle. »
Walter Bonatti : Montagnes d’une vie.
25 ans après sa première ascension…