Des croix sur les 100 plus belles?

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

eude a écrit:

C’est un peu plus compliqué que ça, c’est très… « corse ».

Bien vu, Eude… Lisons entre les pages…

Posté en tant qu’invité par Michel:

dédé a écrit:

Michel a écrit:

Faut aller en Ubaye/Mercantour pour etre peinard.
Tu peux t’expliquer un peu mieux ? Pourquoi ne serais-tu pas
peinard dans les écrins ?
Je comprends pas ta phrase…
Les Ecrins sont surfréquentés, c’est tout. … et pas seulement dans les cols faciles. Si on enlève les bouses, les belles voies sont tres parcourues (Dibonna, Meije, Bans, …). Meme des bouses comme le pilier S des Ecrins arrivent à voir passer trois cordées le meme jour !! Reste des trucs pourlesquels je n’ai pas le niveau (Girod NW Ecrins, Couzy Demaise, Directe N Meije, Salsa…), place aux jeunes.
En ubaye/Mercantour (voir C2C) c’est un peu différent : tu grimpes 3 jours dans des trucs géniaux sans jamais voir une autre cordée ! Il est vrai que ce n’est pas la haute montagne.

Il faut bien dire que cette sympathique « compétition » manque de
concurrents (10 au plus).
Oui mais lance pas des idées comme ça…va encore y avoir des accidents bêtes…

Cette rangaine !! Ce ne sont pas les idées qui créent les accidents : vois l’histoire du pere Turc haranguant Pierre Chapoutot lors de l’ouverture des Savoyards : " Descendez, cette voie là, ça va faire de la viande froide !!" L’alpinisme vit d’émulations , de challenges et de défis.

Posté en tant qu’invité par Tof:

pour les Ecrins, je pense que la Fourastier en fn du rateau sera la dernière à rester :wink:

Il faut dire que le topo n’est pas très vendeur.
Il faudrait peut être faire tout d’abord un tour dans la Cambon pour tatter le terrain.

Posté en tant qu’invité par OlivierC:

Tof a écrit:

pour les Ecrins, je pense que la Fourastier en fn du rateau
sera la dernière à rester :wink:

Il faut dire que le topo n’est pas très vendeur.
Il faudrait peut être faire tout d’abord un tour dans la Cambon
pour tatter le terrain.

Surtout que l’approche n’est pas trés longue…
Pour le Mont-blanc, il y a la N du Triolet, pas posé, faite en Fév 98, et depuis…
Il y a aussi, la N de l’aiguille du Plan!
Certaines, répondent fortement à des phénomènes de modes, puis sont oubliés.

Posté en tant qu’invité par Simon:

Michel a écrit:

Les Ecrins sont surfréquentés, c’est tout. … et pas seulement
dans les cols faciles. Si on enlève les bouses, les belles
voies sont tres parcourues (Dibonna, Meije, Bans, …). Meme
des bouses comme le pilier S des Ecrins arrivent à voir passer
trois cordées le meme jour !! Reste des trucs pourlesquels je
n’ai pas le niveau (Girod NW Ecrins, Couzy Demaise, Directe N
Meije, Salsa…), place aux jeunes.

en cherchant bien on peut etre tranquille ! Quasi toutes les courses que j’ai fait cet été on était seul, et c’etait pas particulièrement des bouses ou ds un niveau élevé …

Posté en tant qu’invité par Lucio:

Dans les cent plus belles, il y a les courses où les cocheurs font la queue pour faire leur croix, les courses qui ont été transformées voire rendues obsolètes par le retrait glaciaire ou les éboulements, les courses devenues dangereuses ou trop rarement en conditions (sérac, manque de neige) et enfin celles dont le caractère a été totalement modifié par les progrès du matériel (« TD avec 30 pitons », courses glaciaires).

Les mythes nous aident à construire un univers collectif. Mais pour moi en définitive, ce qui compte c’est pas tant la voie (et encore moins le bouquin qui la décrit) que ce que je peux y vivre dedans. Je pense aussi que la montagne a largement plus d’un (ou même de cent) tours dans son sac. Cf l’aiguille de l’éboulement, le râteau d’aussois et tous ces itinéraires dont je ne soupçonne pas encore l’existence…

Posté en tant qu’invité par eude:

Lucio, vu ce que je viens de lire, c’est sùr, la 100èmè des « 100 plus belles en Corse », c’est un défit fait pour toi.

Posté en tant qu’invité par Aurélien:

Comme tu le dit, il ne faut pas s’y limiter, mais c’est quand même une sacrée bonne base! En te lisant, on a l’impression qu’il faut éviter les 100 + belles : soi surfaites, soi devenues dangereuses, soi devenues totalement sans caractère!!! Si tu as eut des mauvaises expériences, donnes nous les courses à éviter!
Eh bien personnellement, quand je fais mon marché dans les 100 + belles, et je suis toujours comblé : il n’y a personne, les rimayes passent, c’est toujours majeur, et bigre pas toujours facile :slight_smile:
Evidemment il y a des mythes, mais on peut être surpris dans les 2 sens (même dans des courses mixtes…).
Bref les 100 plus belles c’est un outil superbe pour découvrir plusieurs facettes d’un massif.
Pour aller dans ton sens, je dirais que les courses de ce bouquin qui correspondent au standart actuel sont certes surfréquentées (normal il n’y en a pas tellement) mais pour le reste, c’est la wilderness!
Evidemment la manière de parcourir la montagne évolue avec le matériel, mais mises à part les goulottes et les grandes voies, si tu cherches de belles courses de niveau homogène (et non mutant), ça ne pousse pas comme ça, elles sont souvent dans les 100 + belles! Certes on veut tous vivre quelquechose de beau intérieurement lors de nos escapades, mais tant qu’à faire, je préfère le vivre également dans une course superbe.

Au plaisir de te croiser sur les cimes.

Posté en tant qu’invité par Lucio:

Lucio a écrit:

Dans les cent plus belles, il y a les courses où les cocheurs
font la queue pour faire leur croix, les courses qui ont été
transformées voire rendues obsolètes par le retrait glaciaire
ou les éboulements, les courses devenues dangereuses ou trop
rarement en conditions (sérac, manque de neige) et enfin celles
dont le caractère a été totalement modifié par les progrès du
matériel (« TD avec 30 pitons », courses glaciaires).

… bon ok c’est pas très exhaustif tout ça, dans les cent plus belles il y a aussi de belles courses sauvages !

Posté en tant qu’invité par Aurélien:

Voilà ce que je voulais entendre :wink:

Posté en tant qu’invité par @ntoine:

Alors, c’est quoi cette histoire de centième course en Corse ?

Posté en tant qu’invité par eude:

Etant donné que c’est moi qui est posé la question, je vais encore attendre un peu, il y en a forcement qui connaissent la réponse.

Posté en tant qu’invité par Tintin:

eude a écrit:

Etant donné que c’est moi qui est posé la question, je vais
encore attendre un peu, il y en a forcement qui connaissent la
réponse.

Oui mais vu qu’ils ont la réponse, ils s’en foutent sans doute un peu de ta question…

donc on risque d’attendre longtemps la réponse

Pleaaaaaaaaaaaaaase…

Posté en tant qu’invité par eude:

Bah, y en a pas, ou plutôt il y en a telement que JC Quilici n’a pas su laquelle choisir, donc c’est à toi de la trouver. Et d’après lui, s’il l’avait décrite, ce ne serait plus la plus belle, donc il ne l’a pas décrite.
En gros, il y a 99 courses dans les 100 plus belles de Corses.

Posté en tant qu’invité par Tintin:

eude a écrit:

En gros, il y a 99 courses dans les 100 plus belles de Corses.

Haha !
Détournement de course ?

Ça peut aller chercher loin tout ça…
Vivement le prochain voyage de Sarko en Corse pour mettre fin à ce type de pratiques qui n’a que trop duré.

Posté en tant qu’invité par thomas:

Je retrouve cela.
Que faut il ne pas recommander ?
Qu’en pensez vous ?

Moi dans le mont blanc, je vire la face N du plan et le couloir Gervasutti au Mt blc du Tacul
Dans les ecrins, c’est le versant N du col E du Pelvoux et le couloir Chaud.
En avez vous d’autres ?

Posté en tant qu’invité par Brigitte:

… c’est un défi totalement hors de portée … je coche cependant les courses des Toponeige en hiver … en alpi mon plaisir est de rentrer une course du Labande ne figurant pas dans C2C : facile avec mon arête Sud de la Tête de la muraillettte l’autre jour !

Posté en tant qu’invité par stef:

Michel a écrit:

En ubaye/Mercantour (voir C2C) c’est un peu différent : tu
grimpes 3 jours dans des trucs géniaux sans jamais voir une
autre cordée ! Il est vrai que ce n’est pas la haute montagne.

C’est une blague ??? (pour la derniere phrase)

C’est pas parce il n’y pas de glacier … encore que tout depend ce que l’on appel glacier (il en reste des mini micro qui ressemblent plus à des nevés).

Ou encore que le plus haut sommet ne depasse pas les 3152m …

Le mercantour était son epoque était un bastion de l’alpinisme et de la haute montagne, il reste encore beaucoup d’itineraire historique.
C’est un peu passer de mode, mais ca revient au gout du jour grace à l’exelent travail fait par certains guides et certains editeurs concernant les topos.

C’est bizarre mais il y a plusieurs pgHm et non pas des pgm …

Parce si c’est pas de la haute montagne … va plus rester beaucoup de massif qui le sont :slight_smile:

bon maintenant j’attendsz le traditionnel mais qu’est ce que la haute montagne … :wink:

sinon en reactions autres :

Croiser 2 cordée dans une itineraire du moment que ca mette pas en danger ma progression, j’appelle pas ca la foule, c’est des fois plutot plaisant quand les gens sont sympa.
Faire des rencontres en haut d’une montagne ou dans un refuge ca fait aussi partie de l’idée que je me fait d’un esprit « montagnard ».

Stef

Posté en tant qu’invité par gilles:

pour le col est du pelvoux, pas d’accord
c’est certes tres expo et pas tj en conditions mais ambiance garantie dans une grande face
un poil plus dur que le couloir du coup de sabre

Posté en tant qu’invité par pierre:

Brigitte a écrit:

… facile avec mon arête Sud de la Tête de la

muraillettte l’autre jour !

Tiens, c’est marrant, j’y suis allé (par la débonnaire arête nord), le vendredi (8 sept.), dans une solitude absolue.
Pour les amateurs de bivouac « trois étoiles », on peut signaler des emplacements somptueux derrière le col du Vallon, juste sur le versant d’en face, en venant de la Muzelle.
Il y a de l’eau qui glougloute, des terrasses horizontales herbeuses,… et surtout une vue sur les plus haut sommets des Ecrins, depuis le Râteau/la Meije jusque sur la Barre/le Pelvoux. Pour les derniers rayons du soleil (au moins une heure et demi plus tard qu’au refuge de la Muzelle, en contrebas), il suffit de poursuivre sur qq mètres la petite arête sud depuis le col : le soleil se couche dans une échancrure très profonde de montagnes, plein ouest.

Et le jeudi soir, au moment du levé de la lune (toute orange et rose, vraiment « colère » à travers quelques brumes), il y avais un superbe orage électrique derrière la Meije … A ne pas savoir où donner des jumelles …
Z’en font peut-être un peu trop, au syndicat d’initiative.