Si je comprends bien cet article rapporte des morts d’individus dans des habitations, dues à la foudre, mais qui seraient essentiellement liées aux incendies causés par la foudre?
Dangerosité en cabane sous orage
https://www.researchgate.net/publication/313584879_Lightning_accidents_at_the_bus_stop_shelters
edit: pour les non-anglophones : accidents sous des abribus en ukraine.
J’ai regarde en diagonal : le paragraphe 11D me semble le plus pertinent : En gros beaucoup d’accident ont eu lieu dans des abris non prévu pour être des logements. Mais il faudrait regarder plus en detail les accidents en question.
"Small structures
A very large number of deaths and injuries occurred in
small structures not used as dwellings. The most
frequent category was agricultural and other workplace
shelters designed to protect from rain but not lightning
– a total of 31 deaths occurred in seven events when
agricultural workers went inside unsafe field huts during
rain. Similar small structures such as tea stalls and
labor shelters accounted for large death totals. The
largest loss of life in a single incident had 17 fatalities
inside a small shelter at a soccer game in Honduras "
edit paragraph 5D:
Any small structure where people do not often live or
work can be assumed to be unsafe from lightning because
of the inadequacy of the Faraday cage-like effect.
Aucune idée, pas lu. Juste un des divers papiers susceptible de fournir des pistes pour les fans de statistiques.
(Holle est un des spécialistes co-auteur du chapitre sur la foudre dans le Auerbach sus-mentionné)
Bon je pense qu’il vaut mieux être allongé dans une cabane que debout dehors dans une prairie.
Oui, c’est ce que conclue l’étude transmise : Sur la base des résultats de cette étude, il semble
approprié de mettre l’accent sur la sécurité en soulignant que n’importe
où à l’extérieur est dangereux et que pénétrer à l’intérieur des bâtiments
assure la sécurité, et de moins se concentrer sur le comportement
détaillé à l’intérieur des bâtiments"
Je ne suis pas d’accord. La conclusion que tu cites concerne les bâtiments aux états-unis. On peut extrapoler en disant « les bâtiments aux normes occidentales ». Pour le reste des abris n’ayant pas de protections contre la foudre, ils disent que ce sont des endroits qui ne sont pas sûrs et qu’il faut les protéger en utilisant les méthodes éprouvées.
Pour en revenir à tes questions, j’en tirerais les conclusions suivantes :
Pensez-vous que je risque quelque chose à l’intérieur de ce type de bâtiments en pierre lors d’un orage ?
Oui : incendie, suffocation à cause de fumées d’incendie, écroulement de la cabane, autres effets de la foudre.
Auriez-vous des conseils de prudence à me donner ?
Préférer un endroit protégé de la foudre en cas d’orage. Si contraint, suivre les recommendations comme si on était dehors (position assise, isolé du sol, loin des parois). Peut-être aussi ne pas dormir pendant l’orage dans un abri non protégé de la foudre (beaucoup des victimes étaient en train de dormir : piégées par l’incendie ?).
Quel est votre avis ?
Le risque est statistiquement très faible, mais avec les previsions météo aujourd’hui, on peut limiter encore la probabilité d’être surpris par un orage et il y a d’autre risques que la foudre en cas d’orage.
Le désespoir ?
L’hypothermie, les crues, les coulées de boue/éboulements à cause du ruissellement intense, les grêlons dans la tronche, les animaux paniqués qui fuient/chargent…
Les faux-pas qui tordent la cheville ou envoient dans le ravin parce qu’on se met à courir de peur de se prendre la foudre…
edit: prout
Inévitable à terme, si l’on s’est réfugié dans une cabane sans plomberie ni téléphone ni réseau électrique…
Je confirme, sur la base de nombreux orages sous tente (sans coups de foudre… ) et une expérience (assez terrifiante, certes) d’orage sec en bivouac, du genre « quelqu’un joue avec l’interrupteur du plafonnier »). On n’a pas pris la foudre, pour la bonne raison qu’on est restées bien sagement couchées sur nos matelas, qu’on avait mis la quincaille assez loin et qu’autour, il y avait les aiguilles de Chamonix (point plus élevé). Donc la cabane en pierre c’est très certainement sans grand risque.
Il y bien pire: sans réseaux sociaux.
Il y a beaucoup de bergers qui ont vėcu (et vivent toujours pour certains) plusieurs mois dans des abris/cabanes sommaires de ce type et qui n’ont jamais ėtė foudroyės. Il y a plus de risque d’être tué par la foudre en sortant de son travail et en ouvrant son parapluie. C’est ce qui est arrivé rėcemment en Haute Savoie.
La vieillesse ennemie ?
Je ne comprends pas ce genre de raisonnement sans chiffres. Le risque de se faire foudroyer est de toute façon statistiquement très faible. Les cas particuliers de personnes non foudroyées n’apportent aucune vérité.
C’est mauvais conducteur (sauf le forum Autoplus)
prout
Argument intéressant. Je te mets au défi de faire le calcul…
Compte tenu le risque avéré de mort du au foudre (ce que tu peux trouver sur le net) quelle aurait été la population de la planète aujourd’hui si ce risque avait été 10x plus ? et 10x moins ?
Peut-être que ce fut un risque plus élevé de mort par foudre dans le passé qui a opéré une selection positive qui nous fait craindre l’orage aujourd’hui.
En tout cas, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), on estime qu’environ 6 000 personnes meurent chaque année à cause de la foudre dans le monde entier, ce qui est du même ordre que les morts par la maladie de Chagas ou la maladie de la mouche TséTsé.
Par contre, seulement 10 personnes meurent chaque année par attaque de loup… ou de requin.
Il a du y avoir un regain depuis l’invention du parapluie. Par pépin le bref qui ne fit pas long feu.
Plus sérieusement je trouve le risque souvent sous-estimé. En sortie de service je passais pour un fou à dire qu’il faudrait penser à rentrer et pas s’arrêter sous chaque arbre alors que la foudre tombait à proximité immédiate.
On me répondait en termes de secondes. 4 secondes il est encore loin. Tu parles.
On est bien d’accord : il y a des règles à suivre pour minimiser le risque (comme ne pas rester sur une crête ou sous un arbre, se décoller du rocher, s’isoler du sol, etc.), mais en général, on ne prend guère le temps de faire des calculs statistiques. Enfin, encore que… chacun son truc !