ah oui, là c’est sûr.
Mais guiguit parle de 5 % d’écart. 5 % d’écart, sur un tour de France, c’est plus que la différence entre le 1er et le dernier.
D’ailleurs pareil sur un marathon. 1 kg de poids c’est environ 2 minutes à l’arrivée.
ah oui, là c’est sûr.
Mais guiguit parle de 5 % d’écart. 5 % d’écart, sur un tour de France, c’est plus que la différence entre le 1er et le dernier.
D’ailleurs pareil sur un marathon. 1 kg de poids c’est environ 2 minutes à l’arrivée.
J’ai pas voulu parler de la course, mais je veux bien gagner 5% sur mon meilleur temps sur 10km en changeant de chaussures
Tu a s voulu dire l’inverse je suppose?
Sur une montée de l’Alpe d’Huez ou du Ventoux il y a bien plus que ça de différence.
ça va être dur de gagner 1 kg sur des chaussures de course à pieds…
C’était surtout pour dire que 5% me semble loin d’être négligeable si ça se fait en jouant uniquement sur le matos
oui, 5 % c’est énorme, c’est ce que je dis.
Pour ça que je comprends pas trop son histoire.
D’ailleurs en terme de vitesse, j’arrive plutot à un gain de 10% entre un vélo à 8kg et un vélo à 16kg
je prend à puissance équivalente sur une pente à 7% à 15km/h avec un vélo à 8kg, je ne suis plus qu’à 13,5km/h avec une vélo à 16kg, soit environ 10% de vitesse en moins
oui mais c’est un peu extrême, un vélo de route à 16 kg ça existe pas.
À la rigueur un calcul entre un vélo de 9 kg et un vélo de 5,5 kg, pour prendre deux extrêmes.
Même si c’est de toute façon pas très représentatif, le poids c’est qu’une partie du problème.
parceque je parle d’amateurs, et qu’on se concentre sur un cas très spécifique de cyclisme qui est le plus défavorable au poids, et que même dans ce cas, le gain n’est pas de nature à empecher d’atteindre son but. On ne fait pas le ventoux tous les jours.
En rando, non seulement le poids a un impact même à plat, mais en plus la dénivelé c’est un peu le coeur de l’activité.
voilà, l’idée c’est ça. En vélo, le poids c’est une partie du problème, et vraiment pas la plus grosse, vs aérodynamisme, rigidité etc. En rando le poids c’est un problème qui me parait nettement plus important.
Donc couper ses couverts et laisser les valseuses respirer le bon air, si en cumulant ça fait gagner 500 grammes, c’est pas inutile. Alors qu’en vélo, quand je gagne 500g, bah ça me fait une belle jambe.
(et un vélo de route de 16kg, ça existe, mais couché . Bon, en config légère sans la sacocje arrière je gagne 2kg, mais je perds en aerodynamisme et en praticité, donc au vu de l’impact du poids sur un parcours classique, je la garde. Et avec un tromblon pareil, sur le plat tout seul je maintiens 35 km/h pendant 60km, 27km/h sur parcours varié sur 100km, et le tout en roulant moins de 200km/mois.
j’avais un cycliste plus lourd (75kg), et pas tout à fait les mêmes paramètres, je regarderai le calculateur.
Il y a de tout chez les MULs.
Les plus intéressant sont ceux ´ce et celle qui fabrique une partie de leur matériel.
Pour ma part il m’ont fait ( un peu ) réfléchir .
Avant je chargeais la mule sans réfléchir .
Et maintenant je réfléchis parce que je ne peux plus charger la mule .
Mais peser son matériel ça peut devenir compulsif et obsessionnel
Le tout est de trouver un (difficile) compromis entre ses besoins spécifiques et sa sécurité.
Le compromis le plus équilibré et raisonnable dans cette démarche d’allégement je l’ai trouvé chez S. Dubuis . Et il a fait ses preuves au long court le gars et en bonne compagnie
Il présente ses listes de matériel qu’il a utilisé sur différents parcours.
Ca dépend de la taille mais un boxer pèse vite 60-70g alors qu’il y a des petits slips à 30g. Si on utilise des shorts légers de course à pied/trail, il y a certains modèles avec slip intégré pesant donc encore moins lourd. On peut donc gagner 40g sans rien faire, juste en choisissant judicieusement son matériel. En été dans des conditions chaudes, il n’y a aucun soucis à s’alléger de ce coté. Le non slip est par contre dangereux par temps froid.
Couper le manche de sa cuillère, oui bien évidement. Comme bricoler une très petite pince pour tenir la popote, et 10 000 autres choses.
J’ai du mal à y voir le mal. Pour ma part, je privilégie le confort dans la pratique. C’est peut être sympa de monter cassoulet/pinard et vêtement du soir pour son confort en refuge. Mais ça le fait tout de suite moins bien sur le sac qd on veut avancer. L’essentiel est dans la pratique.
Pourquoi vouloir avancer vite et léger. Tout simplement parce que c’est sympa. J’avais réalisé le GR20 en 5 jours en autonomie, avec ma bouffe et couchage, sans dormir en refuge. C’est tout de même plus marrant de courir dans le cirque de la Solitude que de se trainer comme certains chargés comme des baudets (alors qu’ils dormaient et mangeaient en refuge). Par ailleurs, ça permet également de voir plus de chose, de voyager plus, de passer dans des endroits plus sympas, plus techniques. Ca permet également d’être plus flexible car mobile. Le petit sac passe également beaucoup mieux dans les transports en commun et pour le stop.
Bien évidement qu’il peut y avoir de l’inconfort. Je n’avais pas pris de tente pour le GR20 . La nuit où il a plu, je me suis levé et j’ai finit la nuit en marchant sous la pluie. Ce n’est pas non plus un drame.
Chacun fait bien comme il a envie. Après sur le terrain, je ne m’étonne pas plus que cela des remarques de certains. Tu les enrhument tellement en passant à coté quand ils en bavent sévèrement qu’e certains se sentent parfois obligé de défendre leurs pratiques en attaquant la tienne. C’est d’autant plus marrant qd ils viennent sur le terrain de la sécurité, comme si se trainer avec un gros sac permettait de garantir qlq chose (hormis de ne pas avancer).
Bien évidemment que le léger, selon le lieu, rime avec moins de sécurité !
En rando, la sécurité, on s’en fout un peu puisque tu ne meurs quasi nulle part
En alpi, léger rime souvent avec portable et hélico …
Effectivement, on met souvent entre 30 et 50 % de temps en plus que ceux qui courent sans rien sur le dos (et ils nous font envie par moment) mais quand ça tourne au mauvais, on a ce qu’il faut pour rester vivants dans des conditions de « confort » où on n’a pas de doutes sur l’issue …
Chacun ses priorités mais appeler l’hélico parce que tu as tenté ta chance en mode pas vu - pas pris me semble un dévoiement de ce que devraient être les secours
où l’on apprend que pour dépasser les vieux cafistes cacochymes en surpoids et grosses chaussures en cuir (*), certains sont obligés de mettre un string au lieu d’un boxer et de couper le manche de leur cuillère pour gagner les précieux grammes qui leur permettent d’avancer vite. Quelle cruelle déception. Moi qui les croyait affutés comme une lame … (et pointus comme un couteau bien sûr).
(*) téma le zeugme…
Je crois que tu ne suis pas beaucoup les accidents en montagne au sens large
A pied, je préfère surtout le petit short avec slip intégré. C’est le plus léger, le plus agréable, ca sèche vite et peut se mettre avec un collant.
Seule pb depuis qlqs années avec les petits shorts : les tiques.
Tu a déjà marché une journée entière dans ta vie
La sécurité, c’est une approche globale. Espérer que se traîner avec un gros sac garanti la sécurité, c’est nimps. Le sac et donc le poid, la forme, la préparation, les cdts, la stratégie… c’est un ensemble. Par ailleurs, le poids du sac et du matériel n’a jamais fait son utilité en cas de coup dur. Les Diamir constituent un bon exemple : 500g de plus qui ne serviront à rien en cas de coup dur. Idem pour un baudrier à 400g versus 150g. Mais chacun se rassure comme il le souhaite.
La rando, on peut bien évidemment en mourir. J’ai en tête que la randonnée est plutôt dans le haut du podium des accidents et des décès parmis les différentes pratiques en montagne, notamment à cause du nombre de pratiquant.
Qd j’ai traversé la Corse rapidement mais en autonomie (alimentation et couchage), une part de l’allègement à simplement consisté à partir sans tente ni sursac. Juste de l’inconfort de marcher sous la pluie la nuit au lieu de dormir.
Moi le jour où j’irai randonner en Corse ce ne sera pas pour marcher la nuit.
Le plaisir de la rando, c’est quand même surtout les paysages.