Histoire de résumer les messages de sécurité essentiels, une « plaque » est constituée de deux couches: une dite « couche fragile » caractérisée par des grains très peu cohésifs (type givre de profondeur/goblets et/ou faces planes) et cette couche est surmontée par une autre plus rigide typiquement des grains fins ou particules reconnaissables fritées.
Il n’y a pas d’onde de choc à proprement parler mais 3 étapes qui se succèdent:
1 initiation lorsque la couche fragile cède (même sur du plat);
2 propagation de la rupture de la couche fragile;
3 cassure et glissement qui part dans des pentes suffisantes (traction) à partir des 30° environ expliquant les déclenchements à distance.
Si on a les 3 à la suite c’est une avalanche, un whouf c’est les deux premiers.
On dit que le risque diminue quand la couche fragile persistante est enfouie profondément car la contrainte sous le skieur est répartie, une plaque part moins facilement sous les 1.5m qu’à 50cm.
Mais en cas d’enfoncement d’un ski dans la neige on se rapproche de la couche à ne pas toucher. Au fil des passages, les premiers sont passés mettons à 1.2m mais les derniers peuvent s’enfoncer dans les traces et descendre beaucoup plus près de la couche et déclencher une avalanche malgré les passages répétés
cf vidéo au début du fil ou à l’xtreme Verbier ou un skieur qui avait déchaussé a déclenché malgré les sauts répétés des autres concurents avant lui, oui mais lui est descendu titiller la plaque beaucoup plus profondémént:https://www.dailymotion.com/video/x2gdcae
Pour finir entre chaque niveau de risque sur l’échelle européenne (Fr/Es/It/Al) on multiplie par 3 le nombres des pentes (sup 28/30°) susceptibles d’êtres avalancheuses. L’augmentation du risque n’est pas linéaire et la différence entre le niveau 2 « limité » et le niveau 3 « maqué » est très conséquente.