Attention aux choix de vos partenaires (épilogue)

#22

Posté en tant qu’invité par Bof:

[quote=« toulaho, id: 1745491, post:21, topic:154806 »]

[quote=« seb bsm, id: 1745460, post:18, topic:154806 »]Ca arrive des guides qui se fassent embrouiller par leurs clients qui font n’importe quoi?
Un guide fait-il porter sa corde par d’autres?
Quand un guide descend du refuge, et est plutot en mode rando, reste-il obligatoirement avec ses clients?

Ce que je veux dire c’est que dans l’immense majorité des cas, il me semble, tu ne traites pas ‹ ton › guide comme des nouveaux partenaires de cordées.
Mais n’étant pas guide je dis ça sans savoir.

L’esprit montagne ça sonne souvent beau.
Mais…
Combien de gens sont là pour te sciencer à la:’ faut faire comme-ci et pas autrement’ (et eux ne le feront pas vraiment!)
Combien ont des attitudes ubuesques à la: ‹ ah tu ne veux pas passer par là sur le glacier alors on se désencorde ›
Combien sont des flippés qui ne supportent pas de monter à un refuge tranquille, ou alors descendre en glissse une une pente de neige fastoche, s’en que tu sois à côté d’eux?
Combien dans les difficultés, la fatigue, le stress… ne gardent pas ça pour eux et d’un coup t’en mettent plein la gueule?
Etc etc etc…[/quote]
Un vrai guide serait sans doute resté allongé au refuge ou sur une vire avec la « cliente », avant que ça ne tourne mal et qu’elle se plaigne… Sans pour autant faire cadeau du prix de la course, faut pas abuser non plus![/quote]

C’est la même chose pour un faux guide. :lol:
[modéré]

#23

Posté en tant qu’invité par Bof:

Tu devrais demandé à Kiwik /outings/649283/fr/mont-blanc-pilier-central-du-freney-voie-classique https://francoiskivik.wordpress.com/2015/07/06/pilier-central-du-freney/

Pilier du Freney.
Avec une personne rencontrée 2 semaines auparavant en salle et son compagnon inconnu, il est allé au Freney.

Je me suis déjà fait plaisir dans du TD montagne avec des inconnus rencontrés pour l’occasion en utilisant internet. Mais, j’ai également eut des gros soucis (quasi jusqu’aux claques) avec des personnes rencontrées via le carnet de l’OHM (sans internet) pour des courses PD.

Avant tout, il est inconsidéré de croire qu’il y a des règles pour ce genre de chose.

#24

@ Bof
Je m’appelle Kivik, pas Kiwik :wink:
mais j’accepterai quand même de partir en montagnes avec toi, bien qu’on ne se connaisse pas hahaha

sinon tout à fait d’accord, il n’y a pas de règle. sauf celle de rester vigilant.

J’ai longtemps grimpé avec certaines personnes avec qui je ne grimpe plus maintenant tout simplement parce que nos vision-étique-envies ont changé (et on a failli aussi en venir aux mains ou presque malgré plusieurs année de cordée commune)

Ca fait 3 grosses courses que je fait avec des inconnus… ça se passe méga bien, peut être aussi pcq j’établis mes règles avant de commencer
1 rester en vie
2 le sommet n’est pas l’objectif, l’objectif est que tous le monde se fasse plaisir!
3 respecter ces deux règles dans cet ordre

sur ce… je vais grimper avec une inconnuE :cool: :cool: :cool: bonne grimpe!

#25

Posté en tant qu’invité par h2o73:

Moi je tiens a dire qu’il ne faut pas hésiter à rencontrer des gens sur c2c pour aller grimper:

Parfois on tombe sur des lourdingues, des grandes gueules, des cons… ceux là on les cernent au bout de quelques mails.

Mais il y en a des bons, avec qui il faut s’adapter parce qu’on a pas tous la même vision de la montagne, mais qui sont d’excellents compagnons.
Et n’ayez pas peur de grimper avec des filles: elles sont plus modestes que les mecs et parfois elles envoient du gros!!!

J’espère qu’elles se reconnaitront… même blessée, ou à l’étranger… :wink:

#26

Posté en tant qu’invité par elbilloutte:

de toute façon c’est comme partout, la plupart du temps ça se passe bien mais il y a toujours quelques brebis galeuses.

Pour ma part, je suis parti avec fait une bonne dizaine de partenaires différents rencontrés sur c2c et globalement ca c’est bien passé.
Je suis même parti faire la traversée Bionnasay avec un gars de Geneve que je ne connaissait pas et idem : ça c’est passé nickel.
il y a juste une ou deux fois ou ça c’est moins bien passé mais c’était avant la course en elle même…
Avec l’expérience, je dirais qu’on finis par « sentir » les partenaires douteux avant de partir avec. Dans le doute, tu fais une petite grande voie avant et en général tu vois de suite à qui tu as affaire.

#27

j’ai envie de préciser que ces « cas » ne datent pas d’internet
cela a toujours existé, à commencer par Whimper qui emmène Hadow au Cervin

exiger un « bout d’essai » au moindre doute me parait la moindre des précautions

#28

Ouais, mais bon, y’avait au moins Louis, c’est pas rien. Si je devais partir avec lui, je ne sais pas qui c’est mais je serais tout de suite rassuré :cool:

#29

Posté en tant qu’invité par L’Aristocrate:

[quote=« Alexis, id: 1755352, post:28, topic:154806 »]

Ouais, mais bon, y’avait au moins Louis, c’est pas rien. Si je devais partir avec lui, je ne sais pas qui c’est mais je serais tout de suite rassuré :cool:[/quote]

J’avais zappé ce compte rendu de sortie… Bravo François !

Une interrogation: Comment tu t’assures que ton/tes compagnons de cordée vont avoir le mental adéquat pour gérer un pépin éventuel, et que ça va coller avec ta vision des choses sur la gestion de course ? Déclaratif, uniquement ??

#30

Il y a eu avec Victor un super bon feeling, une discussion sur le fait de potentiellement arrêter la course (si l’un des trois ne le sentais pas, on arrêtait!)… idem avec Louis. Ensuite l’avantage du Freney c’est que c’est relativement facile jusqu’au col Eccles, puis seulement c’est plus dur. Au col j’y ai pas mal réfléchis avant de m’y engager. Mais le feeling était super bon et ils avaient une super caisse. Après je ne peux évidement pas en être sur!

En même temps tu sais, j’espère passer guide bientôt… comment un guide peut être sûr de son client? il n’en sait rien lors de la première sortie! Comme tu ne peux jamais être sûr que tu ne vas pas tomber dans une crevasse ou recevoir un bloc sur la tête…

#31

Posté en tant qu’invité par L’Aristocrate:

Vrai, mais c’est rare que la première course soit le pilier du Freney :slight_smile:
Merci pour ta réponse en tous cas, et à bientôt sur le rocher!

#32

Posté en tant qu’invité par nonono:

anti anti. A aucun moment je m’engagerai dans le pilier du Freney avec des gens avec qui je n’ai jamais grimpé… Et sur l’impression de bien s’entendre et d’avoir tous le niveau etc, etc…
Il y a tellement d’aléas et de réactions différentes des gens devant chacune des situations qu’il est possible de rencontrer… Je trouve ici une idée de très mauvais goût que de partir faire quelque chose d’engagé (sans même parler de difficultés techniques) avec un inconnu.

Avant un projet engagé pour moi c’est --> alpinisme ou TA dans du +/- facile. Pour voir s’il y a entente d’humeur et de visions des choses, accord rythmique, gestion du stress, etc, etc…

A+

#33

Et pourtant , il n’est pas le premier à le faire. Mon copain jean François a fait la même chose à l’âge de 17 ans … :rolleyes:

#34

Pour ma part, je trouve bien naïf de croire que des courses tranquilles permettent d’évaluer comment une personnes réagira la fois où les choses partiront vraiment de travers… Cela vaut pour soi aussi d’ailleurs : qui ici est déjà passé par des galères suffisamment sérieuses pour garantir à un partenaire potentiel qu’il sera solide lorsque cela deviendra vraiment indispensable ?

#35

D’accord avec Maël.

Tant qu’on a pas couché, on peut jamais être sûr de la fiabilité du partenaire. Parce que le jeu de séduction (les petits mensonges) pour satisfaire son besoin, parce que la peur d’être solo, parce que l’ego qui empêche de partir avec une professionnelle, parce que les expériences douloureuses avec les ex, etc. Tout ces trucs qui empêchent de prendre la pleine mesure de l’autre et de jouer soit-même franc jeu.

Enfin c’est aussi l’expérience et le talent pour s’accorder et sentir les gens ; voilà pourquoi j’aime bien la rencontre au bistro, pour rentrer dans le vif avec un coup dans le nez.

Parlant d’amour, Barthes expliquait que y’a toujours un partenaire qui souffre et l’autre qui s’ennuie. Je trouve ça pertinent. Sauf en réversible.

#36

Posté en tant qu’invité par FIP1x:

Je trouve qu’on se fait des noeuds au cerveau pour pas grand chose. Si on envisage une grosse course avec un compagnon de cordée que l’on rencontre pour la première fois, on programme une ou deux séances d’école pour faire connaissance. C’est ce que font les guides préalablement à une course.
Entre « particuliers », on se juge, on se jauge, on s’évalue, on discute et si le courant passe, on va boire un coup et on se lance dans le projet.

#37

hum …
cela permet tout de même de démasquer les gros mythos qui disent avoir tout fait et qui n’ont jamais fait que dans leur culotte
ou les semis débutants qui se prennent sincèrement pour des cadors

mais c’est vrais qu’après, c’est le pifomètre et le feeling
mais cela peut être compatible avec le risque que tu peux accepter pour la course prévue

#38

Posté en tant qu’invité par FIP1x:

Le problème d’internet, c’est qu’il permet de griller les étapes. Il faut donc accepter la part d’incertitude et ses conséquences dans un sport à risques.

Avant internet, on s’inscrivait à un club, on nouait des contacts, on apprenait à se connaître et en fonction des affinités, les cordées homogènes se formaient.

Maintenant, c’est du speed-dating adapté à la montagne qui repose sur l’intuition plutôt que sur la construction.

#39

C’est sûr. J’aimerais quand même bien lire les témoignages de personnes étant tombés sur de tels mythomanes, et n’ayant pas réussi à les griller en cinq minutes de conversation téléphonique…

#40

[quote=« FIP1x, id: 1755711, post:38, topic:154806 »]Le problème d’internet, c’est qu’il permet de griller les étapes. Il faut donc accepter la part d’incertitude et ses conséquences dans un sport à risques.

Avant internet, on s’inscrivait à un club, on nouait des contacts, on apprenait à se connaître et en fonction des affinités, les cordées homogènes se formaient.

Maintenant, c’est du speed-dating adapté à la montagne qui repose sur l’intuition plutôt que sur la construction.[/quote]

Pas du tout
Mes premières grosses courses en montagne, je les ai faites il y a 40 ans en rencontrant par hasard , certains de mes partenaires de cordée au camping de la Pierre d’Orthaz

#41

Posté en tant qu’invité par FIP1x:

[quote=« h2s, id: 1755720, post:40, topic:154806 »]

[quote=« FIP1x, id: 1755711, post:38, topic:154806 »]Le problème d’internet, c’est qu’il permet de griller les étapes. Il faut donc accepter la part d’incertitude et ses conséquences dans un sport à risques.

Avant internet, on s’inscrivait à un club, on nouait des contacts, on apprenait à se connaître et en fonction des affinités, les cordées homogènes se formaient.

Maintenant, c’est du speed-dating adapté à la montagne qui repose sur l’intuition plutôt que sur la construction.[/quote]

Pas du tout
Mes premières grosses courses en montagne, je les ai faites il y a 40 ans en rencontrant par hasard , certains de mes partenaires de cordée au camping de la Pierre d’Orthaz[/quote]

Il peut y avoir des exceptions, tout n’est pas noir ou blanc et ton cas personnel n’est pas forcément représentatif d’un courant général.

Ton exemple est quand même différent de celui où deux individus communiquent par internet sans contact physique puis se retrouvent au pied de la voie. …