Ascension du Dôme de Neige des Ecrins sans guide début juillet

Ca fait partie des sujets méconnus, ou presque, alors que cela peut arriver « rapidement » et avoir des conséquences graves.

Qlqs infos dans ce document : https://www.matieres.fr/images/suspension_harnais/syndrome-article-fbussienne.pdf
Avec notamment la conclusion :

Le syndrome du baudrier constitue une urgence médicale absolue, rare et donc méconnue.
• Immédiate, nécessitant un décrochage le plus rapide possible de la victime.
• Secondaire avec un risque d’arrêt cardiovasculaire imposant une mise en condition de la victime stricte et
adaptée.
• A court terme par le risque de survenue d’un syndrome de défaillance multiviscéral

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Ce qui ne veut rien dire physiologiquement.

Tout le monde sait bien que tu n’acceptes pas d’avoir tort, mais de là à te contredire en quelques mots… Inconscient me semble singulièrement différent de immobile (et conscient) et bien évidement n’exclus pas la survenue d’une dégradation pathologique.

Des sources STP ?

Comme déjà indiqué les analyses de sang réalisées à l’hôpital avaient révélé que mes viscères commençaient à être attaqué révélant un début de syndrome de défaillance multiviscéral qui découle du syndrome du harnais. Les spécialistes t’indiqueront les marqueurs à suivre.

Deux cas de figure peuvent se présenter :
La victime est consciente :
o Les autres membres de l’équipe doivent garder un contact permanent afin de rassurer la victime et afin de détecter les signes prémonitoires du malaise [5].
o La victime doit également s’efforcer de bouger ses membres inférieurs afin de retarder l’apparition d’un malaise.
o Une fois détachée, la victime doit être descendue au sol et doit rester debout ou tout du moins en position assise ou accroupie.
o La prise en charge ultérieure dans ce cas va dépendre du temps de suspension sur corde et de la présence ou non des signes de malaise.
En cas d’un délai supérieur à 30 minutes, la victime doit être transportée dans un hôpital doté d’un centre de dialyse [1].
Si ce délai est inférieur à 30 minutes et en l’absence de signes évocateurs d’un sdh, il ne semblerait pas utile de poursuivre une prise en charge particulière.

Alors là je rigole: résumons pendu plusieurs heures finalement le PGHM arrive, hélico sans précaution particulière et hôpital de Chamonix. A l’hosto on me dit « ça va pas de douleur,? » je dis « oui, ça va, un peu mou mais ok » on me dit " vous pouvez partir" Fin de l’histoire. Ça c’est de la dialyse !!

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Lors de l accident d avalanche au cours duquel mon coéquipier est décédé, il y a eu bien sûr une enquête du PGHM et j ai été auditionnée.
Lors de l entretien ils m ont demandé si je faisais régulièrement des exercices de sauvetage en avalanche, ce à quoi j’ai répondu honnêtement en disant oui, mais je n’en ai pas fait cette année.
Sur le compte rendu que j’ai signé, il n était pas fait mention de cette précision , et ils m ont dit que c’était pour m éviter un risque en cas de procès de la part de la famille.

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Ça me fais marrer !
Au cours d’une formation, le guide (Paulo Grobel), nous avait dit:
« Sauvetage en crevasse ?
Si vous êtes plusieurs, traction directe.
Si vous êtes seul, appel au pghm. Si pas de réseau, vous êtes dans la merde jusqu’au cou, et même au-delà.
Le reste, c’est de la littérature. Quand vous savez ça, vous prenez vos dispositions en conséquence. »
Au sujet du Dôme, n’importe qui sachant cramponner correctement peut faire le Dôme. Le risque, c’est les séracs. A vous de voir.

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Formulation quelque peu hasardeuse qui tend à affirmer que faire du ski de rando (ou raquettes) voire plus généralement aller en montagne sans DVA (ou ne pas savoir s’en servir, ce qui revient au même ou presque) serait constitutif d’une infraction, voire d’un délit. Nonobstant les professionnels ou encadrants de clubs qui bien évidement ne prendront pas le risque de déroger à cette règle aujourd’hui admise, mais qui n’est pas une obligation légale ou statutaire.

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Lien intéressant, merci.

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Je rapporte ce que m’ ont dit les gendarmes …
Je ne sais pas qui de toi ou d’eux est le plus qualifié pour ce genre de choses, mais moi je ne fais que rendre compte de ce qui m’a été dit suite à un accident mortel.
La victime a été dégagée par mes soins après une recherche rapide qui a pu être mise en œuvre après avoir rejoint le dépôt 200m plus bas, sachant que nous étions en mode montée donc avec les peaux aux skis.
Mais ils ont quand même pris cette précaution dans le CR.

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Haute-Savoie : il chute d’une dizaine de mètres dans une crevasse dans la Vallée blanche - ici

:thinking:

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(message supprimé par son auteur, sera supprimé automatiquement dans 100 heures à moins qu’il ne soit signalé)

La vallée blanche est parcourue par plein de skieurs qui n’y connaissent rien a la sécurite en montagne, et se croient seulement sur une piste pas damée avec un super paysage.
L’accidenté a eu chaud d’avoir pu être sauvé, j’espère que son état n’est pas trop grave.

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Je ne connais pas suffisamment le droit pour infirmer ou non ce que tu dis, mais outre l exemple que j’ai mentionné, je te garantis que quand tu es responsable de l encadrement d une activité sportive à risques, en cas d accident, même non mortel mais suffisamment grave, l enquête passe au peigne fin toutes les règles simplement habituelles de sécurité ainsi que la maintenance du matériel, et tu as intérêt à ce que tout ait été fait dans les règles, même des choses qui n’ont aucun lien avec l accident.

Bonjour,
Evidemment, je suis totalement d’accord avec toi pour les glaciers plats ou de faible pente. Seulement selon mon souvenir, et bien que j’y sois allé il y a longtemps et que le glacier ai probablement bien changé, il y à des parties en pentes tout de même assez raides. Sur un glacier avec des pentes déjà importantes, surtout si elles sont déjà en glace, je préfère avoir 1 personne encordée derrière moi plutôt que 2.
Il me semble qu’une cordée de 3 avait glissé et était tombée dans une crevasse voici quelques années.
Maintenant, avec l’évolution du glacier, tu as sans doute raison. Je ne sais pas, mes souvenirs sont anciens.

PS : Il me semble qu’il y a de longues sections plates ou faiblement pentues et quelques parties raides. Alors, vaut-il mieux être 3 ce qui est plus sûr sur les parties plates ou 2, ce que pense être plus sûr sur les sections raides ? Personnellement, je préfère la deuxième hypothèse en restant attentif et en conservant la corde bien tendue sur les sections plates. Mais chacun voit midi à sa porte.

Les faits : F+, éventuellement PD-
https://www.camptocamp.org/routes/53811/fr/dome-de-neige-des-ecrins-versant-n-voie-normale-

C’est la réponse qu’on apprend la première année de pratique depuis qu’il y a des téléphones. Ensuite, pour la 2ieme année, et si on ne satisfait pas de la réponse, on se forme et on apprend en situation (cad sortir seul le partenaire) en prenant le temps nécessaire. Bien évidement, ça n’empêchera pas de pédaler dans la semoule mais on ira toujours plus vite.
Compte tenue de tes années, il te suffira de te rappeler les nombreuses décennies avant que tu n’ais un téléphone. Aujourd’hui encore, il reste de nombreuses zones sans couvertures.

La phrase que tu as citée n’est pas de François, c’est une phrase du guide du stage initiateur. C’était à une époque où les portables n’existaient quasi pas. Il y avait des radios dans les refuges pour les alertes.
Ne t’en fais pas pour François c’est un pratiquant de longue date dans les Écrins, où il y a encore beaucoup de zones non couvertes. :wink:

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Si les téléphones n’existent pas, que tu es seul avec ton partenaire, ça va être encore plus indispensable de savoir se débrouiller seul sans appeler le PG. Par ailleurs, le conseil « appeler le PG » ? ? ? Si tu es seul et que tu dois laisser pendu ton partenaire pour marcher 1h seul au milieu des pots pour arriver au refuge et prévenir, ça risque surtout dans mettre un 2ème dans un pot et sans corde, en plus de laisser sécher le 1er pendant plusieurs heures. Il n’y a pas de bonnes solutions. Mais mettre tout en œuvre pour le sortir ne semble tout de même pas la pire des options, hormis s’il est assis tranquille pépère sur un gros pont de neige.

Appeler le PG si tu en as la possibilité (tel qui passe ou refuge à portee) est le conseil donné depuis des années en formation.

Si tu es seul avec ton partenaire ? et que le téléphone ne passe pas ?
Tu risques le suraccident en te mettant dans un pot sans corde. Il faut également être certains que ton point d’ancrage sécurisant le collègue seul tienne plusieurs heures, y compris éventuellement au soleil.
Il faut également que le collègue ne soit pas suspendue car il risque l’évanouissement avec syndrome du harnais.