Merci !!!
Alpinisme au lac Baikal
Oui merci pour la suite, toujours originale et dépaysante !
Toujours sympas ces photos !
Est-ce que tu aurais des topos à partager ? (par curiosité…)
D’ailleurs, petit rappel sur les cotations russes : http://www.summitpost.org/russian-alpine-grades/178646
Priviet Nina i spassiba balchoï 3a dakioument ! Maladiets ! 
Superbes reportages, merci beaucoup de nous faire profiter de ces images !
C’est sûr que l’endroit a l’air magnifique !
PS: Petite mention spéciale pour le KamAZ en passant, beau bébé 
Merci Nina, tes récits et photos sont vraiment géniaux à lire !!
Merci Nina,
En Crimée, ne serait-ce pas le secteur Nikita avec Yalta en contrebas ?
Jamais été, nous on allaient sur le secteur Aloupka (Aï Pétri, Vestron,…), et quand nous étions avec non grimpeurs et enfants sur le secteur Simeiz (Kochka) juste un tout petit peu plus loin vers Sevastopol.
Sinon, plusieurs années on a grimpé en tee shirt jusque fin Novembre. 
Nina ton fil est un des plus passionnants de toute l’ histoire de Camp to Camp 
Un grand merci et bravo 
Merci à tous pour vos commentaires, ça fait énormément plaisir!!! 
J’ai des topos, mais en russe. 
Dans un futur pas très lointain, je pense à en traduire. Des préférences ?
Et merci pour le lien des cotations
C’est pas loin de Yalta (une petite heure en voiture) à Foros (site Forosskii kant), pas eu le temps d’aller grimper aux sites que tu nommes, mais j’espère y retourner ! Oui, il fait beau et chaud là-bas, c’est juste que moi, je suis chanceuse pour la pluie ces derniers temps. 
Merci Mangeurdefigatellu
Merci du partage Nina, belle photo et aventure originale à vivre
C’est sympa ces récits et phots, mais ce serait plus pérenne dans le topoguide. Surtout pour les photos qui ne sont pas hébergé sur c2c, et qui peuvent disparaitre au bon vouloir de igmur…
J’en tiens compte, merci!
Et voilà, de mon côté la saison d’alpinisme d’hiver, c’est bouclé. J’en fait un aperçu…
Derniers jours d’octobre, je pars pour les montagnes à 3h de voiture d’Irkoutsk – stage de 9 jours.
Cette fois-ci, mes amies sont retenues en ville et les instructeurs me prennent sous leur aile, j’habite dans la cabane avec la cheminée, avec l’humour masculin et les traditionnels gros mots russes, avec la bonne humeur et les rires interminables. Un mélange spécial, mais beaucoup de gentillesse et une atmosphère heureuse.
Le jour où on monte au camp de base mon sac à dos est terriblement lourd, mais je me garde de me plaindre, car il y a une foule de débutants qui se plaignent déjà assez.
Comme d’habitude, on se divise en groupes selon notre niveau et chacun a son programme – école de neige et de rocher, courses. Pour moi, c’est deux courses pendant le stage, un peu d’école de rocher.
Il y a de la neige, il faut faire la trace, il faut marcher dedans – physiquement après l’été, c’est dur.
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Le dernier jour, une course est planifiée, réveil à 5h du mat, marche d’approche, et finalement retour à la cabane, il fait pas beau du tout. C’est bon de se retrouver au chaud.
Après le stage, on rentre en ville, chacun reprend ses occupations quotidiennes, mais le week-end arrive avec notre sortie escalade style militaire. Il y a une ville en Russie – Krasnoyarsk avec des rochers (falaises) appelées « Stolby » (littéralement « poteaux » ou « piliers ») et il y a donc toute une tradition de les escalader, etc. Certains sont assez grands pour accueillir une maisonnette à leur sommet et on trouve dedans des habits militaires de l’époque de la deuxième Guerre Mondiale. Les grimpeurs enfilent le tout et escaladent avec. Les Glazunov après y avoir été nous ont proposé de continuer cette tradition et donc nous allons grimper tous ensembles sur un « pilier » proche d’Irkoutsk, appelé l’Idole, costumés de différents habits militaires, de police, etc.
Aller grimper la traditionelle cheminée 
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Ensuite, j’ai découvert l’escalade artificielle. J’avais toujours un peu peur de commencer. Mais en fin de compte, ça me plaît beaucoup ! Pour débuter, on grimpe des voies sur des falaises aménagées avec des pitons, on progresse avec nos « points » mais on s’assure en clippant une dégaine dans le piton. Les russes ont leur matériel d’artif – de mon point de vue super commode ! Les prochaines fois, on escalade toujours sur des falaises, mais on place nous-même nos points d’assurage.
Matos d’artif russe 
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En janvier, je rentre en France pour passer mes exams et j’en profite pour escalader en libre, car par rapport a l’hiver de Sibérie en France, c’est l’été !
4 jours dans le transsibérien me ramènent en Sibérie en février.
Nous partons 5 jours en montagnes, nous sommes 6. On se divise, les uns vont fixer des cordes pour après faire une course 5A et moi avec Lyocha comme ce n’est pas encore notre niveau, les courses 5A, on va faire quelques courses faciles. Au retour de notre course, on rejoint le groupe qui a déjà fixe 3 cordes, et Jenya nous propose de les remonter au jumar pour voir comment c’est une course 5A. On remonte les trois cordes, on discute au relai pendant que le premier continu son travail, on profite du soleil et on redescend en rappel et on rentre au camp de base. Le lendemain départ à 5h pour ceux qui vont à la 5A, et pour nous à 6h. On va tous au même sommet, seulement les voies sont différentes. On arrive au sommet bien avant eux, après avoir bu un peu de thé, on va voir si on ne voit pas nos amis arriver. Puis je vois mon amie Aliona qui grimpe doucement tantôt en libre tantôt en artif. Je me cale sur un gros caillou de façon à bien la voir et transmet les infos par radio à Jenya qui est au relai et qui l’assure, mais qui ne la vois plus.
Une semaine et demie plus tard, nous organisons une « compétition » d’escalade artificielle. Juste le jour J - neige et vent bien froid. On travaille par cordée de deux. L’objectif est de grimper le plus de voies possibles dans la journée. Le premier grimpe, fixe la corde une fois en haut et le deuxième le rejoint avec l’aide des jumars – une fois les deux membres de la cordée en haut de la voie, elle est validée.
Arrive le 23 février - Jour du défenseur de la patrie – jour férié en Russie. Nous partons pour trois jours. Serguei va emmener un groupe sur la Trehglavaya par la voie facile, et nous, on va au même sommet par une voie 3B appelée « Zoub » (dent). Nous sommes quatre, notre travail n’est pas super bien coordonné et en plus au début on se trompe un peu, du coup, on arrive au sommet quand le soleil se couche. Un peu déçue d’avoir pris autant de temps, mais le paysage autour est à couper le souffle, donc heureuse d’avoir pu admirer les montagnes du soir.
Le premier mars, on va ouvrir la saison d’escalade en chausson sur les falaises au bord du Baïkal et pour y aller, on roule en voiture sur la glace du Baïkal. On croise deux personnes qui marchent à pied sur la glace en tirant un truc curieux derrière eux. On s’arrête à cote d’eux et mes amis leur posent la question « Where are you from ? » En entendant la réponse « from France » tout contents « Oh Nina, ils viennent de chez-toi ! Demande leur qu’est-ce qu’ils font ? » C’est donc un char à voile qui tirent derrière eux, et ils planifient de traverser tout le Baïkal… Voilà leur page Facebook The Baikal Race – pour les curieux.
Arrive « L’école d’escalade artificielle » le club l’organise pour des participants venus de Moscou, on en profite avec Lyocha pour nous entraîner.
À la fin de l’école d’artif un jour en ville pour faire la lessive, se laver, préparer son sac à dos et nous repartons pour un stage classique de 9 jours en montagne.
Et voilà pour moi la saison de la neige est finie (oouf, j’ai hâte que l’été arrive), mes amis auront le droit à la neige encore en mai, mais moi il faut que j’aille passer mes exams à Toulouse.
Pour finir, je demande votre ATTENTION ! 
Certains d’entre vous savent peut-être qu’il y a une bourse Millet pour les expéditions. Nous avons décidé de participer nous aussi 
. Nous voulons cet été aller dans des montagnes très peu connues au nord-est du Baïkal et il y a là-bas une paroi d’environ 500m que nous voulons essayer de gravir en plus d’explorer la région 
. Votre vote pour nous sera une aide précieuse pour la réalisation de cette aventure et me feras très plaisir. 
Voilà le lien où on peut voter. 
Projet « Les parois du Baïkal »
Merci pour ce retour d’expériences bien instructif ,( les Saians j’ai failli les traverser en été jusque en République de Touva il y a 27 ans )
j’ai voté pour votre projet
Salut Nina,
Merci de ce nouveau partage
Tout de bon
Bonjour à tous! je continue de faire partager des photos et récits sur les montagnes en Russie sur Instagram - ninaneverov