Alpinisme & anarchisme

Oui tu en oublie y a aussi les zonards, les cousins, mon grand père celui qu’a deserté lachement, les clandestins, les pédés trapézistes…

Laï laï laï (…)

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Une interview ici de l’auteur ici :

Ce qui est sympa avec la montagne, c’est que tout le monde peut y trouver ce qu’il recherche.
Les anarchiste y voient un espace de liberté
Les fascistes un exemple de la sélection naturelle et de la loi du plus fort
les capitalistes un espace valorisable prouvant la nécéssité des premiers de cordée
les gauchistes un exemple d’égalitarisme ou illustrant la force de solidarité
les sportifs un espace de compétitions
les contemplatifs un espace de paix

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et les c2cistes un sujet de polémique…

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De discussion, de discussion…

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Alpinisme et anarchisme

Deux formes d’idéalisme ?

(un-e alpiniste serait un conquérant de l’inutile)

Un apprenti graveur tres bien instruit ( lire son journal de bord) pour l’époque issue d’une famille que l’on qualifierait de la haute bourgeoisie actuellement vu la misère qui régnait à l’époque en Angleterre dans le milieux ouvriers londonien.

C’est avant tout un état d’esprit conjugué avec une philosophie de vie qui ne cherche pas à embrigader, endoctriner ou soumettre qui que ce soit comme l’ont été les idéologies marxiste, fasciste, chrétienne et j’en passe.
La cordée et ce qu’elle porte de solidarité et liberté me semble une valeur en lien avec cette philosophie de vie qu’est l’anarchisme.


Y’en a pas un sur cent et pourtant ils existent
La plupart Espagnols allez savoir pourquoi
Faut croire qu’en Espagne on ne les comprend pas
Les anarchistes

Ils ont tout ramassé
Des beignes et des pavés
Ils ont gueulé si fort
Qu’ils peuvent gueuler encore
Ils ont le coeur devant
Et leurs rêves au mitan
Et puis l’âme toute rongée
Par des foutues idées

Y’en a pas un sur cent et pourtant ils existent
La plupart fils de rien ou bien fils de si peu
Qu’on ne les voit jamais que lorsqu’on a peur d’eux
Les anarchistes

Ils sont morts cent dix fois
Pour que dalle et pourquoi?
Avec l’amour au poing
Sur la table ou sur rien
Avec l’air entêté
Qui fait le sang versé
Ils ont frappé si fort
Qu’ils peuvent frapper encore

Y’en a pas un sur cent et pourtant ils existent
Et s’il faut commencer par les coups de pied au cul
Faudrait pas oublier que ça descend dans la rue
Les anarchistes

Ils ont un drapeau noir
En berne sur l’Espoir
Et la mélancolie
Pour traîner dans la vie
Des couteaux pour trancher
Le pain de l’Amitié
Et des armes rouillées
Pour ne pas oublier

Qu’y’en a pas un sur cent et pourtant ils existent
Et qu’ils se tiennent bien le bras dessus bras dessous
Joyeux et c’est pour ça qu’ils sont toujours debout
Les anarchistes

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Au final j’ai pu me dégager du temps pour terminer le petit fascicule.

Après une rapide histoire de l’alpinisme, dont j’ai déjà parlé, avec un focus sur les initiatives de la Fédération Sportive et Gymnique du Travail. Il s’agit de rappeler brièvement ce qui se joue à travers le passage des frontières (sont documentés l’exemple de la guerre civile espagnole, sans surprise, mais aussi l’aide comptemporaine aux migrant dans les Alpes françaises). Mais le sujet du livre reste l’alpinisme de loisir et s’ensuit un petit tour d’horizon des clubs européens qui se revendiquent explicitement de l’anarchisme (très tournés sur le travail de mémoire antifasciste dans les exemples), pour terminer par une discussion nuancée sur le rapport entre les valeurs mises en pratique dans la cordée et les valeurs de l’anarchisme (de mémoire autonomie, responsabilité, solidarité) et sur les évolutions récentes de l’activité (marchandisation, compétition, mais aussi popularité et démocratisation - de l’escalade).

Ça se lit facilement et (trop) vite. Je suis personnellement un peu resté sur ma faim.

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+1. Le gros œuvre reste à écrire, en attente d’une bonne âme désireuse de s’y coller. Toi ? :innocent:

Bémol perso : attention à l’amalgame toxique entre démocratisation et massification. Cf la démo de Franck Lepage dans son Inculture II (je crois, de mémoire) consacrée à l’éducation.

Ça me rappelle des discussions enflammées dans les années 90 avec P. Étienne et C. Carré, piliers de la FSGT de l’époque, j’exprimais déjà mes doutes et craintes sur ces problématiques. Merci pour la jouvence en tout cas. :pray: