Plusieurs idées :
Avant le départ : Camper 15 jours à 3400 mètres en faisant des 4000 en Suisse, France , Italie ?
Sur place , acclimatation agricole : Acheter un animal de portage et avancer au rythme auquel il pâture jusqu’à ce qu’il n’ y ait plus rien à manger . Reste à savoir à si l’étagement végétal est différent sous ces latitudes ?
Le plus difficile : Revenir dans ses pénates ?
Des conseils ?
Vu le climat dans les Alpes en décembre janvier, il vaut mieux faire son acclimation sur place
D’autre part l’Aconcagua étant un parc national, je pense qu’il y a des règles sur le camping et les balades avec mulets
Cette vidéo https://youtu.be/FY7Y-nABIjE laisse penser que c’est frais ( -10 les jours de beau temps ) et caillouteux et non glaciaire à 6000 m en janvier février là bas.
Bonjour. A mon avis, l’acclimatation peut se faire sur place lors de la montée au CB qui est à 4000m et des brouettes.
Puis, acclimatation deux nuits jusqu’à disparition des maux de tête avec éventuellement une demi-montée au C1 (Nido de Condores qjui est à 5000 qqch) et redescente avec nuit au CB.
Normalement, tu portes une petite tente + casse croute pour les deux jours d’approche et les ânes te rejoignent au CB sans avoir trop besoin de « brouter » surtt que c’est sec si tu le fais en saison classique (déc-janv) .
Ensuite si tout se passe bien …
Dans toutes mes expés (Aconcagua, Pérou, Alaska, Kili et Kenya, Himalaya) c’était mon habitude de m’acclimater sur la montée au cas où changement de temps et créneau bonne météo brusque et short. Il y a éventuellement un petit sommet au-dessus du CB qui peut servir à l’acclimatation.
L’acclimatation en Europe , TB mais les effets seront perdus car il y aura certainement plus de 3 à 5 jours (les avis de spécialistes varient) entre ton acclimatation et l’arrivée au CB . Il faut compter un jour pour atteindre Mendoza (récup permis) si bus et après si chance 1/2 journée Mendoza au début du parcours (bus)) . Normalement, 2 étapes de 3/4h pour arriver au CB qui aident à l’acclimatation.
Avant tout, bien se connaître …
Ton acclimatation sera très différente si, génétiquement, tu es adapté à l’altitude ou pas…
Perso, j’ai fait un peu de « haute » (c’est très relatif, presque 7000 dans mon cas) altitude en étant, génétiquement, pas du tout fait pour (j’ai un peu perdu le comte de mes oedèmes) …
C’est donc faisable
Si ça t’intéresse, tu peux me contacter en plus ou directement
L’Aconcagua a été ma première tentative hors des Alpes : gros fiasco …
EDIT : et surtout (désolé pour le post avant le mien) : ne pas écouter les recettes toutes faites qui on réussi à d’autres !
Quand j’ai tenté, c’était « dans les régles de l’art » et une grosse partie de l’équipe est arrivée en haut … l’acclimatation ne m’était pourtant absolument pas adaptée …
Se connaître un minimum , oui , pour ma part je peux considérer ne serait ce que le Chevran comme un fiasco si certains paramètres sont biens réunis pour m’em…rder
Autre truc un peu spécial : Les gens qui cherchent à faire la conversation dans toutes les langues au lieu d’être dans la gestion autonome :
Ourse …taciturne et … tour de Babel … gare aux autres et aux mots : ils sont plus forts que les sages « éléments » innocents avec lesquels on cherche à interagir nous les humains de merde
Heu … je n’ai pas compris grand chose …
Quand je dis « bien se connaitre », je ne parle absolument pas de généralités, motivations, objectifs de vie et autres chakras … mais simplement de ton adaptation génétique à l’altitude …
Je ne pense pas que tu te lances dans un projet pareil (encore que l’on voit de tout) sans avoir une solide expérience de montagne et donc, tu dois déjà savoir comment ton corps réagit à l’altitude …
Je ne te parle que de concilier contraintes/objectifs/organisation/pratiques avec TA physiologie
Moi je pense que les sommets exigent une évolution exigeante et darwinienne . C’est à dire que si on ne modifie pas suffisamment notre métabolisme de base , la nature du sommet peut nous …éliminer. Il faut être draconien avec soit même pour ne pas poser de problème dans un groupe qui doit être homogène en terme de METABOLISME.
NB : Pour les considérations génétiques , non je n’ai pas trouvé de thèses permettant de corréler réussites alpinistes et données de séquençage de la population humaine testée depuis la pandémie COVID . Je ne trouve pas ce sujet de la génétique particulièrement LOL mais n’hésite pas, graine d’utopiste indo-européen : ça pourrait être intéressant pour déterminer algorithmiquement un partenaire permettant la réussite d’une génération d’himalayistes . . .
Une digression inutilement polémique a été purgée. Restons courtois svp.
Bonsoir , mes excuses , afin d’apaiser tout le monde, je viens de modifier le sujet de mon poste : Acclimatation A***cagua est en effet plus respectueux parce que « ruban de sable » c’était visiblement insultant . L’évocation de l’érosion et du délitement est une évidente offense à tout ce que se ***tente d’approcher les 90 . . . degrés . . .