Posté en tant qu’invité par Marco:
Justement, il apparaitrait que l’encadrement aurait vérifier que leurs habits étaient sec (avec du rechange ou pas).
Cela est INDISPENSABLE aprés avoir fini la construstion du bivouac (grotte à neige, igloo, tranché…)
En toute logique, il n’y aurait pas du avoir d’hypothermie avancé si ces gens étaient sec. Meme si l’armée équipe avec des vêtements d’il y a dix ans…A Saint Cyr et plus particulièrement les deux élèves décédés viennent de familles qui ont les moyens financiers nécessaire pour palier à du matèriel insuffisant (un DAMART ou une sous-couche personnelle ne doit pas être interdit par la hiérarchie militaire!)
J’ai construit un igloo 2 jours avant cet accident à Isola2000 (pas trop distant de Restefond). Il faut un pantalon et une veste imperméable (avec capuche). Une sous couche en dessous et largement suffisant pendant que l’on creuse avec la pelle.
Aprés 4heures d’effort, l’igloo était fait. J’étais sec malgrés cet effort car je n’étais pas trop couvert, et je gérer au mieux l’ouverture de la fermeture éclair de la veste.
Ceci n’est pas toujours vrai, surtout quand on a pas l’habitude de construire ce genre d’abris.
J’ai fait mes expèriences grace aux « anciens » qui nous expliquent comment on doit s’y prendre, et les choses auxquelle il faut faire attention.
Ma première expérience fut en décembre: j’ai fait une grotte à neige dans une Corniche sous un col. Résultat: j’étais trempé aux jambes et aux pieds…mais j’avais du rechange car j’avais prévu le cas le plus pire!
J’y ai dormi aussi, avec un duvet et un sursac. J’avoue que sans duvet, si les vêtement ne sont pas sec,il faut s’interdire de dormir sinon …
Bref, Pour en revenir à la responsabilité de l’encadrement, je pense qu’il y a eu une défaillance de leur part. Je suis sur le point de passer le brevet d’initiateur en ski-alpinisme, et si ce minimum de sécurité me vient à l’esprit, j’en attends encore plus de la part de gens officiellement déclarés comme des professionnels.
Concernant la race des gens décédés, je pense qu’une sous-couche adéquate peut palier à leur sensibilité au froid (si cette sensiblilité est scientifiquement prouvé!? Il faudrait l’avis de medecins pour en avoir la confirmation)
Si le ratio entre le nombre d’encadrants et le nombre de participants est trop faible, cela pourrait aussi expliqué les ratés de l’encadrement.
Dans tous les cas, l’encadrement a des choses à se repprocher. On ne laisse pas des débutants seul durant les différentes phases d’un bivouac qui n’est pas un excercice, mais un réel bivouac de survie!.