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Salut Eric,
Très content que tu aies pu faire enfin la version originelle de cette voie qui te tenait tant à cœur ! 
Avec en plus les remerciements de tes jeunes, ça devait être top !
Par rapport au topo deux remarques:
- J’ai pas compris le descriptif de la variante d’évitement du râteau… Y a une longueur qui finit elle aussi à son pied, donc en fait ce n’est pas une variante de cette longueur, mais de celle d’en dessous ? Ou alors tu as voulu décrire deux variantes successives que tu as regroupées dans un seul paragraphe ?
- la cotation de la voie originelle ne serait-elle pas pas plus TD+? Y a quand même beaucoup de V+, deux 6a et un 6b.
Au plaisir de lire tes autres pérégrinations pyrénéennes !
Fr.
Salut François,
J’ai rajouté quelques détails commentaires ou photos qui peuvent peut-être t’aider.
Effectivement, j’ai un peu tout mélangé: l’option indirecte est celle suivie par JP Pujolle et très bien décrite. L’option directe est celle que nous avons suivie. L’itinéraire original est un mélange des 2 (indirecte puis directe.
L’option directe est facile à trouver car tu suis la même fissure jusqu’en haut (voir photo) avec juste un petit crochet à droite.
On peut aussi éviter le petit rappel (pour contourner le 6b): une fois sur la rampe au lieu de franchir le petit mur à gauche pour retrouver le fil de l’éperon, il suffit de continuer la fissure de la rampe sur 15m (option directe) et on se retrouve en bas du rappel de10m. Et là, on a le choix de prendre la fissure de droite (option indirecte suivie par JP Pujolle) ou de prendre la fissure-dièdre à gauche (bavaresa) sur 10m pour rejoindre la terrasse au pied du 6b.
Pour la cotation, j’ai respecté le guide Ollivier. De plus, si on prend l’option indirecte, on est dans du V+ obligatoire.
Par contre, si on suit l’option directe, comme tu le dis, c’est soutenu sur 100m dans du V+ à 6b et sans équipement: on se rapproche du TD+.
Salut Eric,
Merci pour les éclaircissements.
Par ailleurs, j’ai oublié de te demander :
- t’avais réussi à trouver les camalots 6 et 7 ?
- Un fort grimpeur luchonnais m’avait dit que le passage dur du râteau de chèvre, c’est celui de la photo (celle de ta sortie et celle de la couverture du topo), soit 5m et qu’ensuite ça se couchait. Donc ou il n’avait pas fait le passage et il pipotait, ou alors ça signifie par rapport à ta photo, le 6a c’est le bas du passage et le 6b la sortie ? J’ai interprété ton descriptif C2C comme suit : 6a pour la photo et 6b plus haut, non visible sur la photo. Julien Laporte parle de 6a dans son topo : https://www.julien-laporte.com/topos-luchon-1/
Enfin, dernière remarque, y a plus de 20 ans de ça, un vieux de la vieille (génération Ravier…), croisé à Espingo, alors qu’on partait faire ce pilier (tout une aventure, on te racontera ça un jour…), m’avait dit qu’il y avait un départ direct depuis le sol, pour éviter les 2/3 longueurs sur la vire, inintéressantes (ce qui est vrai). Tu en as entendu parler ? Je pense que ce départ est visible sur cette belle photo: https://media.camptocamp.org/c2corg-active/1439653168_321665525BI.jpg
Très certainement par la fissure en arc-de cercle à gauche en L1 jusqu’à la vire, puis par un surplomb et par une écaille décollée au-dessus de la vire qui aboutit dans un dièdre couché (à l’ombre) pile sous le fil de pilier, au R3 classique. Ou peut-être parlait-il d’une arrivée par la droite, depuis la Malus, également bien visible sur cette photo…
Bref, ça fait 20 ans qu’on doit y revenir avec Pascal pour effacer ce but
La fissure rateau de chèvre (couverture du topo et photo que j’ai mise sur le topoguide) fait 7-8m.
Les 5-6 premiers mètres sont les plus durs car après on trouve un meilleur gratton pour la main et 1 m plus haut un 2ème meilleur encore. Ainsi le dernier mètre est plus facile. On peut mettre le camalot 6 jusqu’à 3m (15 à 20cm de largeur) et ensuite cela s’élargit un peu (20 à 28 cm).
J’avais emprunté un camalot 6 à une copine et les jeunes m’en ont offert un second au refuge. Donc nous avions les 2 mais le 2nd n’a pas servi à grand chose et il y avait un risque de retour sur la terrasse.
Ensuite, on n’est pas très bon en fissure et moi avec ma taille encore plus (dans les fissures larges où il faut se coincer). Globalement, on a jugé 6b car même les jeunes qui sont dans le 6c-7a en ont chié. Plusieurs méthodes ont été utilisés mais la meilleure semble être de mettre l’épaule droite, la main droite (et le coude en opposition) dans la fissure ainsi que le pied droit en coincement (c’est mieux avec les grosses!!!) et avec le pied gauche, on essaie de pousser sur des mini-grattons (nombreux et très adhérents) et la main gauche sur grattons ou en écartement sur le bord de fissure.
Non, je n’ai pas entendu parler du départ direct pour rejoindre la vire herbeuse mais cela doit être jouable.
Bonjour Eric,
Les anniversaires en alpi, avec les amis, c’est les meilleurs !!
50 ans… tu as du en user des lames et des chaussons !!!
Bonne poursuite,
xavier