ah OK la solution c’est la moulinette avec l’autobloquant.
merci
Comment ne pas laisser de matos?
En général non.[/quote]
eh ben justement si ! si toutes les chutes se terminaient à la morge le nombre de mort en montagne serait au moins 2 ordres de grandeur supérieur à ce qu’il est réellement !!
Mais je suis bien d’accord qu’il faut éviter de descendre sur un seul point, mais en général tu n’as de toute façon qu’un point. En laissant la dégaine du point en dessous tu ne fais qu’ajouter une protection illusoire (et couteux) pour un risque insignifiant.[/quote]
non la protection n’est pas illusoire puisque tu nous a si bien expliqué toi même que la probabilité de rupture de ces points est très faible !
Fais le calcul, si tu suppose que la probabilité de rupture d’un point béton est disons 1/10000 (point mal placé, fragilité de la roche à ce niveau …) alors avec un second point en contre assurance la probabilité que les 2 lachent est (1/10000)^2 c’est à dire 1/100000000 … et plus les points sont solides plus l’écart de probabilité de rupture entre 1 et 2 points est grande (ça vient du carré).
no comment J2, je pense avoir globalement un pratique beaucoup plus risquée que la tienne et je l’assume. Mais cela n’empêche pas de réfléchir 2 secondes et d’essayer de diminuer le risque quand c’est possible.
Posté en tant qu’invité par romanonik:
En général non.[/quote]
eh ben justement si ! si toutes les chutes se terminaient à la morge le nombre de mort en montagne serait au moins 2 ordres de grandeur supérieur à ce qu’il est réellement !!
Mais je suis bien d’accord qu’il faut éviter de descendre sur un seul point, mais en général tu n’as de toute façon qu’un point. En laissant la dégaine du point en dessous tu ne fais qu’ajouter une protection illusoire (et couteux) pour un risque insignifiant.[/quote]
non la protection n’est pas illusoire puisque tu nous a si bien expliqué toi même que la probabilité de rupture de ces points est très faible !
Fais le calcul, si tu suppose que la probabilité de rupture d’un point béton est disons 1/10000 (point mal placé, fragilité de la roche à ce niveau …) alors avec un second point en contre assurance la probabilité que les 2 lachent est (1/10000)^2 c’est à dire 1/100000000 … et plus les points sont solides plus l’écart de probabilité de rupture entre 1 et 2 points est grande (ça vient du carré).
no comment J2, je pense avoir globalement un pratique beaucoup plus risquée que la tienne et je l’assume. Mais cela n’empêche pas de réfléchir 2 secondes et d’essayer de diminuer le risque quand c’est possible.[/quote]
Et l’eau qui s’évapore de la baignoire , vous en tenez compte!
ben ouais! car la tension de vapeur saturante au dessus de la baignoire … non je déconne
Posté en tant qu’invité par Rob:
Pour J2LH:
Non tous les points en falaises sportives ne sont pas béton, et je le sais foutrement bien…
Aprés une journée de nettoyage en rappel au col du coq (isère) sur un relais spit de 12+ chaine, un simple pendule à suffit à tous casser… Heuresement on avait pas ta confiance aveugle et l’arbre du dessus à sauvé la vie de thomas!!!
Alors évites les raccourcis
rob
va voir ce site qui un super bien fait.
sous « techniques » puis « rechappes »
Parce que toi tu connais suffisament de cas de rupture d’un point en voie sportive pour en faire des stats ? Et là je parle de points à priori en bon état, pas de vieux clous dans des voies qui ne méritent plus le qualificatif de sportive.
La protection d’une dégaine laissée sur le point en dessous de celui sur lequel tu descends est illusoire non pas parce qu’il ne tiendra pas mais parce qu’il ne servira à rien. Le danger n’est pas la rupture de ce second point, mais tu vas dans la plupart des cas rencontrer le rocher ou le sol bien avant que la corde ne se tende. Heureusement tout ça c’est dans l’hypothèse hautement improbable que le premier point cède.
Et bien réfléchi quelques secondes de plus et tu comprendras que tu laisses du matos pour un risque imaginaire ou du moins un risque infime comparé à d’autres que tu prends à chaque séance de grimpe sur des sites pourtant aseptisés.
Parce que toi tu connais suffisament de cas de rupture d’un point en voie sportive pour en faire des stats ? Et là je parle de points à priori en bon état, pas de vieux clous dans des voies qui ne méritent plus le qualificatif de sportive.[/quote]
et toi J2, tu connais suffisamment de personnes décédées lors d’une chute retenue en escalade ?
arrête d’être de mauvaise fois! tu sais très bien que dans la très grande majorité des cas quand tu tombes et que tu te retrouves pendu au bout de ta corde et bien tu ne meurt pas … même si tu as pris un gros plomb.
La protection d’une dégaine laissée sur le point en dessous de celui sur lequel tu descends est illusoire non pas parce qu’il ne tiendra pas mais parce qu’il ne servira à rien. Le danger n’est pas la rupture de ce second point, mais tu vas dans la plupart des cas rencontrer le rocher ou le sol bien avant que la corde ne se tende. Heureusement tout ça c’est dans l’hypothèse hautement improbable que le premier point cède.[/quote]
alors là faut que tu m’explique ! à moins que ton second point ne soit 30m en dessous ou que tu fasses un rappel à 5m du sol je ne vois pas à quoi tu fais référence. Arrête de tout le temps penser que tout se déroule à peu de distance de sol J2. La première longueur (ou le dernier rappel) est par définition une exception.
Et bien réfléchi quelques secondes de plus et tu comprendras que tu laisses du matos pour un risque imaginaire ou du moins un risque infime comparé à d’autres que tu prends à chaque séance de grimpe sur des sites pourtant aseptisés.[/quote]
ça va J2 ne te fait pas de soucis pour moi, quand je laisse du matos en montagne c’est qu’il le faut vraiment et je suis certain d’avoir un bilan largement positif avec tout ce que je récupère dans des endroits où le rappel n’est pas utile par exemple …
En faisant un rappel (en ajoutant un maillon rapide ou une cordelette s’il s’agit d’une plaquette, ou de n’importe quel ancrage qui risque d’abimer la corde) avec un autobloquant réversible (français) et l’assureur toujours en bas.
Avec les points actuels (plaquettes ou scellements), tu dois avoir la place de passer un mousqueton et la corde
Aucun problème avec a technique décrite, en cas de rupture du point, ça équivaut à une chute en tête. Ni plus, ni moins…
[quote=ernestophil]j’imagine qu’il y a des solution,je ne dois pas etre le seul a bloquer dans une voie.
merci d’avance pour vos réponses[/quote]
de rien; entraine toi au sol avant de mettre en pratique
Ah, sorry, n’ayant pas envie de lire toutes les bêtises déblatérées par certains forumers lasants, je n’avais pas tout lu avant de répondre.
Oui, on parle de la même chose, technique qui ne donne donc lieu à aucune tergiversation sur la solidité du point
Tu as juste omis de préciser que l’autobloquant doit être réversible (un shunt ne conviendra pas, par exemple)
merci a vous tous
pour ma part je choisirai la sécurité, c’est a dire l’autobloquant. a ce sujet j’ai touvé un site qui donne quelques variantes, notament un rappel (donc pas besoin de maillon rapide) tout en utilisant un autobloquant réversible, ça me parait pas mal.
voici le lien:
http://christian.trillaud.free.fr/escalade/rechappe/index.htm
La méthode avec le rappel maintenu par le second me plait moins, c’est pourquoi je n’avais pas mis le lien vers cette page que je connaissais :
Il y a une possibilité de glissement des 2 brins l’un sur l’autre et donc du prussik sur un des 2 brins => risque de cramer l’auto-bloquant sur un gros plomb. Je n’ai pas tester le gros plomb (en étant contre-assuré) pour vérifier que la cordelette ne fond pas totalement. Mais en statique, j’ai pu par le passé vérifier sur une de mes cordes que ça glissait, même avec un prussik qui est un auto-bloquant très efficace.
A priori il suffit de le mettre dans le bon sens, il n’a pas besoin de te bloquer quand tu descends normalement mais uniquement au cas ou tu gagnes au Loto (pardon, au cas où le point cède). C’est même peut être mieux d’avoir un auto-bloquant qui ne bloque que dans un sens mais avec un Shunt j’hésiterais (enfin, si je considérais que la manip vaut la peine), la corde pourrait très bien débloquer le mécanisme.
[quote=Gepi]Tout à fait c’est pourquoi je parle d’un prussik, mais tu as raison de préciser :
http://www.camptocamp.org/uploads/images/1209845370_254616700BI.png[/quote]
Ah, mais là pour le coup, je ne suis plus d’accord! Quitte à choisir une méthode sûre, autant ne pas solliciter le point avec double masse! donc rappel plutôt que moulinette!!!
Exact, je n’avais pas pensé à ça. Néanmoins, avec l’autobloquant en dessous, tu pourrais ne le mettre que sur un brin.(!)
voire même trop… le prussik est déconseillé… du moins pour les débutants.
C’est un aspect que je n’avais pas homis, mais ce n’est pas mon choix, car pour ma part, si je pars de l’hypothèse qu’il y a une probabilité non nulle pour que le point cède sous 2 fois mon poids (point vraiment foireux), vu les circonstances je préfère réduire le niveau de graver des conséquences que de réduire l’occurrence.
Bien vu !
C’est bien avec une corde à simple, je n’y avais pas pensé, un rappel avec un auto-bloquant sur le brin qui passe dans les dégaines, c’est une solution, à condition de ne pas se tromper de brin (aucun soucis en ce qui te concerne) et de mettre impérativement l’auto-bloquant sous le frein.
Méthode peut être un peu risquée à transmettre car si le frein est placé sous l’auto-bloquant, ce dernier a peu de chance de bloquer.
C’est vrai, mais dans ce cas et c’est perso, je choisis l’efficacité du blocage (pas de glissement) au dépend de la facilité de déblocage.
A des debutants ou des gens que je ne connais pas je conseillerai toujours la manip la plus securisante :
Donc en couenne la moulinette sur maillon rapide avec noeud francais comme sur le beau dessin.
En gv ca va dependre des circonstances mais le mieux (avec la corde standard de 2*50 m ou 1 * 100 m) reste le rappel sur un brin en restant assure en tete par l’autre brin. Quitte a faire deux rappels si on etait a plus de 25m du relai.
Pour moi je ferai ce que j’estime judicieux en fonction de la solidite des points, de l’horaire, de la meteo, de mon etat physique et mental et des celui de mon second, du terain etc etc.
moi je confirme la solution de gepi…
j’ai testé c’est plutot securit…atention de mettre l’autobloquant dans le bon sens par contre
tres pratique surtout sur des falaises deversantes ou le rappel ferai perdre la vire
pour ceux qui font un rappel sur le maillon, et bien au lieu d’utiliser un maillon, moi j’utilise un anneau de cordelette de 5/6mm de 10 cm.
passé en double dans la plaquette il remplace ainsi la maillon: coût nul.
en revanche pas question bien sûr de se faire mouliner dessus:rolleyes:
Heu, il me semble que tant qu’on ne les a pas enlevé en descendant, les points du dessous sont toujours là
Ce qui permet, si l’assureur continue à assurer au bout du rappel, de se retrouver dans les conditions d’un grand vol.
On peut certes dire qu’on est sans noeud d’attache en bout de corde … d’où l’intérêt d’avoir un noeud d’auto-assurance réversible sur le rappel. Je sais que le vrai prussik est réversible (il fonctionne dans les deux sens) par contre j’en suis moins sur pour le machard-tresse habituellement utilisé. C’est pour ce genre de situation qu’il faut une cordelette de 7mm, en dessous elle risque d’être coupée par le frottement (cas raconté par un qui l’a vécu, rappel montagne sur un seul piton, le piton lâche, le clou du rappel d’en dessous à tenu, le gars a refait à l’envers la longueur de la corde et a été arrêté par son prussik, dont deux torons sur trois ont été coupés par le frottement…)
Toutefois, si on grimpe avec une corde en deux brins, le noeud d’attache de ceux-ci, renforcé d’un noeud en 9, permettra peut-être d’arrêter la chute en bout de corde. Précaution qui ne mange pas de pain en tout cas.
Pour le point, à mon avis il ne faut jamais hésiter à sacrifier du matos en cas de doute, un mousqueton si pas de maillon rapide (400 Ko minimum norme CEE) ou de cordelette, un coinceur et/ou une sangle si on a les moyens de mettre un deuxième point et de les relier en triangulation avec le maillon sur le point bas de l’ensemble. Ça coûte moins cher qu’un enterrement.
Enfin, bon, cela me parait personnellement préférable au fait de charger le point en faisant une moulinette dessus, d’autant qu’on n’a pas nécessairement la longueur pour revenir au relais d’en dessous …
Henri