C’est la force à laquelle rompt la corde en raison de la faiblesse engendrée par les noeuds.
Pour les faibles énergies de chute les noeuds ont aussi un rôle positif en absorbant une partie de l’énergie en se resserrant lors du choc. La petite quantité d’énergie absorbée par les noeuds n’est plus négligeable pour les facteurs de chute élevés mais à faible énergie (hauteur de chute faible), ce qui absorbe une partie du choc. Ceci est le cas lors d’une glissade en étant vaché au relais (même on dit que ça ne devrait pas arriver si on reste bien vache tendue). C’est pourquoi il faut serrer les noeuds mais pas se pendre sur la vache en mettant des à-coup pour sur-serrer les noeuds.
Par exemple, lorsqu’ils sont obligés d’escalader un peu, les spéléos rendent leur corde un peu dynamique en réalisant des noeuds simples peu serrés sur leur corde semi-statique.
Pour revenir à la force de rupture résiduelle d’un noeud, elle est d’environ 50% ou à peine plus pour une corde nouée par un noeud simple ou un noeud de chaise et un poil plus avec un noeud en huit.
Pour une corde à simple, avec des variations selon les cordes bien sûr, cela amène la rupture autour de 12 KN soit une valeur supérieure à la force de choc (donc pas de panique).
La force de choc d’une corde à double est plus faible que celle d’une corde à simple, pas parce que le matériau (le même nylon) est plus souple, mais parce que la section de l’âme est plus faible et que donc sa résistance est plus faible aussi.
De même, la section d’une corde iceline est plus faible, sa force de choc est encore plus faible, mais sa résistance aussi est plus faible.
Si on poursuit le raisonnement, la section d’une corde jumelée est plus faible encore, sa force de choc aussi, ainsi que sa résistance.
On n’en conclura pas qu’il vaut mieux réaliser sa vache avec un brin de corde jumelée.