Création d'une activité "raquette" sur C2C?

dans mon idée, les ° de pente pour les R4 et R5 sont les mêmes que pour R3.
donc on peut avoir du R4, R4+ et R4++
pour le R3-, c’est toi qui a parlé d’un itinéraire à la pente faible mais exposé aux pentes environantes.

je n’ai rien contre la cotation ski mais je comprends l’argument que le mélange d’une cotation ski avec une cotation raquettes n’est pas génial; de plus avec les + et -, c’est indépendant de l’avenir de l’utilisation de cette cotation ski sur c2c.
j’imagine aussi, qu’un R3+ est plus parlant à quelqu’un qui découvre cette cotation qu’un R3.3

Oui, je sais, c’était pour savoir si c’était la même idée mais alors R3- veut dire que l’itinéraire n’est pas pentu mais cependant expo aux avalanches alors que R4- voudrait dire que ça nécessite la plupart du temps des techniques d’alpinisme mais pourtant c’est peu pentu, ça ne me semble pas clair, tu as un exemple ?

Les + et - semblent nuancer le R3 comme si par exemple R3+ était presque un R4 pourtant ce n’est pas du tout l’idée des cotations R1…R5 que j’ai proposé qui définissent chacune un environnement bien distinct. Avec ton système R1…R5 est basé sur certains critères (complexité technique de l’itinéraire lié à l’environnement) et les + et - sont basés sur la pente, ça n’a rien d’évident.
Les solutions que je préfère c’est la cotation du genre R3 S4 E2 ou tout simplement R3

[quote=« ptetbenquoui, id: 1022564, post:374, topic:98843 »]je ne vois pas l’intérêt de rajouter une cotation pente

alors le champ « pente » actuel (en texte libre et donc ne permettant pas de recherche) me semble amplement suffisant.[/quote]

Tu as entièrement raison. Nous n’allons certainement pas rajouter une cotation pente alors que ce champ existe déjà :

Faut il rappeler que l’objectif est un système cotation pour le topo-guide c2c. Dans la mesure du possible, ce système de cotation doit donc être cohérent avec les systèmes déjà employés dans le topo-guide. Nous n’allons pas rajouter des champs pour se faire plaisir.

Par ailleurs,

  1. s’il faut avoir plus d’échelons dans une échelle de cotation, il serait plus judicieux et plus simple de prendre une échelle avec x niveaux (10 ou 15) que de reprendre le modèle des usines à gaz des subdivisons en + ou -, ou avec des .1 .2 pour faire intelligent en copiant un pseudo système décimal inspiré de la YDS Américaine.

  2. Il faudrait commencer par définir s’il s’agit d’une cotation globale ou d’une cotation technique. Tant qu’à faire une usine à gaz, autant le faire correctement => une cotation globale définie à partir de l’ensemble des paramètres y compris une éventuelle cotation technique définissant la spécificité de la raquette par rapport aux autres champs déjà disponibles dans le topo-guide c2c. Je ne vois que la notion de devers, tout le reste est quasiment déjà disponibles.

La spécificité de la raquette est à mon avis avant tout dans les pratiquants, je veux dire par là que le champ des pratiques est large comme si il y avait des activités différentes. Dans beaucoup d’activités c’est avant tout plus ou moins raide (ski) ou techniquement difficile (escalade) mais pour la raquette la technique pure (technique de montée (conversions) mais surtout descente pour le ski, souplesse, gestuelle et force pour l’escalade) reste secondaire c’est pour ça qu’on n’arrive pas réellement à établir une échelle de difficulté basée sur la technique. On est plus ou moins à l’aise avec les raquettes mais ce n’est pas le plus important. Sur ce point l’activité qui se rapproche le plus de la raquette c’est la randonnée pédestre qui va de la promenade en plaine à la randonnée alpine sans demander de grande technique, pas besoin d’années d’apprentissage (mises à part celles de la petite enfance :P) pour passer de la Beauce à de la randonnée glaciaire (je parle de mettre un pied devant l’autre, pas d’autonomie).
Je pense donc qu’une cotation décrivant le contexte de la randonnée est largement suffisant, on peut s’appuyer sur des critères déjà existants et multi-activités (dénivelé, pente, exposition, etc…) si on a besoin de précision.

Je reviens sur un point qui est loin de faire l’unanimité. Si dans ma cotation je parle d’exposition aux avalanches qui fait la différence entre R2 et R3 c’est parce que ça défini un contexte, d’un côté les randonnées qui ne comporte habituellement pas de risque, soit parce qu’elles sont sécurisées soit parce que les pentes sont trop faibles, de l’autre les randonnées avec un risque d’exposition aux avalanches. Il ne s’agit évidement pas de dire qu’un itinéraire ne comporte aucun risque mais de faciliter la recherche d’itinéraires envisageables même par risque élevé ou quand on a des connaissances insuffisantes dans ce domaine. En étant prudent dans le vocabulaire employé pour décrire ce risque et en précisant que de petites pentes (du genre 20m à 30°) peuvent toujours comporter un risque je ne vois aucune raison de se priver d’un tel renseignement.

Ce type d’information n’a pas vocation à figurer dans un champ cotation pour le topo-guide c2c car :

  • C’est trop compliqué.
  • C’est trop risqué d’un point de vue juridique.
  • Les connaissances actuelles en nivologie ne permettent pas d’apporter toutes les réponses necessaires pour définir cela.

Si tu estimes avoir des compétences en nivologie, il est préférable que tu abordes ce sujet avec les personnes compétentes en nivologie : Anena, Météo-France, Data-avalanche etc. c2c héberge des discussions ou des articles sur la nivologie. Mais, c2c n’a pas d’avis sur la nivologie. L’état de l’art en nivologie est définie par les experts de l’Anena, Météo-France etc.

http://www.meteo.fr/guide/avalanche_guide.html

[quote]5. Risque très fort
L’instabilité du manteau neigeux est alors très forte et généralisée : épisodes neigeux très actifs, froids et ventés, brutal réchauffement accompagné de pluie affectant un manteau neigeux peu transformé… De nombreuses et grosses avalanches peuvent se produire et atteindre des zones à faible pente (inférieure à 20°). Quelques unes des situations couvertes par un risque 5 présentent un caractère de gravité exceptionnelle. Des avalanches de grande ampleur, peuvent avoir de très graves conséquences tant sur le plan humain que matériel. Pylônes, bâtiments et routes peuvent être touchés et endommagés.[/quote]
Si les bâtiments et routes peuvent être touchés, il est probable/certains que les itinéraires présentant habituellement peu de risque (par niveau 3 et 4) peuvent être exposées aux risques d’avalanches.

Par ailleurs, il est possible de rédiger un article présentant des itinéraires relativement peu exposés pour une situation nivologique donnée. C’est plus simple et bordé que d’instrumentaliser une cotation pour lui faire dire ce qu’elle ne pourra jamais dire.

N’oublions pas qu’une cotation doit pouvoir être mise par le pratiquant lambda et que cela doit permettre de gérer des milliers d’itinéraires. La modération n’a ni le temps, ni les compétences, ni les connaissances pour définir ou vérifier l’exposition aux avalanches de milliers d’itinéraires. A fortiori sur la zone géographique et culturelle de c2c : 4 continents en 5 langues.

Ca ressemble plutôt à un rejet viscéral de ta part qu’à quelque chose de réfléchi, j’ai écrit « Il ne s’agit évidement pas de dire qu’un itinéraire ne comporte aucun risque », il me semble que c’est très clair. Et par ailleurs si la définition des degrés concernés (R1 et R2) est correctement rédigée ce sera également une mise en garde. Par exemple :

R2 - Randonnée en montagne
Itinéraire sur pentes modérées ne nécessitant pas de progresser en lacets ni de faire de traversée sur flancs raides.
Peu exposé aux avalanches mais l’éventualité d’une avalanche est toujours à envisager même sur de petites pentes.
Exigences : avoir le pied assez sûr. Convient pour les raquettes non-techniques. Bonnes capacités d’orientation et capacité élémentaire d’évaluation du risque d’avalanche.

Par opposition avec

R3 - Randonnée en montagne exigeante
Itinéraire sur pentes exigeantes nécessitant de progresser en lacets ou de traverser des flancs raides et exposé aux avalanches. Certains passages peuvent nécessiter de déchausser ou d’utiliser des couteaux en neige dure.
Exigences : avoir le pied sûr. Raquettes techniques nécessaires. Bonnes capacités d’orientation et d’évaluation du risque d’avalanche. Bonne expérience de la montagne.

Je ne vois vraiment pas ce que tu peux trouver à redire là dessus, tant sur le plan juridique que sur le plan de l’information apportée aux pratiquants.

et vous avez une idée du nombres de contributeurs qui créeront des itinéraires raquettes ? car si c’est pour créer un truc super lourd qui complique les choses pour 99% des utilisateurs et ne sert qu’à 1%…

J2LH, une cotation du topo-guide c2c n’a pas vocation a être instrumentalisée pour faire passer des théories dans le domaine de la gestion du risque avalanche.

Merci de relire

Idem si tu estimes avoir des compétences en gestion des risques. Adresse toi aux personnes ou institutions dont c’est l’objet.
Si un consensus se dégage, l’ensemble des pratiquants sera ravie de reprendre ces idées.

Il ne faut pas s’attendre à un raz-de-marée dès la première saison

Je pense qu’il ne s’agira que de rajouter un champ pour la cotation et un champ pour un texte libre, inclure le champ cotation dans la recherche d’itinéraires et afficher un logo spécifique pour les sorties à raquettes. Pas de quoi fouetter un chat.

???

N’hésite pas à lire le reste :

[quote=« Christ@phe, id: 1022679, post:380, topic:98843 »]Merci de relire

Christ@phe a écrit :

Si tu estimes avoir des compétences en nivologie, il est préférable que tu abordes ce sujet avec les personnes compétentes en nivologie  : Anena, Météo-France, Data-avalanche etc. c2c héberge des discussions ou des articles sur la nivologie. Mais, c2c n'a pas d'avis sur la nivologie. L'état de l'art en nivologie est définie par les experts de l'Anena, Météo-France etc. 

Idem si tu estimes avoir des compétences en gestion des risques. Adresse toi aux personnes ou institutions dont c’est l’objet.
Si un consensus se dégage, l’ensemble des pratiquants sera ravie de reprendre ces idées.[/quote]

Effectivement, si je sais qu’il n’y a quasiment aucun risque d’avalanche de se déclencher sur une pente à 15° j’ai plus de compétence que toi dans ce domaine mais la question n’est pas de savoir lequel de nous deux à la plus grosse (compétence) mais d’établir une échelle de cotation des itinéraires à raquettes. Alors j’attends de savoir ce que tu peux reprocher aux définitions que je viens de proposer (http://forum.camptocamp.org/viewtopic.php?pid=1277438)

euhh… on pourrait essayer de pas rentrer dans un fight totalement non constructif ? pour l’instant, cette discussion raquette était constructive, ce serait bien qu’elle le reste, qq soit les intervenants !!!

:o :o :o

Tout a fait.
Les discussions/théories sur la gestion des risques et nivologie n’ont pas leur place dans une cotation raquette du topo-guide c2c.

Si tu estimes être compètent et si tu penses pouvoir apporter des choses à la communauté montagne dans les domaines nivologie et gestion des risques, je te propose simplement d’aller en discuter avec les personnes compétentes : Anena, Météo-France, Data-avalanche etc.
Ca me semble assez raisonnable. Non ?

Christ@phe, j’attends de savoir ce que tu peux reprocher aux définitions que je viens de proposer (http://forum.camptocamp.org/viewtopic.php?pid=1277438)… apparemment rien…

Tu remarqueras que c’est parce que je suis sensible à tes arguments que je propose cette version des définitions.

Posté en tant qu’invité par PAW:

T’es lourd :mad:

Je pense que c’est plutôt à l’équipe de c2c de définir si ça doit être pris en compte ou pas (car au final, c’est elle qui tranchera, laissons le débat existé)… Pas à toi de dire, « NON ça doit pas être pris en compte », en plus par des attaques frontales.
Un peu de diplomatie ne ferait pas de mal même si les idées de J2 te mettent hors de toi :wink:

l’arête presque plate entre L’Ambrevetta et Tardevant justifie de coter un itinéraire allant à Tardevant en R4. on peut imaginer un itinéraire où monter au sommet de l’arrête difficile se fait par un vallon à faible pente.

J2LH, si tu souhaites être constructif dans ce sujet sur la cotation raquette, il est préférable d’abandonner la problématique risque nivologie. A moins d’une évolution significative dans l’équipe c2c (que je n’aurais pas vue), ca ne passera pas.

Nous sommes plusieurs modos à avoir exprimé explicitement une opinion négative sur l’intégration du risque nivologie dans la cotation raquette. Pour l’instant, je n’ai pas lue un avis explicitement positif de la part d’un collègue modo.

Posté en tant qu’invité par PAW:

Ça n’empêche pas les membres (et non membres d’ailleurs) d’avoir un autre avis et de l’exprimer? :rolleyes:

[quote=« loubet, id: 1022708, post:389, topic:98843 »]

l’arête presque plate entre L’Ambrevetta et Tardevant justifie de coter un itinéraire allant à Tardevant en R4. on peut imaginer un itinéraire où monter au sommet de l’arrête difficile se fait par un vallon à faible pente.[/quote]
Il est évident que pour chaque cotation on aura des degrés de difficulté variés. Mais je pense que c’est au moins autant en relation avec la longueur des difficultés qu’avec la raideur à proprement parler. Peut-être que le texte libre est suffisant pour expliquer la nature des difficultés.