Posté en tant qu’invité par Catherine:
J’ai lu avec intérêt tous vos post concernant cet accident.
Je ne parlerai pas technique (noeuds & Co) car je n’y connais absolument rien.
Je veux juste revenir sur le côté « humain » (ou non humain, en fonction des avis …) du titre : « L’alpiniste Japonnais ».
On se sent peut-être moins concerné par un accident mortel quand ce n’est pas quelqu’un de chez nous, un Français. Limite, la mort de ce Monsieur nous chagrine moins, elle sert juste à parler technique, justement. C’est déjà ça et je rejoins l’avis de la personne qui a écrit que si ça peut aider à sauver des vies, à faire attention, alors … TANT-MIEUX.
Pour ma part, j’ai perdu mon ex compagnon et surtout le Papa de mon Fils dans une avalanche le 30 avril 2008. Cinq victimes, le guide, lui, a survécu. Ce drame s’est produit dans la vallée d’Aoste.
Les journaux italiens ont, bien entendu, relaté cet accident et beaucoup d’articles étaient intitulés :« Les 5 alpinistes français ». Je n’ai pas été choquée. Peut-on leur en vouloir ? Non.
En ce qui concerne la lenteur du système juridique (car vous en parlez dans vos post), je confirme : c’est, malheureusement, un constat, on ne pense guère aux familles des victimes car nous ne sommes absolument pas informés de quoi que ce soit. L’enquête n’a toujours pas été menée (le sera-t-elle ?..) et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir écrit au procureur, d’avoir essayé d’obtenir des infos.
Bref ! Vos propos ne m’ont pas laissé indiffèrente. Je pense que vous pourrez le comprendre.
Encore ceci : soyez tous prudents, ne vous croyez jamais à l’abri DU drame.