Split board

salut à tous,

je pratique le snow depuis pas mal d’année et me tape les randos comme la plupart en raquettes… mais la y’en a marre, pas pratique, le surf est lourd dans le sac…
alors hop je me dirige vers le split board et j’aimerais trouver des personnes pratiquant ce surf qui à le don de se diviser en deux (ou trois!)
je pose quelques questions avec l’espoir de trouver des réponses, merci.

d’après vous quel est le meilleur système? celui de prior ou de burton ou encore un autre?

y’ a t il possibilité d’en tester quelque part dans les alpes francaise?

j’habite le 05 à Briançon, si jamais quelques fanas de snow traine par ici, vous etes la bienvenue pour se rencontrer et partir en rando. (valable pour les skieur aussi, la guère avec les bipèdes est finie de puis longtemps :wink: )

à plus

Posté en tant qu’invité par grald:

Salut,

Je suis d’accord avec toi, y en a marre des raquettes. Je vais donc aussi acheter un Splitboard. Le problème c’est que c’est cher et difficile à essayer. Le concept n’est pas parfait (moins bien que des skis à la montée et moins bien qu’un surf normal à la descente) mais c’est un compromis et c’est ce qui le rend intéressant. Je pense également que beaucoup sont critiques sans en avoir essayé.

Le système utilisé (voilé) est maintenant commun à Voilé, Prior et Burton. Donc la différence ne se situe pas dans la liaison mais dans la qualité des planches et dans leur poids.

Je suis interessé par les Prior, mais à part Au vieux Campeur je n’en ai vu nul part à la vente (et c’est très cher !). Quelqu’un a t il des infos sur ces planches ?

A+,

yop voici le lien vers un sujet identique que j’avais posté il y aqqlq temps.

j’aimerais bien trouver un meilleure compromis que raquette + board , mais au dire de bcp , le split n’est pas forcément tres efficace … à voir

http://forum.camptocamp.org/viewtopic.php?id=134682

Posté en tant qu’invité par fred001:

J’y ai aussi pas mal pensé à la split…
Pour le moment je sors le snow pour des courses de moins de 1400m de D+ sans trop de plat, et à la journée. Si c’est pas trop technique ben t’a juste (enfin presque) les 6kg du surf dans le dos, sinon je mets le baudard (plus le métal) sur moi et j’arrive à moins de 10kg dans le dos.
Pour le reste, plusieurs jours ou pas mal de matos de sécu alors c’est skirando.

Salut amis sherpa !!

Bon c’est déjà bon de savoir qu’il y a quand même des surfeurs qui ont compris que les plus belles lignes se tracent pas en bordure de station!!

Je pratique la rando snowboard et j’ai testé plusieurs solutions. A vrai dire aujourd’hui j’alterne entre ski d’approche et Split Board selon les conditions et ma pratique

Je veux pas écrire un bouquin mais y’a quand m^me pas mal à dire sur chaque option:

Raquettes - surf classique:

J’ai jamais testé mais je suis un peu sceptique sur le niveau d’adaptation de ce système pour de vrai bambée de + de 1500 de dénivelé avec parfois ou long développé. Mini ski et split board permettent de reprendre le pas glissé des skieurs à la montée et c’est là un vrai source d’économie physique si c’est bien pratiqué. En raquette on marche et on glisse pas. D’après les témoignages c’est pas l’outil qui permet d’aller le plus loin le plus rapidement donc moi j’ai mis de côté direct.

Mini ski ou ski d’approche:

C’est là dessus que je me suis orienté dans un premier temps. j’ai d’abord pensé construire mes propres ski. Une paire de Boivin scié, un système de fixes de télémarque universelle adaptable au boots de snow et le tour semblait joué. Ben ça n’a été qu’un échec cuisant car le problème est surtout la charnière. Il est difficile de trouver un système de charnière qui soit suffisament résitant. j’ai défoncé mon système en quelques centaines de mettre. Aujourd’hui avec le recul et la pratique sur différents engin je peux vous dire que la pression éxercée lors d’une montée sur terrain gelée afin de faire mordre les couteaux et les carres est énorme. Je pense que c’est pas une solution de construire son matos sauf à reprendre des fixes de rando classiques et les monter sur des mini ski mais alors on est en régide et ça je ne peux m’y résoudre.

Sinon il existe des ski d’approche pour le surf. deux modèles à ma connaissance:
-Free Venture de Rossignol qui sont plutôt des snowblades customisés de Rossignol. Un système qui a le mérite de fonctionner. Après c’est pas commode au niveau de la fixation de la boots (système assez chiant , pas rapide à enfiler, un peu de jeu, pas très confortable…) basic mais robuste. Cependant ce type de ski n’a été commercialisé qu’un an et il s’agit maintenant plutôt d’antiquités. des système plus adaptés existent.

-Climb Ascent produits par une marque Autrichienne dont le nom m’échappe. On en trouve dans des magasins spécialisés ou sur Internet.
Assurement le meilleur système de ski d’approche pour le surf. En gros des ski de 1 mètres qui se scindent en deux pour donner deux bouts de 50 cm aisément rangeables en latérale sur un bon sac (faut pas oublier le confort de descente car lorsqu’on descend avec deux (grandes) spatules sur le dos c’est pas pratique pour les rotation de bassin et en cas de tête pied ça peut faire encore plus mal).
Les fixes reprennent le système classique avec des straps crantés pour boots.
http://www.climb.co.at/

Au niveau confort et aisance de montée c’est au top. C’est facile de chausser/ déchausser. Bien que les couteaux soient assez basiques, il est possible de monter dans du 35° gelé sans problème. Les ski son de la largeur d’une boot et on arrive encore bien à faire mordre le ski et les couteaux dans la pente. On garde également des spatules courtes sous les pied et les conversions sont très faciles. bien sûr c’est pas aussi tranquille que des ski montés en Dynafit mais on a là un bon compromis permettant d’entreprendre des bons dénivelés à la vitesse des skieurs.
Cependant ça aurait été trop beau si on en restait là. Ces mini ski ont selon moi un problème sérieux de solidité. j’ai explosé le système au bout d’un dizaine de rando seulement. La charnière tient bien mais les fixes sont problématiques. Premio, la visserie est trop basique et fou le camp trop rapidement. il faut remplacer les écrous pas des écrous stop pour que cela tiennent. par ailleurs j’ai trouvé un vrai problème de solidité au niveau de la plaque de la fixation. J’ai cassé les deux fixes au même endroit . Encore une fois la grande force exercée lorsque l’on appuie au max pour accrocher dans les pentes gelées demande une très bonne résistance de chaque pièce. J’ai renvoyé le matos au fournisseurs qui m’a tout changé. les nouvelles fixes on l’ai un poil plus solide mais je ne les ai pas testé car entre temps j’ai fait l’acquisition d’une Split. (Casse des mini ski en milieu de saison). Je pense toutefois que ce système à son intérêt là où la Split est défaillante.(voir détails plus loin). Je vais renforcer les fixes des Climb Ascent et les réutiliser pour les sorties pentes raides.

La Split Board:

J’ai fait l’acquisition l’année dernière de la Mojo 166 de Voilé. Un gars qui avait un accès professionnel auprès de Voilé m’a sortie la planche en import des USA à 600 euros planches + couteaux + peaux + frais de port (livré en 24h ils rigolent pas les ricains). Un bon rapport qualité
prix quand on sait que Voilé est un des meilleurs voir le meilleur fabriquant de Split. Ancieneté de la marque et succès réel en Amérique du nord. pour Info les planches Burton sont toutes équipées du sytème Voilé car le système initial de Burton c’est avéré merdique.

La Mojo est sortie l’année dernière et ça marche vraiment bien. je ne me prononcerais pas sur le Swallow de la marque qui est plus vieux.

Concernant les Split Voilé: Enfin un système qui tient la route au niveau solidité. Rien à redire le passage du mode montée à descente et inversement est aisé. Le système tient très bien. Pour info je me suis fais un Raid d’une semaine sur la Hute route impériale en Suisse avec plus de 8000 mètres de dénivelé et rien à bougé. Test validé pour ce système. J’aurais même pas envisagé de partir en raid en mini ski.

On économise beaucoup de poids sur le dos mais attention le poids sous les pieds est lui accru et c’est pas de tout repos non plus. (essayer de courir avec 1 kilo accroché sur chaque molet vous allez comprendre) Bien s’attacher à pratiquer les pas glissé pour s’économiser. Au bout d’une ou deux sorties on s’habitue et c’est alors la porte ouverte aux plus belles sorties/bavantes selon la forme du jour.

Au niveau de la planche et des sensations de ride c’est encore une fois bon. La planche va très bien pour la majorité des conditions (poudre en quantité résonnable; gelé, moquette, trafolée…) J’emets toutefois des restrictions pour les sorties pentes raides (majorité de la course à 40° ou +) lors d’une sortie Hold up avec de très grosses conditions de poudre dans un couloir en Belledonnes j’ai déchanté à la descente car la Split a plus de mal à déjeauger qu’une planche classique freeride. La Spliut avait tendance à plonger sous la masse énorme de poudre qui ruisselait dans le couloir. Sensation paquebot qui m’a rappellé le mérite des anciens qui ridaient des planches à repasser de 3 cm d’épaisseur !!!. Mais on s’entend, je parle de 80cm mini de fraîche ds un couloir exigu à + de 40° dc pas les conditions de tous les jours. Un collègue avec une planche freeride classique s’est lui bien plus régalé ce jour là. J’ai regretté ma Jones de Rossignol.

Au contraire avec des quantité de poudre raisonnable la Split c’est l’engin le plus adapté. Super portance à la montée et bien en descente.

Pour les grosse conditions et la pente raide je priviligie donc la combinaison mini ski et planche freeride classique. de toutre manière dans ce style de sortie on fini généralement en brasse coulée au milieu de la peuf avec sa planche sur le dos et les mini skis qui vous attendent bien sagement en bas du couloir.

Concernant les limites de la split il faut aussi pointer du doigt le problème de la tenue à la montée. En gros tant que le sol est meuble il n’y a aucun soucis. Par contre en avançant dans la saison ou en altitude lorsque l’on monte sur sol gelé la limite de tenue se situe aux environs de 35° à mon avis. Pour avoir du me tapper des grands moment de solitudes au milieu de mur gelés en pleine nuit notamment,à déchausser et passer en crampons dans des positions plus que scabreuses en évitant de penser la longue glissade qui aurait fait de moi un steak haché en cas de chute, je peux vous dire qu’il y a bien un niveau limite praticable en pente gelé en Split !!.

Le problème c’est la largeur, la forme des spatules et la grosseur des fixes, qui font que vos appuis sont bien moins précis. Ainsi vers les 35° gelé, le ski se met à chasser en latéral.

Toutefois avec un peu d’expérience ce problème peut être aisément anticipé. On étudie bien sa course et on passe en crampons avant , j’ai bien dis avant, de s’engager dans un mur raide gelé. Le seul cas ou ce sera la merde c’est en cas de fine couche gelée assez dur pour porter en ski mais pas en crampons. Là ce sera époumonant ! Encore une fois toutes les sorties ne se font pas en montée sur du gelé et avec un peu de pratique et de connaissance des limites de ce système on peut entreprendre de bien belles courses.

http://www.skitour.fr/sorties/bishorn,13640.html

Morale de l’histoire:

-Pour la pratique courante je choisi la Split Board avec système Voilé. (crampons dans le sac pour les passages plus raids gelés)
-Pour les sorties pentes raides je prends les mini ski Climb Ascent et ma planche freeride fétiche.

Bon ben y’a plus qu’à attendre la neige maintenant !!!

A+

Posté en tant qu’invité par greg:

Salut!

Pour avoir pratiqué le snow+raquettes, suis d’accord avec les conclusions qui s’imposent DANS L’OPTIQUE D’UNE COMPARAISON AVEC LE SKI DE RANDO:

  1. 5kg dans le dos en plus à la montée,
  2. pas d’effet « glisse », tjs à la montée,
  3. et comme si ça ne suffisait pas, les raquettes dans le dos à la descente, ce qui n’est pas une sinécure.

A partir de là on peut se dire que le plus pénalisant – pour une longue course – est le point 2 et on se met aux ski d’approche, solution qui ne résout pas le problème fondamental (le poids dans le dos, vous dites si je rabâche…), ni le point 3 ce qui dans le cas des skis non-pliables n’est plus vraiment anecdotique, vous en conviendrez.

Jusque-là rien de nouveau. Reste le split. Solution de compromis pour beaucoup, car il serait moins performant que des skis à la montée, et moins performant qu’une vraie board à la descente. Je n’argumenterai pas sur ce dernier point vu qu’à part dans certaines neiges où il se révèle plus tolérant, c’est clair que c’est moins rigide en particulier sur du dur. Mais j’aimerais surtout orienter le débat sur une comparaison des performances de ces engins à la montée. Sinon autant comparer les performances en descente de skis à moins de 2kg la paire équipés de Scarpa F1 Race et on rigolera… Comparons ce qui est comparable : disons la gamme de skis « freeride » du genre Atomic Free Dream ou Movement Iki (pas de pub, juste 2 paires testées…).
Voyons pour la montée. Deux problèmes : comme le split est largement plus large que des skis larges ( !), c’est la loose dans les traversées, on met les couteaux plus vite et si on a des TLT (j’y reviendrai aussi) on risque plus facilement de péter l’embase plastique du fait du bras de levier plus important. A ce sujet donc, avantage clair aux skis. Deuxième problème, et c’est cet aspect qui m’intéresse le plus : le poids. Je dirais qu’à performances comparables pour la descente (voir plus haut), on a vite tendance à enterrer le split. Quelques chiffres : pour les modèles de skis cités plus haut, respectivement 2.6kg en 171 et 2.7kg en 168. Ma board, qui n’est pas un modèle de légèreté, fait 3.2kg en 168. Sachant que je mesure 1m85 pour 75kg, j’aurais pris les skis plus grands donc plus lourds donc au max 500g de plus pour la solution split.
Les chaussures maintenant. De nouveau le skieur peut opter pour la légèreté mais ce ne sera pas très cohérent avec son programme, sauf s’il veut privilégier la montée au détriment de la descente, etc. Pour une paire offrant une tenue correcte, il faut compter plus de 3kg, quand ça ne frôle pas les 4, surtout en 45… C’est plus d’1kg de différence par rapport à mes F1 Race (2.3kg, plus légères que mes chaussures d’alpi !) dont la grande souplesse est un avantage en snow ! (Sans compter l’avantage biomécanique de la flexion de cheville qui mobilise plus de muscles, si si j’ai lu ça quelque part mais bref).
Restent les fix. Les softboots (même poids que mes coques – j’ai vérifié) nécessitent l’emploi de fix à strap et là toute ma démonstration se casse la gueule, ça empire le problème des traversées sur du dur, la trace est plus large dans le profonde, mais surtout c’est vraiment hyper lourd. Je plaiderai donc la cause des plaques (même si je ride sur coques en station et que je ne suis pas un ancien venu de l’alpin). L’ensemble Voilé pèse autour des 1.4kg. J’ai monté des avants de TLT, certaines pièces Voilé et fait usiner de nouvelles plaques si bien qu’en mode montée j’ai 600g sur la planche, et 500g dans le sac CE QUI N’EST PAS PAREIL QU’AU BOUT DES PIEDS (on trouve sur ce forum des discussions à ce sujet), pour un total de 1.1 kg. Comparé à des TLT normales on est à +400g env. en tout. Comparé à d’autres fix du marché dont je tairai le nom on n’en parle même pas.
Récapitulons :
-Surf+fix complètes=4.3kg (moins lourde que ma planche de station…) + chaussures=6.6kg.
-Skis+fix+chaussures (orientés descente) : 2.6+0.7+3.2à3.5( ?)=6.5 à 6.8kg (?)

Bon ride et à+

Greg

Salut Greg,

je crois me souvenir d’avoir vu un de tes post sur Ski tour a moins que plusieurs personnes aient monté des TLT sur leur split mais j’en doute !!.

Sur ce dernier point tu m’intéresses particulièrement.

Je n’ai pas de mal à imaginer qu’en chaussure rigide et fixes TLT on améliore la tenue sur pente gelée par rapport au fixes à strap et boots classiques mais j’aimerais me faire une meilleure idée du niveau d’amélioration.

As tu vraiment testé les deux avant de faire ton montage TLT?

Je dis cela pour mesurer l’intérêt d’un changement technique pour mon cas personnel.
Ce n’est pas tant le poids supplémentaire du système boots qui me pose problème. Avec un bon niveau physique on peut compenser cela . Par contre l’idée d’améliorer les capacités de tenue de la planche en pente gelée m’intéresse tout particulièrement.

Mais j’avoue que dans mon cas, l’idée d’un investissement supplémentaire dans des chaussures rigides et des fixes ne peut être envisager que si la plus value est GRANDE.

D’où ma question sur le test des deux techniques.

Que gagne ton vraiment en tenue? Est ce un changement radical?

Que perd ton en qualité de glisse à la descente?

Merci à toi de prendre le temps de répondre.

A+

Posté en tant qu’invité par greg:

Salut Thib’o!

Non j’ai directement monté les TLT plus par souci de poids que pour le point précis qui t’intéresse mais j’ai lu en revanche différents posts de gens qui sont passés d’un système à l’autre, sur le forum anglophone de sp******rd.com pour ne pas le nommer. Je peux essayer de retrouver leurs avis… Maintenant c’est clair que la rigidité latérale est comparable aux skis, la différence tenant à la largeur de la board elle-même…

Je te tiens au courant ici si je trouve qqch.

A+

Ok merci Greg je connais ce forum. J’y ai vu des photos intéressantes d’un gars qui fait un montage spécial ou la plaque des fixes est en faites la plaque avec les rails qui permet de fixer la fixe. On économise ainsi le poids des plaques et on est plus bas sur le ski.

Arrghhhh je suis en train de retourner ma veste et je commence à me dire que les rigides ça doit le faire à la montée !!! Mais qu’en est il à a descente … Hum

Au niveau montage le fameux usinage en plus que tu as fait faire c’est quoi exactement car a priori je vois pas le problème ?

A+

Posté en tant qu’invité par greg:

Ben le problème, c’est que pour rider en coques avec le système Voilé, tu rajoutes les fix de type alpin sur la plaque coulissante. Tu te retrouves donc haut perché mais surtout tu te retrouves avec 1kg la paire…
Suis pas certain d’avoir vu le montage que tu mentionnes (veux bien le lien si t’as) mais en gros j’ai fait faire un système 2 en 1 un peu comme le gars j’imagine. Je gagne aussi du poids sur les 4 supports des plaques - et sans doute un peu de rigidité - mais c’est négligeable. Je ferai des photos à l’occas.

Spark R et D propose des fix ou l’embase est compatible avec le système Voile, plus ou moins ce que vous suggérez. C’est cher mais c’est pas mal, d’autant qu’ils proposent des crampons assortis qui peuvent être installés/désinstallés sans déchausser.

http://www.sparkrandd.com/

Ca y est, j’ai craqué. J’ai commandé et reçu un Burton S series en162 de l’année dernière (680 avec peaux, interface et couteaux).
Le système voilé a l’air solide, la planche suffisamment rigide, par contre la liaison entre les deux skis pourrait être améliorée…à tester.
Des nouvelles après les premières neiges…

Posté en tant qu’invité par jibe14:

[quote=« grald, id: 783516, post:12, topic:79315 »]Ca y est, j’ai craqué. J’ai commandé et reçu un Burton S series en162 de l’année dernière (680 avec peaux, interface et couteaux).
Le système voilé a l’air solide, la planche suffisamment rigide, par contre la liaison entre les deux skis pourrait être améliorée…à tester.
Des nouvelles après les premières neiges…[/quote]

alors?

Pour l’instant je l’ai peu sorti, la saison a été particulièrement bonne :slight_smile: et j’ai profité de la poudreuse accessible depuis les stations. Donc juste 4 sorties de dénivelé moyen (~1000 m) mais dans des conditions assez variées. Je n’avais jamais fait auparavant de ski de rando donc ma technique (conversion et glisse) est encore perfectible.

Le matériel : split burton 162 et fix spark r et d.
Le bonhomme : 65 kg

A la montée c’est tout bon, par rapport aux raquettes on s’économise beaucoup et on est plus rapide. Si on compare avec des skis de rando, le split est plus lourd (quincaillerie et fix) et plus large mais les chaussures sont plus légères. Dans les pentes raides et dures la stabilité peut devenir précaire (largeur et forme parabolique d’une des carres), il faut alors mettre les couteaux voire les crampons assez rapidement. Un fois que l’on cerne ses limites et celles du split, on anticipe les situations inconfortables et la montée est alors très correcte, certes pas aussi efficace qu’avec des skis de rando light mais c’est globalement un bon compromis.

A la descente, la planche est plus lourde qu’une planche classique équivalente (~+1 kg) et la liaison des deux planches diminue la rigidité en torsion. Ma planche habituelle est une Apo family 162 donc de même taille et de programme équivalent. Je trouve le split facile de prise en main et sain en toute neige. Il est particulièrement bon en petite poudreuse et neige de printemps. Sur neige dure/glacée ca passe correctement, en poudreuse profonde le poids handicape un peu la flottaison sans que ce soit rédhibitoire. Donc la planche n’est pas aussi efficace qu’une planche équivalente classique mais reste plaisante.

Donc après ces qq sorties, je suis content de mon achat :

  • les montées passent beaucoup mieux qu’en raquettes et il n’y pas de surf ou de raquettes sur le dos,
  • je peux augmenter le champ de mes sorties,
  • la descente passe très bien et le surf est plutôt polyvalent,
  • la liaison voilé est de bonne qualité.

C’est un achat cher mais qui s’amortit sur plusieurs saisons. Il ne convient pas à toutes les sorties, plus c’est engagé plus on met vite les crampons et moins le split est intéressant.

Posté en tant qu’invité par uncknow:

alors, c’est quoi le bilan de tous ces splitboardeurs??? convaincus ???
si parmi vous y’a des testeurs des boards Voilé, Prior, Venture ou Atomic, j’aimerais avoir vos avis.
D’ici là, la vrai bonne saison pour la rando vient à peine de commencer, alors bon ride à tous

Posté en tant qu’invité par -tonio-:

Perso je fais toutes mes sorties en split et c’est le bonheur.
Pas de souci pour enquiller du déniv, j’ai testé avec bonheur jusqu’à 2800 de D+ à la journée cette saison.

J’ai un Voilé Mojo 161 (plus light que Burton) et des fix Spark R&D.
Avec ces fix on gagne énormément sur le plan pratique (couteaux clippables sans déchausser), du poids, et de la précision de conduite.(la fix porte à plat sur toute sa largeur, au lieu d’être haut perchée sur la plaque Voilé qui balance latéralement).

Même dans du 50° béton ça le fait, ce qui compte c’est l’état des carres, plus que le fait d’avoir un snow ou un split aux pieds.
Pour la pente raide sur la Mojo les fix sont plus décalées sur l’arrière par rapport à Burton ce qui permet de prendre une planche plus courte tout en déjaugeant pareil en poudre.
Ca permet d’avoir plus de maniabilité aussi…appréciable en forêt ou en couloir étroit.
En plus c’est plus light, et le tail plus court facilite les virages sautés dans le raide (testé et approuvé jusqu’à 5.5)

Voilou !!!

Petit aperçu de ce que ça donne en cam embarquée :

http://www.youtube.com/user/tonytheclimber

[quote="-tonio-, id: 868279, post:16, topic:79315"]Perso je fais toutes mes sorties en split et c’est le bonheur.
Pas de souci pour enquiller du déniv, j’ai testé avec bonheur jusqu’à 2800 de D+ à la journée cette saison.[/quote]

2800 de dénivelé + à la journée : respect !
Qu’utilises tu en chaussures et crampons ?

Posté en tant qu’invité par -tonio-:

j’utilise des boots salomon F24, les plus rigides que j’ai trouvées, et des crampons 12 pointes Petzl Vasak flexlock.

Rhooooo !!! c’est enorme ce truc. Dommage que les voile coutent si cher. Je vais chercher une occaz !!

Posté en tant qu’invité par uncknow:

les fixs spark me font vraiment envie. tu les a chopé où et à quel prix???