Caroux / Avez vous des infos sur ce site?

Une bêtise sans nom qui consiste à s’éloigne de l’essence de la grimpe pour se rapprocher de celle de la gymnastique.
Les deux approches peuvent coexister alors pourquoi aller équiper de beaux cailloux protégeables, sur lesquels broches et plaquettes font tache dans un espace de liberté et d’aventure ?
Ces espaces seront ils reservés à ceux qui ont les moyens de prendre un vol pour l’étranger ?

Désolé pour le manque de modération, mais ça m’a échappé.

Je me reprend,

[quote=J.Marc]Style qu’on retrouve aussi chez mes voisins allemands (Battert, Palatinat).
Or il y a 10 ans peu d’Alsaciens allaient tâter du coinceur là-bas ; aujourd’hui, il y a un réel engouement…[/quote]
Sans doute, faudrait il pouvoir faire comprendre ou partager le plaisir d’analyser le rocher, d’estimer la tenue des protections que l’on pose soi même, de chercher l’itinéraire, de traverser un espace le moins marqué possible par l’homme.
Faudrait il pouvoir faire partager pour ne pas passer uniquement pour des puristes, élitistes, intégristes, et pouvoir être entendus ?

L’escalade sportive n’est elle pas au TA ce que la randonnée en terrain aménagé (gardes fous) est au ramasseur de champignon qui aime sortir des sentiers battus ?
Ne lancerions nous pas un appel aux belles plumes de C2C pour mettre en valeur cette pratique ???

Oh si !
C’est ce que nous essayons de faire dans notre club, en organisant chaque année un stage d’escalade en terrain d’aventure, non pas destiné aux alpinistes, déjà convaincus et aguerris, mais aux grimpeurs de falaises… et ça marche !

Bonne idée !

Bravo !
J’avais bien compris que cet engouement n’était pas sans cause, mais je trouve ça mieux que tu l’ai dis.
Bel exemple !

[quote=j.m. prud’homme]venez voir les pratiques hégémoniques de l’ONF dans les calanques, les deséquipements puis interdictions de sites à vie décidés unilatéralement par ces gens, l’interdiction des plus beaux sentiers, la défiguration des mêmes sites toujours par l’ONF, et dans le même temps la concentration de centaines de blaireaux sur des sites à un scellement au métre…
Ici, l’ONF est une plaie et une menace grave pour ceux qui ne pensent pas comme lui…
Réagissez vite pour le beau CAROUX avant qu’il ne soit transformé en spit-circus, ce qui transforme radicalement l’esprit et la fréquentation!!![/quote]
C’est pas gentil de dire spit-circus, surtout pour le Caroux…

Si c’est vrai, faut faire un truc !!!
Les Be locaux, s’ils participent au projet, sont des assassins…

Faut faire un truc!!!

Je rentre de vacances et j’apprends ça !!!

Quelle honte !!!

[quote=André]C’est un plan sur 5 ans . La première « tranche » va débuter probablement à l’automne, ça concernera en premier la Grande et Petite Paroi d’Arles. Le style d’équipement privilégiera l’assurage naturel , mais les relais seront équipés. L’équipement se fera exclusivement en broches scellées. Un nouveau topo vera le jour pour clore le tout.
Qui finance ? : le Conseil Général de l’Hérault et peut être la FFME nationale pour une petite partie …
Qui a décidé ça ? : C’est sous l’impulsion des « locaux » et la nécessité de faire le « ménage » après des équipements sauvages et polémiques. Ce plan traîne depuis dix ans. Déjà des secteurs « école » équipés en broches ont été réalisés : Lafage, les Estréts, et l’éperon de Lafage (où Jean Louis R à perdu la vie accidentellement en équipant).

Qui va faire le boulot ? je peut pas citer de nom sur le forum mais se sont des « locaux » pour la plupart BE , j’en ferais « peut être » partie, mais je me tâte car percer au Caroux ça n’a jamais été dans mon éthique … mais d’un coté si c’est intéressant financièrement … (ah je me hais !).[/quote]
C’est une aberration… Quasiment partout l’assurage naturel est possible !!! Pour quoi vouloir mettre les broches à côté d’un arbre ???

Je vois le truc : on va décider arbitrairement d’un nombre de points par longueur… Et tous les relais seront sur broches quelle que soit la nature de la zone de relais…

Qu’il y ait un problème de protection à certains endroits à cause de la vétusté de certains points, soit (par ex le R3 de la Parallèle). Mais si tu y vas avec des pitons, y a bizarrement plus de pb !!

S’il a été décidé de « privilégier l’assurage naturel », alors il faut tout déséquiper !!! C’est une vaste fumisterie simplement destinée à masquer le fait que les locaux vont être payés par l’ONF pour faire ça, et que c’est infiniment plus sûr que d’attendre le client/touriste…

Bon, désolé, certains espéraient que ça se ferait en douce, mais le SNGM et la FFME vont désormais y pointer leur nez. Et comptez sur quelques uns parmis nous pour vous massacrer vos beaux rings tout neufs.

ps : pourvu que ce soit un troll.

Un truc que je comprends mal : qui gère le Caroux, l’ONF ou le parc régional du Haut-Languedoc ?? Je pencherai pour cette dernière organisation…

De plus, la rive gauche de Colombière est hors de PRHL, donc elle appartient à la commune (Rosis, Combes ??). y a un pb, là… L’ONF n’y est pas souveraine… Et si c’est le cas, qu’est ce qu’elle attends pour faire fermer la carrière !!

Je l’espère toujours, mais si jamais c’est vrai… ce n’est pas seulement catastrophique pour le Caroux lui-même, mais pour tout le TA en France ! Car à partir du moment où des instances officielles décident d’aseptiser de manière exhaustive un de nos plus beaux paradis du TA de moyenne montagne, alors que RIEN ne le justifie, plus de raison de s’arrêter !

Posté en tant qu’invité par Fabien:

Comme je l’avais écrit précédemment il ne s’agit absolument pas d’un troll.

Je tiens à préciser que je ne suis pas un défenseur farouche du projet. J’aurais préféré que les choses restent en l’état.

Concernant l’esprit dans lequel le rééquipement sera fait lisez bien ce qu’a écrit André. Il s’agit de remplacer les pitons nécessaires par des broches et de laisser sans équipement les parties protégeables par des coinceurs.

Les porteurs du projet sont des locaux qui sont en contact avec les réalités du terrain et de la pression exercée par l’ONF.
Parmi ceux-ci il y avait le guide Jean Louis Raynal récemment disparu. C’était un des très bons connaisseurs du massif, certainement pas quelqu’un qui se serait engagé dans ce projet pour des considérations purement pécuniaires.

Qu’est ce qu’on entend par piton nécessaire ?
Est ce un piton qui est déjà dans une voie ? Dans ce cas, les voies de la Paroi d’Arles vont ressembler au brochodrome de la Grotte des Demoisselles (site très bien pour apprendre les manips de grandes voies)
Sinon, comme le disait Circus, va falloir tout déséquiper parce que ça peut passer dans 99% des cas sans se servir des pitons en places…

C’est exactement mon avis, dumoins sur les 7 voies que j’ai pu y faire le mois dernier !
S’il y a très peu de « pitons nécessaires », où vont aller les 200000 euros ?
Je ne crois pas une seconde au discours rassurant : « des broches uniquement là où on ne peut pas mettre de coinceur » ; on nous prend visiblement pour des cons.
Et pourquoi équiper tous les relais alors que la plupart sont faciles à confectionner soi-même ?

J’ai discuté avec Raynal à 3 reprises de ce problème de l’équipement au Caroux.
1/ Il ne m’a jamais dit que c’était lié à des pressions de l’ONF.
2/ Mal à l’aise sur la question de la nécessité du rééquipement, il s’est deux fois justifié par la necessité de proposer au Caroux un équipement « plus sain ».
3/ Quand je lui répondais de la nécessité, à mes yeux, de préserver un terrain TA, il répondait que plus personne n’en faisait.

Il me faut néanmoins préciser que ces conversations datent d’avant 2001. A l’époque, je ne le savais pas partie prenante de ce projet, d’où ces réponses fuyantes que je comprends mieux maintenant…
C’est par un article dans Apinisme&Randonnées (je crois) que j’ai découvert cette convention. Et à l’époque, ça n’avait rien à voir avec le projet pharaonique d’aujourd’hui…

J’ai du mal à comprendre la logique de l’ONF. Un acteur de cette affaire, parmi les BE (soi-disant…) soumis aux pressions, pourrait-il venir nous présenter cette affaire plus en détail ?

Pour ma part, à mon niveau de simple pratiquant et pour ma curiosité personnelle, je vais contacter l’ONF et le PNHL, ainsi que le bureau de Combes pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants… Je pense que Pierre va faire de même.

Les défenseurs du TA au Caroux ont peut-être un combat perdu d’avance à mener. Mais râler et faire chier, ça fait soulage toujours…

Pour l’équipement en broche :

http://www.topo-calanques.com/compte_rendu/harmonisation.pdf

Lire la page 2, c’est très interessant…

Je reviens juste du Caroux et je peux vous dire que les équipeurs ont déjà commencé leur travail et mal. Dans l’arête N de la tête carrée d’aval, toutes les longueurs sont spitées sauf une : L2. Et devinez quoi, L2 est une longueur en dalle inprotégeable alors que toutes les autres possèdent de grosses fissures. Bravo les gars !

Ce rééquipement n’est pas le résultat de plan global dont la légitimité est discuté ici, mais simplement l’oeuvre de Pollux, le spiteur fou qui fait tant de dégats… Quant à la L2, elle n’est pas improtégeable puisqu’il y a 3 pitons en 20 m si mes souvenirs sont bons.

Mais que des spits existent sur un terrain qui se prêtent parfaitement à l’assurage naturel (allez voir la fissure en arc de cercle de la L1 de ladite voie…), ça reste toujours aussi vrai…

Est-ce lui qui a posé un unique spit dans l’arête sud du Pilier du Bosc, juste à côté d’une franche fissure, en avant-dernière longueur ?
Et qui a broché toute l’arête nord-est de la Tête de Braques (3 à 4 broches par longueur), une voie facile qui se protège intégralement très facilement ?

Est-ce lui qui a posé un unique spit dans l’arête sud du Pilier du Bosc, juste à côté d’une franche fissure, en avant-dernière longueur ?
Et qui a broché toute l’arête nord-est de la Tête de Braques (3 à 4 broches par longueur), une voie facile qui se protège intégralement très facilement ?[/quote]
Pour le spit unique, je ne sais pas (il ne correspond pas en tout cas au matos qu’il utilise). Pour les broches de la Tête de Braque, il semblerait que oui (mais personne n’a vu l’auteur de cette ânerie, donc impossible d’être affirmatif…).