4 nouveaux déséquipements

Posté en tant qu’invité par tiptop38:

Encore un texte qui en dit énormément sur le sujet (et accessoirement sur la nature humaine ) , en beaucoup plus long que Preuss . C ’ est , pour une fois , écrit en français , sans fautes d ’ orthographe , de conjugaison , didactique à souhait , pince -sans-rire , sans violence , …un régal .
Merci Marcel
"Ite missa est "

Posté en tant qu’invité par tetof:

Interessant. Mais tu remarqueras que dans d’autres pays il y a gens et des sites d’escalades sur lesquelles on a continuer à grimper en minimisant l’équipement en place.

Posté en tant qu’invité par Dani:

Il y a une chose qui attire mon attention,
du text de Marcel…

C’est les actions en justice dont il parle.

Est-ce que le deséquipement est une action illégal
(par vol de matos, entre d’autres…) ???

Et dans ce cas, l’apologie du deséquipement (sur C2C, p.ex)
devrait-elle être poursuivie ?

Je demande, seulement…
ne vous énervez pas :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par GC:

pour l’équipement c’est exactement la même chose…
en cas de pb le proprio ( s’il est attaqué) peut se retourner contre l’équipeur… et s’il n’y a pas de convention…aie aei…

Posté en tant qu’invité par tetof:

Et dans ce cas, l’apologie du deséquipement (sur C2C, p.ex)
devrait-elle être poursuivie ?

Avant d’attaquer un forum, il faut déjà prouver qu’un déséquipement est contraire à une loi. Je ne suis pas juristes, mais il y a du boulot pour des voies classés TA rééquipés par des inconnus sur des terrains communaux et/ou gérer par la réserve naturel de la Chartreuse. Mettre un goujon dans une voie sans en référer au propriétaire est autant une atteinte au droit de propriété du propriétaire que de l’enlever.

Posté en tant qu’invité par Michel:

Marcel Demont a écrit:

… Les Aiguilles de Baulmes, dans le Jura Vaudois, avaient déjà
vu passer plus d’un ouvreur. Entre 1931 et 1960, des grimpeurs
réputés y avaient usé leur fond de culotte et tracé de beaux
itinéraires.
Dès 1961, la ‘nouvelle génération’

Merci Marcel pour ce superbe texte qui flaire bon l’âge d’or de l’alpinisme. On y ressent toute l’ambiance de cette époque de pionniers où tout restait à découvrir, où les écoles d’alpinisme devaient créer leur terrain d’entrainement et les guides leur outil de travail. Toute action d’équipement était alors perçue comme un progrès, une victoire sur un monde sauvage à conquérir. Comment imaginer que votre réussite a pu susciter des jalousies et des rancœurs au point de générer des comportements destructeurs ? On pense par analogie aux inimitiés qu’avaient suscitées certaines actions de René Desmaison, alpiniste d’avant garde : son dernier livre retrace à merveille l’ambiance de l’époque. J’ai eu la chance comme certains sur ce forum de débuter à cette époque et nos vocations sont nées de cette atmosphère.

Le pitonnage faisait alors partie de l’escalade, le terrain de jeu était sans limites, l’engagement une composante de l’action dans un univers hors de l’ordinaire. Puis la technologie et les pratiques ont évolué : la montagne a été domestiquée, l’escalade libre est devenue la norme, le vol a fait partie du jeu, les coinceurs puis les friends ont permis une escalade sans traces, une grimpe « propre ». Plus tard, le perfo a pris la place du marteau dans le matériel d’ouverture, permettant de découpler totalement l’assurage de la texture du rocher. D’un coté, dans la lignée de Césare Maestri, les adeptes de l’escalade sportive se sont engagés dans une campagne d’équipement quasi-systématique de toutes les falaises ; de l’autre, une minorité de grimpeurs propres, tel M. Piola, prône un équipement en place minimal dans les itinéraires : Reinhold Messner distinguait dès 1970 (le 7eme degré) les ferrailleurs et les grimpeurs. L’escalade sportive d’aujourd’hui se focalise sur la seule gestuelle, tandis que l’escalade propre (TA) y ajoute la recherche d’itinéraire et la responsabilité de la sécurité : il s’agit bien de deux pratiques distinctes concurrentes sur certains terrains de jeu. Il n’est donc pas étonnant que des conflits d’intérêt aient lieu : à l’heure actuelle, le TA (à basse altitude) est menacé par les rééquipements (Cerces, Belledonne, Chartreuse), je n’ai pas vu que la pratique de la grimpe sportive soit menacée par les déséquipements.

Je ne résiste pas à te proposer la lecture du texte prospectif qui suit que j’ai retrouvé dans les archives d’escalade-Dauphiné, de Promogrimpe et des annales du GHM 2001.

Bonne journée,

Michel,

[i]

Presles, 4 Mai 2025

Ah, enfin, une belle journée de libre, je vais pouvoir aller grimper à Presles. Il faut dire qu’entre mes dossiers professionnels et les jours de pluie et de tempête… il en reste peu de disponibles. Je me connecte à Escalade Dauphiné qui me fournit la liste des créneaux horaires libres dans les voies de mon niveau. Compte tenu de ma forme du moment, de la mémorable soirée d’hier avec mes copains et de mes préférences pour les dalles, on me propose Béatrix à 11h, Nosfératu à 11h ou à 14h, le Temps des Guenilles à 10h, 12h ou 15h ou Méli-Melo dans le nouveau secteur des dalles à 16h. Après une brève hésitation, je réserve Nosfératu à 11h et coche l’option Solo, puisque la dernière fois, Escalade Dauphiné m’a proposé un compagnon de cordée avec qui je ne me suis pas bien entendu. Avec l’option « solo », les systèmes de relais escamotable et de dérouleur de corde automatique seront en place ce qui me permettra de me concentrer à fond sur l’escalade. J’en profite pour réserver une automobile pour le trajet St Ismier Pont en Royans, elle passera me chercher à 9h30. De Pont en Royans ; je prendrai le téléphérique de Nugues, puis la piste cyclable qui m’amènera au pied de la voie. Là, le système de reconnaissance opto-bio-génétique m’identifiera et me permettra d’ouvrir le dérouleur de corde pour la première longueur. Ayant en ce moment l’esprit libre, je n’ai pas pris l’option « help » du site Promo Grimpe : cette option permet d’avoir dans tous les passages de la voie une aide vocale interactive qui explique quelle est la meilleure façon de passer chaque longueur, une sorte d’entraîneur permanent qui a permis des progrès fantastiques chez certains grimpeurs. De plus, d’après mes informations, cette assistance constitue une part importante du chiffre d’affaires de Promo Grimpe, la société qui gère les droits des auteurs de voies.
Hier soir, un ami m’a dit qu’il s’était mis au « terrain d’aventure » et que sa qualification lui ouvre des tas de créneaux horaires et de voies, car peu de pratiquants ont la qualification requise. Le problème est que sa copine a raté la partie théorique de l’examen : elle a confondu friend de 1-1/2 et Camlock de 12. Remarque, un autre copain a raté la partie pratique en plaçant un Rock de 3 alors qu’il fallait un cablé de 8. Les contrôleurs escalade sont de plus en plus sélectifs avec la masse des pratiquants. Il faut dire que l’élévation de la sécurité requise par les pouvoirs publics est certainement à ce prix en particulier dans les terrains qui ne sont pas sécurisés, maintenus et équipés par une société reconnue. Depuis que Presles SA, la société qui gérait le site au niveau de ses équipements, a été reprise par EuroDisney, l’entretien de l’ensemble a fait des progrès considérables. La réouverture du secteur des dalles en est un exemple puisque ce secteur a été en rénovation pendant tout l’hiver : un investissement de 6 Millions d’Euros, paraît-il ! Il faut dire que suite à la surfréquentation et à la période anarchique des années 2000 à 2010, de nombreuses voies de Presles étaient devenues impraticables, le rocher étant totalement marbré et poli, les actions de quelques amateurs aussi irresponsables qu’incompétents (sikatage, attaque acide, bouchardage…) n’ayant fait qu’aggraver l’état du rocher.
On se souvient qu’en 2004, un certain Nanard Kosinski avait équipé une via ferrata entre Topomaniaque et Vue de l’extérieur. Cet itinéraire permettait aux amateurs d’escalade d’aller voir in situ les champions de la discipline. Des Web cams avaient été installées et il était possible de commander un film vidéo numérique de son ascension. Toutefois après de nombreux actes de vandalisme, des bagarres, de nombreux troubles qui avaient fait plusieurs 20h sur TF1, et même un accident mortel, un arrêté préfectoral avait interdit pendant trois ans le secteur entre la Grotte et le Pilier du souvenir.
Presles SA avait été dans une situation financière très difficile suite à ses investissements hasardeux dans le secteur du Saint Eynard. Un énorme projet sur ces falaises proches de Grenoble avait permis d’équiper une cinquantaine de voies sur prises artificielles. Le service marketing visait le marché des grimpeurs moyens et faibles de 4+ à 6a/b en leur proposant des voies longues et des sensations de vide habituellement inconnues dans ces niveaux là. Un téléphérique avait été construit. Malgré des campagnes publicitaires nombreuses sur les grands médias nationaux, la fréquentation n’avait jamais dépassé 5 cordées par jour et par voie alors que le seuil de rentabilité était à 10. Deux responsables de Presles SA purgeaient encore une peine de privation de jouissance pour leurs malversations dans ces affaires.
Après la période morose des années 90 (voir article en annexe), le marché de l’escalade a réellement décollé en 2001. En effet, le nombre de pratiquants a connu pendant ces années 2000 un taux de croissance record de 20%/an. Les facteurs influents ont été l’image « nature » et fun de ce sport nouveau, un formidable engouement des jeunes, les mesures du gouvernement à partir de 2002 et en particulier les célèbres 20 h de travail hebdomadaires, enfin la société post industrielle, post service, celle des « leisures » comme on dit maintenant était née ; ce mouvement allait être irréversible. Des pionniers ont aussi oeuvré de façon tout à fait majeure dans ces années là, je pense à l’association Escalade Dauphiné et ses actions (forum électronique, WEB, topo, …), au CREPS de Voiron qui a triplé ses capacités de formation de cadres, au rectorat qui grâce aux efforts sur la sécurité a pu mettre l’escalade de façon officielle dans les programmes scolaires au même titre que l’athlétisme et la natation. On retiendra aussi le nom du ministre des sports Jean Claude ROYER dont les actions ont contribué de Paris à la promotion d’une éthique très pure de l’escalade libre. Compte tenu de l’importance de ce secteur économique des loisirs, on avait même parlé de lui pour le poste de Premier ministre en 2015. Aujourd’hui, le marché est mature, le nombre de pratiquants avoisinent les 2,5 Millions : grâce au système des licences et brevets, on peut avoir une comptabilité très précise du niveau et des goûts des pratiquants ce qui oriente les entreprises dans leurs démarches mercatique et les pouvoirs publics dans leurs choix politiques. Aujourd’hui, l’escalade est, en France, le troisième sport par le nombre de pratiquants après le football et la pétanque et le second par son chiffre d’affaires juste derrière la croisière à la voile. La notoriété de nos champions est grande et même les sportifs du siècle dernier reste populaire, puisque parmi eux Bruno Fara se place devant Michel Platini et juste derrière Zinedine Zidane dont on se souvient qu’il fut le dernier vainqueur d’une coupe du monde de Football. La notoriété de Bruno Fara est certes largement due à ses voies, ses itinéraires qui sont extrêmement populaires ; un peu comme Gustave Eiffel au 20ème siècle, il est plus connu par ses oeuvres que par son image. Les sites artificiels d’escalade ont pris un essor fantastique dès lors qu’ont été mises au point les techniques de « copie numérique » de longueurs complètes de rocher. Il est alors devenu banal de s’offrir le soir entre 18h et 20h le dièdre de 90 m de la face O des Drus ou même des longueurs disparues du pilier Bonatti. L’entraînement et la préparation aux expéditions en montagne a ainsi fait un bond en avant, les longueurs clés pouvant être préalablement reconnues et travaillées.
Une grande bataille juridique a eu lieu vers 2010 pour déterminer la propriété de chacune des parties qui régissaient l’escalade. En effet, les propriétaires des lieux désiraient pouvoir exploiter ce qui constituait maintenant une mine importante de revenus. Les ouvreurs, découvreurs et équipeurs s’étaient regroupés au sein de la SACEM (Société autonome des ouvreurs et équipeurs en Montagne) pour faire valoir leurs droits sur leurs œuvres et leurs copies. Les éditeurs de topos et de sites WEB réclamaient aussi leur dû sur la part de leur travail. Il a alors été admis que les documents sur les voies d’escalade étaient bien propriété des éditions promo-grimpe société dont le chiffre d’affaires a dépassé les 50 millions de francs l’année dernière. Les droits des ouvreurs sur les modèles numérisés du rocher ont été reconnus comme propriété des ouvreurs. L’arrêt « Vigier » en a défini précisément les limites en particulier dans le cas d’itinéraires qui se coupent. En effet à la suite de l’équipement contigu au « Cons qui s’adorent » d’une ligne équipée sur spits et dérouleur, il avait été admis qu’une distance de 10 m devait être respectée entre les itinéraires ; il s’en suivait que la propriété intellectuelle de l’ouvreur portait bien sur une bande de rocher de 10 m de large. Le procès sur la partie du secteur des dalles a duré 3 ans pendant lesquels le secteur est restée sous scellés. Le procès a pu avancer très vite après la découverte scientifique du siècle la datation génétique au carbone 14 et donc les experts ont maintenant la capacité de déterminer précisément quelles prises ont été utilisées lors des premières. De nombreuses incertitudes sur les ouvertures du haut ou du bas ont pu ainsi être levées. On avait pu ainsi constater que lors de la première de la voie Philflip, Pascal Tanguy s’était aidé d’une petite lunule comme point intermédiaire ce qui a parfaitement légitimé la pose ultérieure d’un spit dans le passage clef. Il semblerait que l’un des co-auteur de cette voie ait arraché cette lunule lors d’un vol ce qui a donné à ce passage un caractère mythique pendant un temps.
L’introduction massive des points d’assurage à enrouleur avec prétensionneur (brevet Bedselle) a permis de remédier au travail dans les voies puisqu’il est maintenant impossible de rester pendu en statique sur un point. Ce progrès technique contribue largement à rendre incontestable les ascensions notamment dans les niveaux de 7c à 10b où le poids de la corde après mousquetonnage fournissait parfois une aide au grimpeur en tête. La régulation électronique de tension en compétition d’escalade avait éliminé ce problème lors des compétitions internationales, mais le coût de ces équipements complexes en limitait l’usage dans le grand public.
Hier au Hitscalade sur Canal+, Bruno Fara a encore obtenu une corde d’or suite à la millionième ascension de la seconde longueur du Piri. Des copies numérique de la fantastique 2e longueur du Piri sont maintenant disponibles sur de nombreux sites artificiels du monde entier. Cette nouvelle distinction qui honore un ouvreur d’exception est d’autant plus remarquable que les précédentes cordes d’or étaient obtenues avec des longueurs bien plus faciles de niveau 5+/6a. On constate donc bien une élévation du niveau moyen de la pratique de l’escalade.

Fountain Wilderless, la pétillante association des amis d’Amy, fervente protectrice de l’espace alpin a obtenu, il y a huit ans, la protection totale du sanctuaire de la « Meije ». En effet, une mobilisation importante de ses membres a permis de protéger la montagne chère à Pierre Gaspard, Maurice Fourastier, Pierre Allain, Pierre Chapoutot et même Jean Michel Boncamp. D’une part, le réchauffement planétaire global avait fait perdre à la montagne 90% de ses glaciers, d’autre part des éboulements avaient profondément modifiés l’édifice au point que des itinéraires historiques comme le couloir Gravelotte n’était plus qu’une raillère de 300métres à 45°. Un grand plan de réhabilitation financé par l’UNESCO a permis de classer la Meije au patrimoine mondial de l’Humanité. Un chantier de cinq ans a permis de mettre en place un gigantesque système de réfrigération et de reconstruire la brèche Zygmondy dans son état de 1964. Un débat avait eu lieu car certains tenants du modernisme voulait la restituer dans son état de l’an 2000, tandis que des puristes désiraient une Meije dans l’état de la première traversée des arêtes : une solution de compromis avait donc été trouvée après qu’une solution de brèche reconfigurable à la façon des murs d’escalade eût été écartée pour des problèmes budgétaires. Ainsi aujourd’hui, l’accès à la Meije et à ses itinéraires est strictement réservé aux alpinistes qui respectent un strict code éthique : les moyens utilisés doivent être rigoureusement conformes à ceux utilisés lors de l’ouverture, crampons à dix pointes pour les corridors et pour le Z, taille de marche pour le Gravelotte et 3 pitons pour la face Sud… Le succès de cette initiative est énorme, puisque la plupart des itinéraires sont réservés pour les cinq ans à venir. J’ai eu la chance de trouver un créneau pour faire de cette façon la voie Pierre Allain en face Sud dans trois ans. Le passage de sortie Victor Chaud au Doigt de Dieu reste redouté, bien que la pratique de l’entraînement sur le mur virtuel permette de s’y préparer au mieux. Fort heureusement, l’ensemble des espaces montagnards est maintenant géré au mieux par les pratiquants eux mêmes. La montagne Sainte Victoire a fini par être abandonnée par les grimpeurs. En effet après de nombreuses actions auprès des pouvoirs publics, les amis de Paul Cézanne avaient obtenu l’interdiction des tenues colorées pour les grimpeurs qui fréquentaient le site. Les collants fluo perturbaient effectivement les peintres amateurs qui désiraient pouvoir disposer d’une image cézanienne du site. Devant l’incertitude, aucune société ne voulait plus prendre le risque d’équiper et de maintenir un site qui risquait d’être frappé d’interdiction. Tout le monde avait encore en mémoire les pertes financières et l’échec commercial de Pyramide SA après l’équipement d’une bonne partie de la falaise du Saint Eynard au-dessus de Grenoble.

La saison de ski de randonnée a été remarquable avec plus de 552 Milliards de skieur.mètre en Belledonne. Il faut dire qu’avec les bonnes conditions de cette année, le nombre d’itinéraires ouverts n’a jamais été aussi élevés : toutes les combes et couloirs ont été ouverts souvent pour de longues périodes. J’ai eu les dernières statistiques du site WEB rando+. La sécurité a aussi beaucoup gagné puisque tous les itinéraires sont maintenant purgés et sécurisés. Il faut bien dire que l’année 2008 est loin, à l’époque où malgré l’obligation de l’ARVA, le nombre de victimes d’avalanches avait conduit le ministre des sports à interdire la pratique de la randonnée en dehors des itinéraires ouverts par la fédération de ski alpinisme alors que seules deux amendes de 10 000 F pour défaut d’ARVA avaient été dressées par les très efficaces pisteurs.
Mon ordinateur de dictée vocale me lâche, je pars donc grimper et vous tiendrai au courant au retour. Vous pourrez suivre ma progression sur les WEB Cam de Presles.

A+

Michel,

Annexes
Depuis environ 10 ans, la fréquentation estivale de la montagne stagne. Les professionnels de la montagne le constatent, et une enquête menée par le ministère du tourisme le confirme. Depuis le sommet atteint en 1983, avec 106 millions de nuitées, ce chiffre s’est régulièrement érodé. La cause de cette désaffection, notamment près des 15 - 24 ans qui préfèrent le bord de mer, réside semble-t-il dans l’image négative que véhicule la montagne. Celle-ci, d’après l’étude menée par Sociovision-Cofremca en 1999, est jugée « trop élitiste dans son offre sportive ». Le sentiment d’inaccessibilité est renforcé par la médiatisation des exploits sportifs (par exemple en alpinisme) et troublé par l’insistance particulière des médias sur les accidents. En outre, elle est perçue comme « ennuyeuse et peu conviviale ». En définitive, cette perception est en décalage avec les attentes des vacanciers essentiellement motivés, quand ils rêvent de montagne, par « la découverte de la nature et du patrimoine, avec le souhait de profiter de leur temps et de se laisser vivre ».(in « La lettre de l’économie et du sport » - 11 octobre 2000)
[/i]
[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

Magnifique Michel.
Tout simplement: magnifique.
Mille fois merci.
Amitiés.
Marcel.

Posté en tant qu’invité par Michel:

Marcel Demont a écrit:

Magnifique Michel.
Tout simplement: magnifique.
Mille fois merci.
Amitiés.
Marcel.

Merci infiniment Marcel.

J’apprécie énormément tes textes pleins d’humanité et de passion. Je craignais seulement que ton texte « L’appel de la montagne, 2003, M. Demont » puisse être interprété par des ferrailleurs, équipeurs tout azimut et bétonneurs de tous poils comme une approbation de leurs pratiques destructrices. C’est ce qui m’a fait réagir.

Je te souhaite plein de joyeuses ascensions.

Michel,

PS. Nous n’héritons pas la terre de nos ancètres, nous l’empruntons à nos enfants.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par BC:

Michel a ecrit: PS. Nous n’héritons pas la terre de nos ancètres, nous l’empruntons à nos enfants.

Bien, bien, donc l’argument voie historique des desequipeurs n’est plus un argument puisque nous n’heritons pas de nos ancetres.

Donc attention aux citations pour justifier une opinion. Souvent on peut les retourner pour expliquer le contraire.

Posté en tant qu’invité par Michel:

BC a écrit:

Michel a ecrit: PS. Nous n’héritons pas la terre de nos
ancètres, nous l’empruntons à nos enfants.

Bien, bien, donc l’argument voie historique des desequipeurs
n’est plus un argument puisque nous n’heritons pas de nos
ancetres.
Donc attention aux citations pour justifier une opinion.
Souvent on peut les retourner pour expliquer le contraire.

NON , tu fais une interprétation erronée : il faut entendre « nous n’heritons pas de nos ancetres. » pour en disposer à notre guise et faire n’importe quoi ; la terre n’est PAS notre propriété, et donc nous ne sommes pas des héritiers, … mais des emprunteurs.
Nos enfants hériteront de nos actions bonnes ou mauvaises quoi qu’ils fassent.

Pour ma part, je considère qu’il est vain de regarder le passé : pensons plutot à l’avenir.

Il n’y a aucun interet historique aux dalles du Charmant Som et pourtant… elles ont fait l’objet (à juste titre) de bien des polémiques. Dans les questions TA, TATA ou pas TA, c’est la préservation d’une pratique qui est en cause pas quelques m2 de rocher.

Posté en tant qu’invité par jp:

j ai pas d´ opinion je suis neutre… une voie bien equipée ou une voie a équiper j´aime les 2 ca dépend de l´humeur…
y a assez de paroi pour y trouver son compte
je lis pas tout les sujets c´est quoi l´embrouille: y en a qui èquipent des voies pas équipées et d´autres qui les deséquipent?
y a les petits niveaux qui veulent des belles voies pour aller partout et des gros niveaux qui veulent pas que les petits niveaux montent sur leurs sommets… c´est une histoire d´orgueil tout ca non?

Posté en tant qu’invité par Index:

Dani a écrit:

Est-ce que le deséquipement est une action illégal
(par vol de matos, entre d’autres…) ???

Je demande, seulement…
ne vous énervez pas :slight_smile:

C’est vrai qu’à titre perso je pense que juridiquement ce n’est pas du vol, à partir du momment où :

  • Il n’y a pas effraction
  • le matériel a été laissé à la base volontairement dans un endroit par l’équipeur (pour moi la personne le cas échéant abandonne d’office son droit de propriété)
  • le matériel « volé » n’est pas utilisé à mon avis à d’autres fins que de rééquiper d’autres secteurs (à moins qu’il en fasse des colliers de tous les spits…). A la limite il y aurait de l’enrichissement sans cause si il le revend?

Mais bon, moi je suis contre le déséquipement sauf si il est fait par l’ouvreur ou avec son accord et que dans tous les cas, le matériel enlevé lui soit restitué.

Posté en tant qu’invité par George D:

Il est sidérant de lire « voie moyenne 6b ,7a » lequel 7a après deux ans d’escalade…De qui te moques tu Mr X !!! Sauf à y consacrer trois séances par semaine,ce niveau est tout sauf moyen .Alors reviens un peu sur terre,consacre du temps aussi à autre chose que l’escalade(la lecture!!) et pense un peu aux grimpeurs pour qui le sept reste un challenge…

Posté en tant qu’invité par yannick GUERILLOT:

Je pense que cette action est d’une nullité absolu. Le coté militant des derniers débats visait la concervation de la diversité des pratiques. Ce que vous avez fait (si réélement vous l’avez fait) est aussi égoiste que les rééquipeurs des vieilles voies, voir plus car la vous rendez ces voies imprticables.
Provoque ou pas vous etes autant des abrutis que les rééquipeurs.

Posté en tant qu’invité par Norbert:

Bravo pour ce mail de X qui sur le ton de l’ironie pousse un peu plus loin le raisonement de nos chers déséquipeurs et montre bien l’imbécilité de ces actes. Je parle de l’éperon des pins, du pilier gris, des voies de belledonne… Pour celles citées par X je n’y crois pas.
Norbert

Posté en tant qu’invité par pierre:

Vous manquez singulierement de courage en vous cachant derrier votre pseudo.
Vous etes des extremistes qui veulent imposer leur vision de la montagne, un point c’est tout.

Posté en tant qu’invité par Pierric:

Ceci est un TROLL en gros y a rien de sérieux !!!

ou alors j’hallucine… mais en tout cas ça fait bien rire de voir les uns et les autres démarrer au quart de tour !

Posté en tant qu’invité par yannick GUERILLOT:

sache qu’à part avoir terminer une partie du travai au charmant son, je n’ai pas encore dééséquipé de voie et meme si je ne suis pas tout a fait d’accord avec les argument des déséquipeur les l’éperon et du pilier gris, je vais sur le fond complètement dans leur sens car il est intolèrable des des personnes reduisent et oriente la pratiques d’autres à leur insu.
laisser les vieille voie en l’état ouvrez en d’autre moderne si vous voulez voilà les arguments que beaucoup d’entre nous mettent en avant
Déséquipée les voies rééquipées, c’est logique, ça s’apelle le retour du baton.
pas contre déséquiper les voies modernes, c’est naze!

Posté en tant qu’invité par X:

Salut,

La plaisanterie ayant assez durée (surtout que certains y croient…), j’avoue sous ma propre identité que c’était en effet un troll.

J’ai pris comme exemple les voies les plus dures faites par un déséquipeur vedette (qui sont d’ailleurs supérieures à mon niveau aprés 30 ans de grimpe !).

Il n’en reste pas moins que la logique évoquée dans ce message est tout à fait crédible.
Donc ce n’était pas forcément de la science fiction mais peut-etre juste de l’anticipation.
Ce message était aussi pour dire à ceux qui veulent que soient acceptées des actions sauvages en accord avec leur propre logique, qu’ils doivent alors se préparer à accepter d’autres actions qui suivront d’autres logiques.

J’ai un autre étonnement : Mon troll est puant de suffisance, d’élitisme et d’intolérance (c’était fait exprés… je précise…), et il n’y a que deux mails pour dénoncer cela.
Il va falloir se battre un peu plus contre les extrémistes sinon il y aura bientôt un groupe « Falaise Nationale » (on a déja les groupuscules « Falaise Régionale »).

A+
Xavier DOREL
xdorel@free.fr

(Y n’existe pas)

Posté en tant qu’invité par Flo73:

X a écrit:

J’ai un autre étonnement : Mon troll est puant de suffisance,
d’élitisme et d’intolérance (c’était fait exprés… je
précise…), et il n’y a que deux mails pour dénoncer cela.
Il va falloir se battre un peu plus contre les extrémistes
sinon il y aura bientôt un groupe « Falaise Nationale » (on a
déja les groupuscules « Falaise Régionale »).

A+
Xavier DOREL
xdorel@free.fr

(Y n’existe pas)

Que voulais-tu que l’on dénonce, alors qu’on, avait bien compris que c’était un troll?
Et la plupart des intervenants ne t’ont pas pris au sérieux.
Moi, je l’ai trouvé pas mal ton petit troll, car effectivement ça montre que ça peut aller très loin, quand on s’impose comme juge pour le déséquipement. Mais, c’était quand même un peu trop gros pour que j’y crois.